De la vallée des Roses à la vallée Heureuse...
Trek de 6 jours de Bou Taghrar à Agouti (Aït Boughemez), soit une traversée sud-nord de l'Atlas marocain, via le sommet du M'Goun. Carnet de route à 4 mains, retranscrit ici avec quelques images.
Quand : 23/05/2014
Durée : 6 jours
Durée : 6 jours
Distance globale :
98.6km
Dénivelées :
+4110m /
-3924m
Alti min/max : 1594m/3970m
Carnet publié par karukera
le 02 janv. 2017
modifié le 16 janv. 2020
modifié le 16 janv. 2020
1468 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : M'Goun et Tarkeddit (mise à jour : 02 janv. 2017)
Distance section :
19.5km
Dénivelées section :
+1508m /
-1309m
Section Alti min/max : 2721m/3970m
Le compte-rendu : M'Goun et Tarkeddit (mise à jour : 02 janv. 2017)
Samedi 31 mai : A l'assaut du M'Goun.
Le jour commence à se lever tranquillement...
Bon, ce n'était effectivement pas à 15 minutes, mais à bien 1h15, pour la bifurcation col muletier/montée M'Goun... Un endroit avec de l'eau et de beaux emplacements de bivouac. Dommage. Bref.
Le jour commence à se lever tranquillement...
Bon, ce n'était effectivement pas à 15 minutes, mais à bien 1h15, pour la bifurcation col muletier/montée M'Goun... Un endroit avec de l'eau et de beaux emplacements de bivouac. Dommage. Bref.
Montée. La pente est bien raide et nous prenons vite de l'altitude.
Dromadaires. Eboulis. Edouard se demande si on approche du col à 2900, heureusement on est plutôt déjà à 3500! L'altitude se fait sentir...
Les pierriers commencent déjà à me soûler (et c'est pas fini!). La pente devient vraiment très raide, le souffle s'accélère, galère pour mettre un pied devant l'autre...
Les derniers 300m, dans les éboulis, sont épuisant.
On atteint enfin la crête, claqués. La vue est inimaginable, je suis rincé mais ravi.
Le sommet est tout prêt.
Dromadaires. Eboulis. Edouard se demande si on approche du col à 2900, heureusement on est plutôt déjà à 3500! L'altitude se fait sentir...
Les pierriers commencent déjà à me soûler (et c'est pas fini!). La pente devient vraiment très raide, le souffle s'accélère, galère pour mettre un pied devant l'autre...
Les derniers 300m, dans les éboulis, sont épuisant.
On atteint enfin la crête, claqués. La vue est inimaginable, je suis rincé mais ravi.
Le sommet est tout prêt.
Et voilà, on y est! 2ème plus haut sommet de l'Atlas. On enfile tout ce qu'on peut, il fait un froid de canard. Cercle de cailloux et fanions tibétains dans le vent.
Puis 3km de crête en alignant un pied devant l'autre en silence (montagnes russes...), puis on reste en crête, snobant le sentier bien tracé en contrebas, histoire de se rajouter le mini-sommet en bonus...On aperçoit le refuge en bas, tout là bas, avec sa petite prairie autour de la source. Objectif en vue, et ça, ça vaut tout l'or du monde!
Débaroulade dans un peu de neige et dans les éboulis (bien plus rigolos à descendre qu'à monter!) : 2h plus tard on retrouve Saïd au refuge de la Tarkeddit.
La prairie est envahie de mules et moutons, et les tentes berbères de 2 groupes donnent des airs d'ailleurs à ce bout de montagne marocaine.
Le tajine d'après la sieste passe très bien (œufs-oignons-carottes + pain). Thé à la menthe (hé!). Au revoir Saïd, repli dans la tente. Il est 20h, mais c'était une dure journée!
Débaroulade dans un peu de neige et dans les éboulis (bien plus rigolos à descendre qu'à monter!) : 2h plus tard on retrouve Saïd au refuge de la Tarkeddit.
La prairie est envahie de mules et moutons, et les tentes berbères de 2 groupes donnent des airs d'ailleurs à ce bout de montagne marocaine.
Le tajine d'après la sieste passe très bien (œufs-oignons-carottes + pain). Thé à la menthe (hé!). Au revoir Saïd, repli dans la tente. Il est 20h, mais c'était une dure journée!