[Italie-Trek] A travers les Dolomites par l'Alta Via N°2
Traversée des Dolomites Italiennes par l'Alta Via N°2 de Bressannone à Feltre en autonomie totale.
Le récit en entier et toutes les photos ainsi que les conseils et le matos, c'est par ici -->http://www.ad-photos.fr/dolomites-italiennes-2015-alta-via-n2-du-nord-au-sud/
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rock climbing
mountaineering
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Guidebook created by carterslap
on 16 Jul 2015
updated on 09 Jan 2016
updated on 09 Jan 2016
Eco travel
Details :
On l'a fait en covoiturage :)
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Global view
Guidebook : Etape 5: Boé - Castiglioni (updated : 23 Aug 2020)
Section distance :
12.3km
Height difference for this section :
+902m /
-1367m
Report : Etape 5: Boé - Castiglioni (updated : 23 Aug 2020)
Malgré la pluie et le stress d’être submergé, la nuit s’est pas trop mal passée. Pour nous en tout cas! On se réveille vers 05h30 sous un ciel dégagé avec le soleil qui se lève au dessus d’une mer de nuage qui envahit les vallées environnantes. C’est féerique! Que du bonheur… C’est pour ça qu’on est là! Pour ces moments là!
La température est glaciale ce matin en revanche, faut dire que l’on est à plus de 2900m, hier on était à 10°C dans la vallée à environ 2000m donc là, je ne préfère pas savoir! On dégaine alors les bonnets et les doudounes! La température doit être proche de 0°C puisque les matelas mouillés de Jérémie et Sandra se figent sur place!
Grâce aux ruissellement de la nuit, notre casserole est déjà toute remplie d’eau, on en profite donc pour petit déjeuner avec. Je pars également avec Géraldine faire quelques photos des environs tellement la lumière est superbe! C’est incroyable, on a l’impression d’être au Nevada dans le grand canyon (en moins rouge je vous l’accorde) Pendant ce temps, Sandra part demander de l’eau au refuge qui est, selon les écriteaux, « no potabile ». Elle demande alors pourquoi elle n’est pas potable, le type lui répond que c’est parce qu’elle n’est pas potable… ok! Merci du renseignement!
Une fois prêt, nous repartons tous les 4 pour l’ascension du Piz Boé, 3125m. On pourrait faire le tour et éviter cette section mais cette variante est absolument à faire, surtout si le temps est clément, et aujourd’hui, le temps est parfait. Nous empruntons donc le sentier qui monte tranquillement dans un pierrier suivi d’une portion équipée de câbles sur quelques mètres. Déjà, le panorama qui s’offre à nous est à couper le souffle. Nous découvrons le massif de Marmolada et son glacier qui s’impose au milieu du paysage. On dirait une énorme coupole de roche et de glace, l’impression est surréaliste… Nous continuons l’ascension par un éperon rocheux puis nous atteignons l’arête faîtière que nous longeons jusqu’au refuge qui culmine au Piz Boé. L’évolution sur la ligne de crête est vraiment plaisante, aérienne, et de part d’autre, la présence constante du vide associé à un paysage de fou.
Arrivée au refuge, nous nous posons prendre un chocolat chaud à l’intérieur. C’est le premier vrai refuge que l’on croise en comparaison des hôtels refuges des jours précédent. Il est tenu par des jeunes qui ne sont pas très aimables… Dommage!
Photo de couple, livraison des provisions du refuge par hélicoptère et l’on attaque la descente. Il commence à y avoir du monde, beaucoup de monde, vraiment trop de monde! Lorsque l’on atteint Forcella Pordoi, ce sont des hordes de randonneurs à la journée qui déboulent, des centaines qui arrivent par salves depuis l’immense téléphérique qui relie le col à Passo Pordoi.
On fait une halte au refuge de Forcella Pordoi où tout le monde est intrigué par la présence d’un gros cochon noir vietnamien ainsi qu’un ptit cochon tout rose! Etant donné que Jérémie et Sandra sont à cours de nourriture, ils doivent se ravitailler. Jérémie pars donc seul trouver un supermarché, il doit atteindre Passo Pordoi puis faire du stop jusqu’au bourg voisin. Pendant ce temps-là, les filles et moi même allons descendre tranquillement et déjeuner en attendant que Jérémie nous rejoigne.
