4 invités en ligne

Norvège à vélo entre père et fils

par Nicolas Gillig
14 mars
48 lecteurs

Ne parlez pas de vieillesse à Nicolas ! Plus les années passent, plus il se lance des défis sportifs, à roller ou à ski de fond. Alors quand son fils l’invite à le rejoindre en Norvège pour un pèlerinage à vélo sur les lieux où il a vécu il y a trente ans, il ne tergiverse pas longtemps. Récit d’un voyage plongé dans les souvenirs.

 

Un homme heureux. « Le bonheur ne vient pas à ceux qui l’attendent assis. » (Baden Powell) Quoique, sur une selle de vélo...
Un homme heureux. « Le bonheur ne vient pas à ceux qui l’attendent assis. » (Baden Powell) Quoique, sur une selle de vélo...
Les trois mousquetaires. Ces deux-là, je les ai plus souvent vus de dos que de face !
Les trois mousquetaires. Ces deux-là, je les ai plus souvent vus de dos que de face !

« On n’est jamais trop vieux pour tenter quelque chose de stupide ». Cette petite phrase que m’avait transmise ma coéquipière du club de roller lors de ma première participation aux 24 H rollers du Mans en solo il y a dix ans, continue de m’accompagner. Je me la suis même appropriée en remplaçant « stupide » par « utopique », qui me correspond plus et pour décrire ce qui nous pousse parfois à entreprendre, sans trop y réfléchir, des choses pouvant paraître insensées, mais qui nous ouvrent à de grands horizons. Cette fois, il s’agit d’une cyclorandonnée en Norvège.

Retour en terre (in)connue

Cela faisait trente ans que je n’étais pas revenu en Norvège. En 1994, je quittais avec mon épouse et nos trois enfants la région de Stavanger où nous avions vécu cinq ans, tous deux instituteurs dans une école française. Y revenir figurait en bonne place sur ma bucket list, rédigée à l’aube de mes 70 ans dans le but de ressortir des tiroirs tous ces projets un peu fous, voire irréalistes, et d’autres, sans doute moins utopiques, qui m’avaient un jour traversé l’esprit. Alors quand mon fils Ronan, qui travaillait cet été-là dans les îles Lofoten, m’invita à le rejoindre pour rallier Oslo depuis Bergen à vélo (voir la carte), je n’ai pas hésité longtemps. Et c’est avec une émotion non dissimulée que je pose à nouveau mes pas en Scandinavie, faisant resurgir dans ma mémoire les magnifiques moments de nos jeunes années passées dans ce pays que j’ai tant aimé, à peu près à l’âge et avec la même vigueur que Ronan en cet été 2024. Tout un symbole…

... et la suite ?