Tour des Ecrins multimodal en famille - Velo - Bus - Rando - Train !

On reprend les vélos, mais une fois n'est pas coutume, dans le sens de la descente !! Direction donc La Grave, tout le monde en parle, nous décidons  d'aller jeter un coup d’œil / pédale. On est plus impressionné par les kayakistes qui descende la Romanche que par le village malgré il faut le reconnaître ses magnifiques toits de lauze. Le seul attrait aux yeux des garçons: on y trouve des glaces, forcément puisqu'il y a du touriste ! Petit tour par la cascade de la Meije et dodo au pied de la Romanche très sympa. Baignade pour tout le monde. Et attention on n'oublie pas de réserver le bus pour demain auprès de Zou bus (hé oui, on genre de région !). Demain ça va monter (tout seul hihi).

Direction le col du Lautaret. En bus donc. Ce coup ci pas besoin de caser les vélos dans le porte ski, ce sera dans la soute (qui est gigantesque mais déjà bien remplie). Arrêt au col et photo, parce que quand même Bus + vélo c'est sportif ! La maison du parc est très sympa en plus. Petit fou rire quand Samuel prend une photo de la carte en relief du massif et qu'on se rend compte de ce qu'il voit de sa hauteur: presque rien. Puis fini les enfantillages, c'est parti pour une graaaaande descente jusque Briançon. Il faut rester concentré car ça va vite et nous sommes chargés. Le paysage est magnifique. Les villages se succèdent, il y a du traffic. On arrive à Briançon pile à l'heure pour acheter une glace et sauter dans le TER pour l'Argentière la Bessée: au top ! Après quelques courses, on reprend les vélos pour trouver le spot de bivouac mais la journée commence à être longue et la montée pour sortir du village est un vrai casse-pattes, on s’énerve, on crise. Merci mille fois au gérant qui nous permet de planter la tente sur son site de Via Ferrata et nous offre une belle récompense: un super accès à la Durance pour se baigner. Rien de mieux pour finir la journée: petite session escalade les pieds dans l'eau, la pression redescend, ouf.

Le lendemain aux aurores on gagne la gare routière/ferroviaire pour trouver le bus qui monte au pré de Mme Carle. Bonne tranche de rigolade avec le chauffeur qui est tout content d'avoir comme passager un Samuel admiratif bavard et rigolard, merci à la remorque qui permet au minibus de prendre tous les bagages du monde (y compris les vélos). On se retrouve dans le bus à côté de chinois habitant à Paris, ayant pris le train de nuit la veille venus voir le Glacier Blanc pour le week end. Improbable. Arrivé en haut, on décide d'aller manger notre melon avec vue sur le Glacier Blanc, et de monter encore plus haut, à pied donc car les vélos ne sont pas autorisés plus loin que la route. C'est vraiment wahou car on se rend compte qu'on est juste de l'autre coté de la barre des Ecrins par rapport où on était au début du voyage à la Berarde. Gros raidillon pour aller admirer le Glacier blanc, les enfants et le melon c'est vraiment lourd sur le dos mais les vues sont vraiment très belles. On finit la journée avec un Robin tout violet, recouvert de tarte aux myrtilles de la tête au pied. Tout le monde rigole.

Coup de chaleur à Ailefroide, plus de 30 °C à 2000 m d'altitude, isotherme zero au dessus du mont blanc, bref ca chauffe à tout les niveaus. Mini balade pour trouver de la fraîcheur le long du torrent de Celse Nière, le camping est surpeuplé dans une ambiance un peu trop monoculture escalade pour nous, nous ne sommes pas conquis.

Le lendemain on se sauve prendre un train en redescendant en vélo à l'Argentiere La besée, les freins chauffent et les glaciers aussi. La descente est très belle. Nous prenons le train pour rejoindre notre tout premier Warmshowers à Gap. Très belles vues depuis le train sur le lac de Serre Ponçon, cela donne envie de revenir avec plus de temps. Très belle soirée en compagnie de nos hôtes qui nous régalent d'histoire et de confiture de cynorhodon. Merci beaucoup !

Il est temps de rentrer, on boucle la boucle avec un train pour Grenoble, qui nous donne encore une fois envie de s’arrêter à toute les gares. Petite rencontre improvisée avec d'autres cyclo voyageurs en famille le temps de deux arrêts. Il faut vraiment qu'on revienne. Puis brusque retour à la réalité de la ville. On se fait jeter d'un train à Grenoble, trop de monde, le deuxième part de la mauvaise voie avec les gens perplexes qui le regardent partir à vide, le troisième est le bon. Ouf on n'est pas pressé, on choisit notre train en fonction des places disponibles dedans. Par contre quelle chaleur ! On n'est pas loin des 40°C tout est étouffant, les torrents de montagne nous manque et on s'inquiète pour la montagne que nous aimons tant.