Passo Pordoi est une station de ski, il y quelques hôtels et magasin de souvenirs notamment. J’arrive à me procurer de l’eau à une boulangerie/salon de thé et une fois n’est pas coutume, les vendeuses sont très aimables! Cela fait du bien! On rempli nos gourdes et on commence à grimper pour se trouver un spot sympa pour manger au soleil.
Après manger, on s’octroie une petite sieste au soleil mais elle est de courte durée puisque Jérémie va arriver d’un instant à l’autre. En effet, 10min plus tard, il est de retour et de nouveau remonté contre les Italiens. Et pour cause, il s’est fait arnaqué sur des remontées mécaniques qui auraient dû fonctionner entre midi et deux et c’est seulement des Français et des Allemands qui l’ont pris en stop…
Ils se répartissent la nourriture et nous dit qu’il nous a pris du Speck! Humm, on se le partagera ce soir… puis on repart à travers les pistes de ski pour atteindre un chemin relativement plat et qui fait face au massif de Marmolada. Il y a beaucoup de monde mais le paysage est vraiment splendide!
Depuis quelques jours, une portion du trek nous intrigue enfin surtout Jérémie. En effet, la trace de l’AV2 nous emmène à Castioglioni puis nous contournons le massif de Marmolada par le bas en passant par Malga Ciapela. Il existe cependant une variante qui permet de traverser le massif de part en part, mais il y a une section sur le glacier. La grande question, est-ce qu’il faut du matériel adéquate, type crampons et cordes… Sur les guides, c’est conseillé de prendre du matériel d’Alpinisme et les gardiens de refuge vont également dans ce sens… Bref, c’est un peu le running gag entre nous, « Le glacier, ça passe », ça passe un peu moins quand on voit exactement où l’on devrait passer… Je joue la carte de la prudence et Jérémie restera sage aussi! Tant mieux!
Nous atteignons enfin le refuge de Castiglioni au pied du Marmolada et du lago di Fedaia. La descente était longue et interminable, je suis un peu à bout en arrivant, Géraldine quant à elle gambade! Pour nous c’est la fin de l’étape, d’autant plus que les gardiens du refuge m’ont assuré par mail que l’on peut dormir à proximité. Pour Jérémie et Sandra, c’est une halte. En effet, ils ont avec eux du matériel de via ferrata et ils veulent faire une section qui est un peu plus loin sur le chemin. On se rejoindra demain à Malga Ciapela. On échange numéro de téléphone, on partage le speck puis ils nous quittent. Pendant ce temps, nous allons prendre une bière au refuge puis je vais demander où peut on planter la tente.
Apparemment, c’est pas très clair… Je crois pas qu’il comprenne quelque chose à ce que je leur raconte. Finalement, ils nous disent que l’on peut se mette sur une ptite plateforme en contrebas du refuge. En gros, ils ont pas du tout de terrain pour planter les tentes mais bon on a quand même un endroit où dormir et face au Marmolada! C’est parfait!
La température est glaciale ce matin en revanche, faut dire que l’on est à plus de 2900m, hier on était à 10°C dans la vallée à environ 2000m donc là, je ne préfère pas savoir! On dégaine alors les bonnets et les doudounes! La température doit être proche de 0°C puisque les matelas mouillés de Jérémie et Sandra se figent sur place!
Grâce aux ruissellement de la nuit, notre casserole est déjà toute remplie d’eau, on en profite donc pour petit déjeuner avec. Je pars également avec Géraldine faire quelques photos des environs tellement la lumière est superbe! C’est incroyable, on a l’impression d’être au Nevada dans le grand canyon (en moins rouge je vous l’accorde) Pendant ce temps, Sandra part demander de l’eau au refuge qui est, selon les écriteaux, « no potabile ». Elle demande alors pourquoi elle n’est pas potable, le type lui répond que c’est parce qu’elle n’est pas potable… ok! Merci du renseignement!
Une fois prêt, nous repartons tous les 4 pour l’ascension du Piz Boé, 3125m. On pourrait faire le tour et éviter cette section mais cette variante est absolument à faire, surtout si le temps est clément, et aujourd’hui, le temps est parfait. Nous empruntons donc le sentier qui monte tranquillement dans un pierrier suivi d’une portion équipée de câbles sur quelques mètres. Déjà, le panorama qui s’offre à nous est à couper le souffle. Nous découvrons le massif de Marmolada et son glacier qui s’impose au milieu du paysage. On dirait une énorme coupole de roche et de glace, l’impression est surréaliste… Nous continuons l’ascension par un éperon rocheux puis nous atteignons l’arête faîtière que nous longeons jusqu’au refuge qui culmine au Piz Boé. L’évolution sur la ligne de crête est vraiment plaisante, aérienne, et de part d’autre, la présence constante du vide associé à un paysage de fou.
