Seul dans la nuit polaire
Récit d'aventure vécue
Octobre 2002, nord du Canada, au-delà des 75° de latitude, le soleil disparaît pour la dernière fois de l’année. Stéphane Lévin s’apprête à passer cinq mois dans l’obscurité de la nuit polaire, seul avec deux chiens, dans une cabane en bois. Le but de cette aventure est double : étudier, au moyen de protocoles médicaux, les réactions de l’organisme face aux conditions extrêmes ; et observer l’environnement arctique dont certains aspects sont encore méconnus. Cet aventurier, habitué des raids et des voyages tous azimuts, nous livre ici le récit de son incroyable hiver : stress permanent lié à la présence d’ours polaires, thermomètre en chute continuelle (il fera jusqu’à –30° dans la cabane au plus fort de l’hiver), baisses de vigilance ou encore chute dans un lac gelé.
Son expérience prend fin le 17 février 2003, après 121 "jours" d’obscurité. Pendant cette longue nuit, à aucun moment, la volonté de Stéphane Lévin ne faiblira. Son livre nous rappelle avec force que l’exploration n’est pas une notion périmée, mais une aventure moderne et intense.
Son expérience prend fin le 17 février 2003, après 121 "jours" d’obscurité. Pendant cette longue nuit, à aucun moment, la volonté de Stéphane Lévin ne faiblira. Son livre nous rappelle avec force que l’exploration n’est pas une notion périmée, mais une aventure moderne et intense.
Seul dans la nuit polaire, de De Stéphane Lévin
Ed. Arthaud. Collection Société des Explorateurs Français. 312 pages, 20 €.
Critique d’Olivia Dupuy