Après avoir réalisée la GTA en mode BUL l'été dernier (
gta-vtt.blogspot.com), le concept m'a bien séduit. A cause (ou graçe à) une météo pas géniale pour la qualité de la neige, ma semaine de ski de rando dans le Briançonnais s'est transformée au dernier moment en raid VTT. N'ayant pas trop le temps de chercher un itinéraire, avec mon pote Olivier de la GTA on s'est dit : pourquoi pas tenter le tracé proposé par CA autour de la montagne de Lure.. Ni une ni deux, je récupère la trace la transfère dans la montre et l'imprime sur 3 feuilles A4.
Pour alléger encore l'équipement j'ai remplacé mon Deuter 35+ et le porte bagage pour un sac Camp X3 600. Quasiment 1.5kg de gagné mais beaucoup moins de place pour transporter le matos. Merci Oliv d'avoir conservé le porte bagage...
Départ de Sisteron le samedi 16 avril en milieu de matinée. Le sentier botanique sur les hauts de Sisteron est magnifique, ça monte bien mais on a la pèche. Après la traversée du Bois du Molard, le GR6 nous emmene aux Escoffiers où nous rencontrons une ultra fondeuse (UTMB, Tour de l'Oisans,...) fan de carnets d'Aventures. Nous échangeons quelques brides sur les voyages cyclotourismes, et avec ses indications nous reprenons la route pour attaquer la montée sur la crête de la montagne de Lure. L'accès au Pas de Pépin ne se fait pas sans encombres, il va falloir pousser pour isser les vélos en haut. S'en suit une multitude de poussage / roulage le long de la crête pour atteindre en fin de journée la Montagne de Lure et ses antennes.
Il se fait tard, 18h, on n'a plus d'eau et le froid commence à tomber. On choisit de descendre sur la chapelle Notre Dame de Lure pour notre 1er bivouac. L'Ermite local nous lachera trois mots, un peu ours le bougre.
Pour ce raid je voulais tester le réchaud à bois : un RABUS (cf forum DM et RL). Il fonctionne correctement à vide mais grosse erreur de débutant, je ne l'ai jamais réellement testé avec une popotte... Il est clairement trop petit pour l'usage que l'on en fait, pas assez de puissance. Après 30 min de chauffe pour faire frémir 1l d'eau, je renverse la gamelle... On recommence à 2, une personne tient la popotte, l'autre active le feu avec le tuyau du camelback.
Nuit fraiche, réveil idem, on repart sur la route pour remonter les 500mD+ pour retrouver la crête. On repasse par la station de neige abandonnée de Lure. Puis on suit tranquillement la crête qui doit nous emmener au mont Ventoux. L'ultra athlète nous avait dit que dans la journée ca se faisait (d'après elle) mais le sentier étant très très caillouteux on est obligé de pousser énormément. Aucun intérêt vttiste, quand ca monte c'est tout droit dans la pente (le chemin de droite sur la photo, celui qui monte, pas le faux plat descendant..).
quand ca descend, idem !
Par contre le panorama est magnifique. On avance quand même un peu et à partir du Pic Négron ca devient roulable. On s'arrêtera pour dormir dans une cahute de pierres après Ferrassières.
Le temps est beau, sans plus. Les nuits sont fraiches.
3ème jour, toujours en mode tranquille, on profite, même si on fait les 2000mD+ dans la journée. On cherchera à Aurel (magnifique village) l'épicerie puis on attaquera le sentier qui monte sur la crete du mont ventoux. Et incroyable mais vrai mais on monte enfin le cul sur la selle ! même pas besoin de pousser ! Ca fait plaisir, le moral est haut, on est motivé. Le single montant est sympa, il vaut le coup. La fin est très caillouteuse, mais on ne craque pas : on ferra l'arrête jusqu'au bout pas question de finir sur la route que l'on croise à 200m du sommet. Une fois arrivée sur la partie finale, le vent se lève, il fait frais et nous devons nous couvrir.
Le mont Ventoux, the summit, n'est pas tres beau, beaucoup de gros batiments moches.
On trouve un coin sans vent pour le picnic en collant / polaire et on attaque ensuite LA descente ! Un magnifique single sur quelques kms, dans les pierriers puis les bois, sur 1400mD-, pas très technique mais qui permet d'avancer à fond. En bas de la descente on décide de rentrer à Sisteron par la route, ce n'est pas très drôle mais si on veut aller grimper dans le verdon il faut avancer un peu.
On s'arrête a Montbrun pour prendre une binouse et faire le plein de bouffe et faire les 10km de fin de journée pour rejoindre le col de Macuègne. Nouvel essai avec le réchaud à bois, on arrive enfin à faire chauffer des pates 3" en moins de 1h15 ! C'est décidé, la prochaine fois j'emporte un modèle plus grand et testé !
Le lendemain matin, on arrive à Sisteron après 2h de route.
Bilan:
- il faut tester le matos avant de partir
- les cartes au 1:100 000, c'est bien mais il n'y a pas tous les chemins, si on sort de l'itinéraire prévu, ce n'est pas évident.
- la tente T2 UL PRO en mode tarp à 2, c'est bien, à voir sous la pluie.
- sans porte bagage, mon sac camp X3 600 est trop petit, tout au moins avec le matos que je possède actuellement.