Arrivée au refuge, nous nous posons prendre un chocolat chaud à l’intérieur. C’est le premier vrai refuge que l’on croise en comparaison des hôtels refuges des jours précédent. Il est tenu par des jeunes qui ne sont pas très aimables… Dommage!
Photo de couple, livraison des provisions du refuge par hélicoptère et l’on attaque la descente. Il commence à y avoir du monde, beaucoup de monde, vraiment trop de monde! Lorsque l’on atteint Forcella Pordoi, ce sont des hordes de randonneurs à la journée qui déboulent, des centaines qui arrivent par salves depuis l’immense téléphérique qui relie le col à Passo Pordoi.
On fait une halte au refuge de Forcella Pordoi où tout le monde est intrigué par la présence d’un gros cochon noir vietnamien ainsi qu’un ptit cochon tout rose! Etant donné que Jérémie et Sandra sont à cours de nourriture, ils doivent se ravitailler. Jérémie pars donc seul trouver un supermarché, il doit atteindre Passo Pordoi puis faire du stop jusqu’au bourg voisin. Pendant ce temps-là, les filles et moi même allons descendre tranquillement et déjeuner en attendant que Jérémie nous rejoigne.
Passo Pordoi est une station de ski, il y quelques hôtels et magasin de souvenirs notamment. J’arrive à me procurer de l’eau à une boulangerie/salon de thé et une fois n’est pas coutume, les vendeuses sont très aimables! Cela fait du bien! On rempli nos gourdes et on commence à grimper pour se trouver un spot sympa pour manger au soleil.
Après manger, on s’octroie une petite sieste au soleil mais elle est de courte durée puisque Jérémie va arriver d’un instant à l’autre. En effet, 10min plus tard, il est de retour et de nouveau remonté contre les Italiens. Et pour cause, il s’est fait arnaqué sur des remontées mécaniques qui auraient dû fonctionner entre midi et deux et c’est seulement des Français et des Allemands qui l’ont pris en stop…
Ils se répartissent la nourriture et nous dit qu’il nous a pris du Speck! Humm, on se le partagera ce soir… puis on repart à travers les pistes de ski pour atteindre un chemin relativement plat et qui fait face au massif de Marmolada. Il y a beaucoup de monde mais le paysage est vraiment splendide!
Depuis quelques jours, une portion du trek nous intrigue enfin surtout Jérémie. En effet, la trace de l’AV2 nous emmène à Castioglioni puis nous contournons le massif de Marmolada par le bas en passant par Malga Ciapela. Il existe cependant une variante qui permet de traverser le massif de part en part, mais il y a une section sur le glacier. La grande question, est-ce qu’il faut du matériel adéquate, type crampons et cordes… Sur les guides, c’est conseillé de prendre du matériel d’Alpinisme et les gardiens de refuge vont également dans ce sens… Bref, c’est un peu le running gag entre nous, « Le glacier, ça passe », ça passe un peu moins quand on voit exactement où l’on devrait passer… Je joue la carte de la prudence et Jérémie restera sage aussi! Tant mieux!
Nous atteignons enfin le refuge de Castiglioni au pied du Marmolada et du lago di Fedaia. La descente était longue et interminable, je suis un peu à bout en arrivant, Géraldine quant à elle gambade! Pour nous c’est la fin de l’étape, d’autant plus que les gardiens du refuge m’ont assuré par mail que l’on peut dormir à proximité. Pour Jérémie et Sandra, c’est une halte. En effet, ils ont avec eux du matériel de via ferrata et ils veulent faire une section qui est un peu plus loin sur le chemin. On se rejoindra demain à Malga Ciapela. On échange numéro de téléphone, on partage le speck puis ils nous quittent. Pendant ce temps, nous allons prendre une bière au refuge puis je vais demander où peut on planter la tente.
Apparemment, c’est pas très clair… Je crois pas qu’il comprenne quelque chose à ce que je leur raconte. Finalement, ils nous disent que l’on peut se mette sur une ptite plateforme en contrebas du refuge. En gros, ils ont pas du tout de terrain pour planter les tentes mais bon on a quand même un endroit où dormir et face au Marmolada! C’est parfait!