Au coeur de l'Arménie en famille
(réalisé)
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Un beau voyage à vélo de 3 semaines en Arménie avec nos 3 enfants de 6, 9 et 11 ans, à la découverte d'une terre sauvage, accueillante et riche en histoire.
Alternance de sommets, de hauts-plateaux, de lacs et de plaines, le tout ponctué de nombreux monuments chargés d'histoire et d'un accueil incroyablement chaleureux du peuple arménien.
Notre séjour s'est décomposé en 5 grandes étapes :
Au bilan :
- 400 km parcourus à vélo, 200 km en stop ou fourgon
- Un pneu éclaté en raison de la chaleur, 2 crevaisons, une dizaine de plaquettes de freins changées (!), pas de casse matérielle
- De bonnes averses et quelques orages, notamment dans les Geghamas et sur le plateau de Sevan
- Une bonne dizaine de pastèques offertes sur le bord des routes, des tomates, des prunes, et autres fruits !
- Des échanges qui nous ont convaincu de la force de caractère des Arméniens, dans un contexte de guerre et d'incertitudes sur l'avenir : quel exemple d'espérance et de courage !
- Une terre riche de paysages magnifiques, des territoires préservés et sauvages
- Un pays qui ne connait pas encore tourisme de masse et ses ravages
- Les monuments historiques superbes et variés qui ont ponctué notre itinéraire
- Un pays attractif pour les enfants, à la fois en raison des visites, mais aussi des paysages et de l'accueil de la population
- La facilité à trouver des lieux de bivouac dans les zones sauvages
- L'accès à des points d'eau et à de petits commerces dans tous les villages
- et beaucoup d'autres encore !
- Quelques ondées sur le plateau de Sevan, mais bien équipés ça n'est pas un problème
- Difficultés à se ravitailler en matériels/pièces pour le vélo (il suffit de prévoir un minimum de pièces d'usure!)
- Donc, au final, pas grand chose !
--------
Mais surtout, l'Arménie, c'est un pays au patrimoine incroyable, aux paysages saisissants et grandioses.
C'est un pays à l'histoire mouvementée qui a façonné un peuple doté d'une grande espérance et d'une grande générosité.
Un voyage en Arménie, c'est un voyage qui ne laisse pas indifférent et que l'on garde en mémoire toute sa vie.
N'hésitez pas à me contacter si vous projetez un voyage en Arménie, je vous répondrai avec plaisir!
Merci aux familles TSAGA et Dagicour, à Cansucre et d'autres encore, qui nous ont tant inspirés !
Alternance de sommets, de hauts-plateaux, de lacs et de plaines, le tout ponctué de nombreux monuments chargés d'histoire et d'un accueil incroyablement chaleureux du peuple arménien.
Notre séjour s'est décomposé en 5 grandes étapes :
- Du lac Akna au monastère de Géghard : au programme, montagne, "randonnée vélo" dans les hauteurs, visite du superbe monastère rupestre de Geghard classé à l'Unesco.
- De Géghard à Noravank, en passant par Khor Virap et la plaine de l'Ararat : deux sites magnifiques, au pied de l'Ararat pour l'un, dans un superbe cirque de falaises pour le second.
- De Noravank à Dilidjan en passant par le plateau de Sevan : la découverte du col de Selim et de son caravansérail, puis le lac Sevan, l'un des plus grands lacs d'altitude au monde, avant de passer deux nuits reposantes dans la petite Suisse arménienne de Dilidjan.
- De Dilidjan à Erevan, en passant par le haut-plateau de l'Aragatsotn : la découverte du superbe monastère d'Haritchavank, puis l'immersion au sein d'une Arménie rurale et accueillante.
- Quelques jours de visite à Erevan : capitale de contraste haute en couleur et en histoire.
Au bilan :
- 400 km parcourus à vélo, 200 km en stop ou fourgon
- Un pneu éclaté en raison de la chaleur, 2 crevaisons, une dizaine de plaquettes de freins changées (!), pas de casse matérielle
- De bonnes averses et quelques orages, notamment dans les Geghamas et sur le plateau de Sevan
- Une bonne dizaine de pastèques offertes sur le bord des routes, des tomates, des prunes, et autres fruits !
- Les points positifs :
- Des échanges qui nous ont convaincu de la force de caractère des Arméniens, dans un contexte de guerre et d'incertitudes sur l'avenir : quel exemple d'espérance et de courage !
- Une terre riche de paysages magnifiques, des territoires préservés et sauvages
- Un pays qui ne connait pas encore tourisme de masse et ses ravages
- Les monuments historiques superbes et variés qui ont ponctué notre itinéraire
- Un pays attractif pour les enfants, à la fois en raison des visites, mais aussi des paysages et de l'accueil de la population
- La facilité à trouver des lieux de bivouac dans les zones sauvages
- L'accès à des points d'eau et à de petits commerces dans tous les villages
- et beaucoup d'autres encore !
- Les points négatifs :
- Quelques ondées sur le plateau de Sevan, mais bien équipés ça n'est pas un problème
- Difficultés à se ravitailler en matériels/pièces pour le vélo (il suffit de prévoir un minimum de pièces d'usure!)
- Donc, au final, pas grand chose !
