Une rivière peut en cacher une autre

Je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit ! Deux facteurs ont joué :

• la chaleur ! Alors la fin octobre approche, les températures sont si douces... et tout aussi étonnant de se dire qu'il faisait bien plus froid il y a 3 semaines dans le Jura !
• l'excitation ! J'avoue avoir bien hâte de voguer sur la Drôme maintenant que je suis à côté et qu'elle est navigable !

Je me lève donc la tête dans le pâté, mais si heureux d'embarquer sur un sixième cours d'eau ! Avec des navigations si différentes à chaque fois. J'ai l'impression que ce voyage pourrait s'éterniser ainsi, l'automne tardant à s'installer. Mais toute bonne chose a une fin, et mon vélo commence à présenter quelques signes de faiblesse : j'envisage de terminer à Crest, où je pourrai rendre visite aux ateliers de Mekong, berceau de mon packraft. C'est donc parti pour une dernière fabuleuse journée de navigation sur cette belle Drôme automnale, seul au monde !

Arrivé à Crest, je débarque, regroupe mes affaires et... je me rends compte que j'ai fait l'erreur la plus élémentaire du bikeraft : j'ai oublié mon axe de roue arrière sur l'embarquement ce matin ! La fatigue ? L'euphorie de naviguer la Drôme ? Quelle que soit la raison, voilà un bon alibi pour terminer ce chouette voyage ! Dans l'impossibilité de rouler, je rejoins les ateliers de Mekong à pied, non loin de mon débarquement heureusement. Le lendemain, je rentre chez moi en train. Le train est direct, mais je descends à Die pour aller chercher mon axe de roue... que je retrouve exactement où je l'ai laissé la veille ! Et je retourne en gare de Die, pour prendre le train suivant et poursuivre mon retour. Une bien belle boucle de bouclée