Ma 1ère itinérance hivernale (Haute Route des Escartons)
Diagnostiqué porteur de la maladie de Crohn en 2012, j’ai décidé de changer de rythme de vie et voyage désormais, à pieds ou à vélo, seul sur les routes. Après plusieurs itinérances estivales et des randonnées à la journée en milieu enneigé, j’avais envie de combiner les deux pour pratiquer l’itinérance hivernale en autonomie. C’est cette première expérience que je souhaite partager avec vous, sans filtre sur les bons moments comme les moins bons. C’est parti, on embarque dans les Alpes sur la Haute Route des Escartons pour relier les vallées du Queyras, de Cervières, de la Haute Vallée de Susa et de la Clarée ! ![:)](/assets/emoticons/smile.png)
Lien vers le film : https://www.facebook.com/72rayonsdespoir/videos/716666245817661/
Ma page Facebook « 72 rayons d’espoir contre la maladie de Crohn » c’est le récit d’itinérances à pied, à vélo, passées et à venir, dont le prochain défi : la Laponie
![:)](/assets/emoticons/smile.png)
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randonnée/trek
raquettes
/
Quand : 15/02/2020
Durée : 8.5 jours
Durée : 8.5 jours
Distance globale :
119km
Dénivelées :
+5247m /
-5668m
Alti min/max : 1351m/2495m
Carnet publié par JB_Dijon
le 25 févr. 2020
modifié le 20 juin 2020
modifié le 20 juin 2020
Mobilité douce
Précisions :
Train jusqu'à la gare de Mont Dauphin Guillestre puis Bus ligne S27 jusqu'à Saint-Veran avec changement à Ville Veille (toujours S27). Les 2 cars s'attendent.
Retour par la gare de Briançon.
Coup de coeur !
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Vue d'ensemble
Le topo : J5&J6 (mise à jour : 20 juin 2020)
Description :
J5. Col d'Izoard => Cervières
J6. Cervières => Refugio Maurino (Italie)
J6. Cervières => Refugio Maurino (Italie)
Le compte-rendu : J5&J6 (mise à jour : 20 juin 2020)
"Hiiiii"... Réveil en sursaut, non je ne rêve pas, un animal est tout proche. "Hiiiii"... cette fois-ci c'est sûr, il rôde autour de la tente. Papam Papam, mon rythme cardiaque s'élève. Vitesse grand V j’échafaude un plan avec les moyens du bord : enfiler les chaussures, allumer ma frontale, brandir ma pelle. Ce ne sera pas la peine, il semble être déjà parti. Dans la précipitation ma cagoule et mon tour de cou ont touché la paroi humide de la tente, mouillés ils ont perdu leur pouvoir isolant. Je garde cette expérience à l'esprit, car elle illustre à quel point une situation en hiver peut très vite dégénérer par des conséquences en cascade. Pour avoir vécu à plusieurs reprises des phénomènes similaires, je m'efforce de rester attentif à chacun de mes gestes. Tout particulièrement lorsque le froid, la fatigue et l'obscurité s'invitent au bivouac du soir me rendant maladroit et aggravant d'autant toute erreur. Le jour levé, je descends en fond de vallée et croise sur mon chemin la ferme d'un petit producteur local, l'occasion de me ravitailler en bon pâté et saucisson d'agneau. La fatigue est profonde, les prémices des désagréments et du mal de ventre de ces derniers jours se sont accentués. L'essai, à ma demande d'un traitement thérapeutique allégé y est peut-être pour quelque chose, mais mes erreurs de débutant ne sont pas sans effet et je commence à les cerner. Je les partage tout particulièrement pour ceux qui seraient intéressés pour se lancer dans l'itinérance hivernale :
- Pour le bivouac j'ai sous-estimé l'énergie à y déployer et le temps de manipulation-repas (au mieux 2h30 matin, 2h30 soir).
- Compte tenu des journées raccourcies d'hiver et du temps passé au bivouac, mes étapes en raquettes de 18-22 kms / 500-1000 mètres de dénivelé sont trop ambitieuses pour les heures de marche qu'il me reste
- Enfin THE BIG ERROR, focalisé sur l'appréhension de ce nouveau milieu et sur la volonté de faire l'étape complète, je me suis sous-alimenté. La carence a été amplifiée par le froid qui réclame plus de calories qu'à l'ordinaire. Donc en hiver : Vive le gras et le sucre, il n'y a pas d'heure pour en manger![:)](/assets/emoticons/smile.png)
Il est midi passé, je fais un point cartographique à Cervières : 2 cols à franchir avant la nuit ce serait risqué de s'y engager, la zone enclavée ne m'inspire pas pour planter la tente, et comme de toute façon je suis épuisé et que plus rien ne va, voilà ma chance (!) : c'est le moment de m’octroyer la journée de repos que j'avais incluse dans l'élaboration de mon programme. Finalement ce ne sera pas une journée de repos, mais deux nuits au chaud à deux superbes adresses : la maison d'hôtes chez Cathy à Cervières et le refuge Maurino en Italie. J'ai particulièrement aimé le trajet entre Cervières et Maurino, mais ma publication est déjà trop longue, je vous laisse donc en juger par les photos
Si tout va bien, demain je remets ma tente en service.
Lien vers le film : https://www.facebook.com/72rayonsdespoir/videos/716666245817661/
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- Pour le bivouac j'ai sous-estimé l'énergie à y déployer et le temps de manipulation-repas (au mieux 2h30 matin, 2h30 soir).
- Compte tenu des journées raccourcies d'hiver et du temps passé au bivouac, mes étapes en raquettes de 18-22 kms / 500-1000 mètres de dénivelé sont trop ambitieuses pour les heures de marche qu'il me reste
- Enfin THE BIG ERROR, focalisé sur l'appréhension de ce nouveau milieu et sur la volonté de faire l'étape complète, je me suis sous-alimenté. La carence a été amplifiée par le froid qui réclame plus de calories qu'à l'ordinaire. Donc en hiver : Vive le gras et le sucre, il n'y a pas d'heure pour en manger
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Il est midi passé, je fais un point cartographique à Cervières : 2 cols à franchir avant la nuit ce serait risqué de s'y engager, la zone enclavée ne m'inspire pas pour planter la tente, et comme de toute façon je suis épuisé et que plus rien ne va, voilà ma chance (!) : c'est le moment de m’octroyer la journée de repos que j'avais incluse dans l'élaboration de mon programme. Finalement ce ne sera pas une journée de repos, mais deux nuits au chaud à deux superbes adresses : la maison d'hôtes chez Cathy à Cervières et le refuge Maurino en Italie. J'ai particulièrement aimé le trajet entre Cervières et Maurino, mais ma publication est déjà trop longue, je vous laisse donc en juger par les photos
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