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Mais surtout, l'Arménie, c'est un pays au patrimoine incroyable, aux paysages saisissants et grandioses.
C'est un pays à l'histoire mouvementée qui a façonné un peuple doté d'une grande espérance et d'une grande générosité.
Un voyage en Arménie, c'est un voyage qui ne laisse pas indifférent et que l'on garde en mémoire toute sa vie.
N'hésitez pas à me contacter si vous projetez un voyage en Arménie, je vous répondrai avec plaisir!
Merci aux familles TSAGA et Dagicour, à Cansucre et d'autres encore, qui nous ont tant inspirés !
vélo de randonnée
Quand : 01/08/2021
Durée : 21 jours
Durée : 21 jours
Distance globale :
653km
Dénivelées :
+7561m /
-7547m
Alti min/max : 811m/3262m
Carnet publié par Elac
le 24 nov. 2021
modifié le 17 avr. 2022
modifié le 17 avr. 2022
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Vue d'ensemble
Le topo : Plaine de l'Ararat (mise à jour : 22 mars 2022)
Distance section :
168km
Dénivelées section :
+2005m /
-2575m
Section Alti min/max : 811m/1803m
Le compte-rendu : Plaine de l'Ararat (mise à jour : 22 mars 2022)
Depuis Geghard, notre descente se poursuit en direction de la plaine de l’Ararat.
Nous explorons le temple romain de Garni, perché sur un promontoire qui domine de 300 m la rivière Azad en contrebas. Construit au premier siècle après J.-C, il offre, avec ses fines colonnes, un joli contraste avec le reste du patrimoine arménien.
La vue alentour est magnifique: les orgues de basalte qui surplombent la rivière Azad en contrebas, et les montagnes environnantes invitent à la contemplation.
Nous explorons le temple romain de Garni, perché sur un promontoire qui domine de 300 m la rivière Azad en contrebas. Construit au premier siècle après J.-C, il offre, avec ses fines colonnes, un joli contraste avec le reste du patrimoine arménien.
La vue alentour est magnifique: les orgues de basalte qui surplombent la rivière Azad en contrebas, et les montagnes environnantes invitent à la contemplation.
Après les sentiers rugueux des montagnes, la route qui serpente en direction de l’Ararat est un vrai régal. Toute rénovée et roulante, elle nous offre une vue incroyable sur les contreforts des Geghamas : un vrai bonheur !
Il faut juste s'armer d'un peu de patience et de courage pour franchir une jolie et sinueuse petite montée permettant de basculer de la vallée de l'Azad dans la plaine de l'Ararat, et ses superbes plantations irriguées.
Il faut juste s'armer d'un peu de patience et de courage pour franchir une jolie et sinueuse petite montée permettant de basculer de la vallée de l'Azad dans la plaine de l'Ararat, et ses superbes plantations irriguées.
L'arrivée au pied du monastère de Khor Virap et de l'Ararat est un moment extraordinaire. Il y règne une harmonie profonde et ressourçante. Harmonie entre des paysages grandioses et les constructions de l'Homme, au pied d'une montagne "sacrée" qui nous domine du haut de ses 5000 m.
La visite des moindres recoins du monastère passionne les enfants, et nous restons tous des heures en contemplation de ce lieu magique, dans notre bivouac, à quelques mètres du monastère.
Une petite attaque de moustiques et nous voilà sous la tente, la tête encore dans les étoiles. Le lendemain, l'Ararat voisin se dévoile du haut de ses 5000m. La brume s'est levée et la vue sur son sommet enneigé est saisissante.
La visite des moindres recoins du monastère passionne les enfants, et nous restons tous des heures en contemplation de ce lieu magique, dans notre bivouac, à quelques mètres du monastère.
Une petite attaque de moustiques et nous voilà sous la tente, la tête encore dans les étoiles. Le lendemain, l'Ararat voisin se dévoile du haut de ses 5000m. La brume s'est levée et la vue sur son sommet enneigé est saisissante.
Nous reprenons la route, et choisissons de faire un peu de stop pour circuler plus rapidement long de la frontière avec le Nakitchevan, enclave ouest de l'Azerbaidjan, et sur conseil de voyageurs passés là avant nous, afin d'éviter une zone peu sûre.
Nous longeons donc des merlons de protection le long du Nakitchevan, destinés à éviter les tirs de snipers qui prennent régulièrement à partie des soldats arméniens.
Nous longeons donc des merlons de protection le long du Nakitchevan, destinés à éviter les tirs de snipers qui prennent régulièrement à partie des soldats arméniens.
Merlons le long de la frontière
Nous nous installons dans un petit camping agréable au pied du col de Selim, avant de visiter le monastère de Noravank.
Le monastère est superbe, entouré de falaises ocres du même ton. Là encore, nous explorons les endroits étonnants, descendons au fond d'un puits et escaladons les marches acrobatiques qui mènent à l'étage de l'église principale. Les enfants et les parents sont ravis !
Le monastère est superbe, entouré de falaises ocres du même ton. Là encore, nous explorons les endroits étonnants, descendons au fond d'un puits et escaladons les marches acrobatiques qui mènent à l'étage de l'église principale. Les enfants et les parents sont ravis !
