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Traverser l'arc alpin en parapente

par Gaël Meunier
19 sept.
mis à jour 04 nov.
254 lecteurs

Envolée alpine

Le parapente est un formidable compagnon d’itinérance, à condition d’aimer (aussi) marcher. Grimper, voler, bivouaquer, c’est la règle de trois du vol-bivouac, et à ce petit jeu, Gaël est un as. Il a ainsi survolé l’arc alpin, de la Slovénie au sud de la France.

La patate et le sourire. Une devise que j’applique même en vol.
La patate et le sourire. Une devise que j’applique même en vol.
Carte : Philippe Gady. Les 5 itinéraires correspondent aux récits publiés dans Carnets d'Aventures 77.
Carte : Philippe Gady. Les 5 itinéraires correspondent aux récits publiés dans Carnets d'Aventures 77.

Gaël est un puriste du vol-bivouac : pas de transport, juste son aile et ses muscles. Depuis quelques années, le parapente fait partie de toutes ses aventures. La traversée des Alpes est son premier grand voyage réussi dans ce format. Nous lui avons demandé de nous raconter les coulisses de ce périple, sa façon de voir les choses, ses sensations et impressions.

Qui es-tu et comment fais-tu pour partir dans de longues aventures ?

J’ai 27 ans et suis un entrepreneur dans l’âme. Depuis mes jeunes années de scoutisme, j’aime la vie au grand air, mais j’ai véritablement mis un pied dans l’aventure nature à ma sortie d’école d’ingénieur. Avec trois amis, nous avons effectué de beaux périples pendant notre année de césure : Lyon-Istanbul à vélo, trois semaines de ski de randonnée nordique au Sarek, et un mois à pied entre Albanie, Macédoine et Grèce. Aujourd’hui, mon activité professionnelle commence à prendre forme et j’aime dire que j’ai trois métiers. Entrepreneur d’un côté, je commence à organiser des événements dans le milieu de l’aventure. En parallèle, je réalise moi-même des expéditions qui donnent lieu à des documentaires et conférences pour parler d’audace, d’optimisme et de résilience. Mon temps s’organise donc autour de ces trois activités et dans l’idéal, j’essaye de partir entre deux et quatre mois par an à l’aventure.

... et la suite ?