- l'itinéraire avait été préparé juste ce qu'il faut, je ne m'attendais pas à avoir tant de difficultés sur la crête. Le retour est peut être plus intéressant au niveau VTT. A voir. Sinon dans le coin, il y a le tour de la vallée du Jabron (115km) qui peut être sympa.
- la satisfaction d'avoir fait cette grande crête, même si parfois on s'est un peu demandé pourquoi on a choisit de venir là...
Pour alléger encore l'équipement j'ai remplacé mon Deuter 35+ et le porte bagage pour un sac Camp X3 600. Quasiment 1.5kg de gagné mais beaucoup moins de place pour transporter le matos. Merci Oliv d'avoir conservé le porte bagage...
Départ de Sisteron le samedi 16 avril en milieu de matinée. Le sentier botanique sur les hauts de Sisteron est magnifique, ça monte bien mais on a la pèche. Après la traversée du Bois du Molard, le GR6 nous emmene aux Escoffiers où nous rencontrons une ultra fondeuse (UTMB, Tour de l'Oisans,...) fan de carnets d'Aventures. Nous échangeons quelques brides sur les voyages cyclotourismes, et avec ses indications nous reprenons la route pour attaquer la montée sur la crête de la montagne de Lure. L'accès au Pas de Pépin ne se fait pas sans encombres, il va falloir pousser pour isser les vélos en haut. S'en suit une multitude de poussage / roulage le long de la crête pour atteindre en fin de journée la Montagne de Lure et ses antennes.
Il se fait tard, 18h, on n'a plus d'eau et le froid commence à tomber. On choisit de descendre sur la chapelle Notre Dame de Lure pour notre 1er bivouac. L'Ermite local nous lachera trois mots, un peu ours le bougre.
Pour ce raid je voulais tester le réchaud à bois : un RABUS (cf forum DM et RL). Il fonctionne correctement à vide mais grosse erreur de débutant, je ne l'ai jamais réellement testé avec une popotte... Il est clairement trop petit pour l'usage que l'on en fait, pas assez de puissance. Après 30 min de chauffe pour faire frémir 1l d'eau, je renverse la gamelle... On recommence à 2, une personne tient la popotte, l'autre active le feu avec le tuyau du camelback.
Nuit fraiche, réveil idem, on repart sur la route pour remonter les 500mD+ pour retrouver la crête. On repasse par la station de neige abandonnée de Lure. Puis on suit tranquillement la crête qui doit nous emmener au mont Ventoux. L'ultra athlète nous avait dit que dans la journée ca se faisait (d'après elle) mais le sentier étant très très caillouteux on est obligé de pousser énormément. Aucun intérêt vttiste, quand ca monte c'est tout droit dans la pente (le chemin de droite sur la photo, celui qui monte, pas le faux plat descendant..).
quand ca descend, idem !
Par contre le panorama est magnifique. On avance quand même un peu et à partir du Pic Négron ca devient roulable. On s'arrêtera pour dormir dans une cahute de pierres après Ferrassières.
Le temps est beau, sans plus. Les nuits sont fraiches.
3ème jour, toujours en mode tranquille, on profite, même si on fait les 2000mD+ dans la journée. On cherchera à Aurel (magnifique village) l'épicerie puis on attaquera le sentier qui monte sur la crete du mont ventoux. Et incroyable mais vrai mais on monte enfin le cul sur la selle ! même pas besoin de pousser ! Ca fait plaisir, le moral est haut, on est motivé. Le single montant est sympa, il vaut le coup. La fin est très caillouteuse, mais on ne craque pas : on ferra l'arrête jusqu'au bout pas question de finir sur la route que l'on croise à 200m du sommet. Une fois arrivée sur la partie finale, le vent se lève, il fait frais et nous devons nous couvrir.
Le mont Ventoux, the summit, n'est pas tres beau, beaucoup de gros batiments moches.
On trouve un coin sans vent pour le picnic en collant / polaire et on attaque ensuite LA descente ! Un magnifique single sur quelques kms, dans les pierriers puis les bois, sur 1400mD-, pas très technique mais qui permet d'avancer à fond. En bas de la descente on décide de rentrer à Sisteron par la route, ce n'est pas très drôle mais si on veut aller grimper dans le verdon il faut avancer un peu.
On s'arrête a Montbrun pour prendre une binouse et faire le plein de bouffe et faire les 10km de fin de journée pour rejoindre le col de Macuègne. Nouvel essai avec le réchaud à bois, on arrive enfin à faire chauffer des pates 3" en moins de 1h15 ! C'est décidé, la prochaine fois j'emporte un modèle plus grand et testé !
Le lendemain matin, on arrive à Sisteron après 2h de route.
Bilan:
- il faut tester le matos avant de partir
- les cartes au 1:100 000, c'est bien mais il n'y a pas tous les chemins, si on sort de l'itinéraire prévu, ce n'est pas évident.
- la tente T2 UL PRO en mode tarp à 2, c'est bien, à voir sous la pluie.
- sans porte bagage, mon sac camp X3 600 est trop petit, tout au moins avec le matos que je possède actuellement.
- l'itinéraire avait été préparé juste ce qu'il faut, je ne m'attendais pas à avoir tant de difficultés sur la crête. Le retour est peut être plus intéressant au niveau VTT. A voir. Sinon dans le coin, il y a le tour de la vallée du Jabron (115km) qui peut être sympa.
- la satisfaction d'avoir fait cette grande crête, même si parfois on s'est un peu demandé pourquoi on a choisit de venir là...
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