En kayak de mer de la Loire à la Manche !
En kayak de mer de la Loire à la Manche !
Périple au fil de la Loire, depuis Aurec-sur-Loire (43) jusqu'à l'estuaire à Saint-Brévin-les-Pins (44) puis le long des côtes bretonnes jusqu'à Cancale (35).
Du 16 mai 2018 au 02 juillet 2018
48 jours en solo pour un peu plus de 1600 kilomètres parcourus.
Périple au fil de la Loire, depuis Aurec-sur-Loire (43) jusqu'à l'estuaire à Saint-Brévin-les-Pins (44) puis le long des côtes bretonnes jusqu'à Cancale (35).
Du 16 mai 2018 au 02 juillet 2018
48 jours en solo pour un peu plus de 1600 kilomètres parcourus.
When : 5/16/18
Length : 48 days
Length : 48 days
Total distance :
1698km
Height difference :
+5692m /
-5700m
Alti min/max : -99m/493m
Guidebook created by Rikou
on 22 Jul 2018
updated on 04 Aug 2018
updated on 04 Aug 2018
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Global view
Guidebook : Jour 26 - 10/06/2018 (updated : 02 Aug 2018)
Section distance :
42km
Height difference for this section :
-2m
Section Alti min/max : 4m/4m
Report : Jour 26 - 10/06/2018 (updated : 02 Aug 2018)
10 juin 2018
Première journée où j'en ai vraiment bavé. La houle d'ouest a dominé le débat et je me suis pris plusieurs averses.
C'était supportable jusqu'à la pointe de Penmarc'h. J'ai admiré le phare d'Eckmülh tranquillement, sous la pluie, sans même soupçonner le défi qui m'attendait jusqu'à Saint-Guénolé.
Une grosse houle, des vagues énormes qui arrivaient par trois-quart arrière, le kayak qui partait en surf... Cela a été très dur physiquement et mentalement.
Avant d'attaquer la baie d'Audierne, j'ai mangé un bout et repris mes esprits à quelques encablures de la plage de Porz Carn, où la houle n'avait pas trop d'effet. Je ne sentais plus mes épaules, les abdos et les poignets étaient en feu. J'avais tellement forcé que cela m'avait filé la nausée et complètement vidé. Cela a été très dur de repartir après ça.
Mais naviguer le long des plage de la baie d'Audierne a également été très éprouvant. La houle d'ouest générait des séries de grosses vagues qui finissaient avec fracas en gros rouleaux. Situation idéale pour les surfeurs mais pas pour les kayakistes. Parfois les crêtes écumantes des vagues surgissaient d'un coup à quelques mètres du kayak. A plusieurs reprises il s'en est fallu de peu que je me fasse happer.
Pour finir, le port que j'avais choisi pour atterrir n'était pas accessible, j'ai donc "beaché" comme j'ai pu en me lançant dans les rouleaux qui déferlaient sur la plage.
Ce qui devait arriver, arriva. J'ai cabané et je me suis retrouvé la tête sous l‘eau, à l‘envers. Quand j'ai émergé il y avait mes tongues qui flottaient à côté de mon écope et de l‘autre côté, la casquette de NC. Et moi au milieu.
Après avoir pris deux rouleaux dans la tronche, j'ai réussi à rester debout... J‘avais pied !
J‘ai ramené le kayak jusqu'à la plage de galets qui était à dache vu que c‘était marée basse.
Pour la peine, remis de mes émotions, je me suis envoyé une assiette de moules frites au resto du coin le Penn ar bed (avec une binouze bien entendu).
Première journée où j'en ai vraiment bavé. La houle d'ouest a dominé le débat et je me suis pris plusieurs averses.
C'était supportable jusqu'à la pointe de Penmarc'h. J'ai admiré le phare d'Eckmülh tranquillement, sous la pluie, sans même soupçonner le défi qui m'attendait jusqu'à Saint-Guénolé.
Une grosse houle, des vagues énormes qui arrivaient par trois-quart arrière, le kayak qui partait en surf... Cela a été très dur physiquement et mentalement.
Avant d'attaquer la baie d'Audierne, j'ai mangé un bout et repris mes esprits à quelques encablures de la plage de Porz Carn, où la houle n'avait pas trop d'effet. Je ne sentais plus mes épaules, les abdos et les poignets étaient en feu. J'avais tellement forcé que cela m'avait filé la nausée et complètement vidé. Cela a été très dur de repartir après ça.
Mais naviguer le long des plage de la baie d'Audierne a également été très éprouvant. La houle d'ouest générait des séries de grosses vagues qui finissaient avec fracas en gros rouleaux. Situation idéale pour les surfeurs mais pas pour les kayakistes. Parfois les crêtes écumantes des vagues surgissaient d'un coup à quelques mètres du kayak. A plusieurs reprises il s'en est fallu de peu que je me fasse happer.
Pour finir, le port que j'avais choisi pour atterrir n'était pas accessible, j'ai donc "beaché" comme j'ai pu en me lançant dans les rouleaux qui déferlaient sur la plage.
Ce qui devait arriver, arriva. J'ai cabané et je me suis retrouvé la tête sous l‘eau, à l‘envers. Quand j'ai émergé il y avait mes tongues qui flottaient à côté de mon écope et de l‘autre côté, la casquette de NC. Et moi au milieu.
Après avoir pris deux rouleaux dans la tronche, j'ai réussi à rester debout... J‘avais pied !
J‘ai ramené le kayak jusqu'à la plage de galets qui était à dache vu que c‘était marée basse.
Pour la peine, remis de mes émotions, je me suis envoyé une assiette de moules frites au resto du coin le Penn ar bed (avec une binouze bien entendu).