Rando bivouac Cerces Thabor

L'été indien cette année s'accompagne de températures particulièrement élevées si bien que mi-octobre à 2600 m d'altitude, la nuit est douce et sèche.
Au matin, notre matériel est quasiment sec.
Nous admirons la lente arrivée du soleil tout en sirotant un thé bien chaud. Dans l'air calme et limpide du levant, le lac offre un miroir parfait aux cimes alentour, c'est un régal pour les yeux.

Nous avons pris notre temps pour laisser le soleil nous baigner de son doux rayonnement. Le campement est replié et nous nous mettons en chemin. Un peu plus haut, nous rencontrons une poignée d'autres personnes autour de leurs tentes, l'une d'elles s'est levée très tôt pour aller admirer le lever de soleil depuis la cime du mont Thabor. C'est aussi là-haut que nous nous dirigeons. Je ne suis montée que deux fois sur ce très beau sommet (VTT BUL, ski, et parapente, comme je l'explique dans l'introduction de ce carnet) et je suis ravie de venir à nouveau admirer les incroyables nuances colorimétriques des montagnes de ce secteur ! Les ocres côtoient le carmin en passant par milles nuances de pourpre ou d'anthracite.
Le plateau sommital a toujours sa superbe allure lunaire. Nous nous rendons tout au bout pour admirer la vue et faire un petit selfie quelque 12 années après notre passage ici à VTT BUL !

Pour la descente, nous optons pour un itinéraire de crête permettant de faire une boucle, d'apprécier la vue sur la vallée de Valmeinier et la Savoie, et de visiter de nouveaux lacs une fois de retour dans la haute Vallée de la Clarée ! Décidément nous en prenons plein les yeux à chaque instant.

Nous revoici dans la haute vallée de la Clarée, nous longeons encore de jolis lacs (Muandes, Rond, Long) aux milles reflets ! Il reste mine de rien de la distance à parcourir. Les conditions sont vraiment idéales, quel été indien incroyable ! En arrivant aux abord du parking bordant le refuge Laval, le nombre de véhicules garés nous confirme que nous ne sommes pas les seuls à apprécier les conditions et les lieux, et aussi que nous sommes dimanche.
La dernière partie, entre Laval et le parking au pied de Ricou, se fait sur un bucolique sentier qui longe la Clarée. Changement d'ambiance mais tout aussi joli !
Arrivés au parking, nous nous réjouissons et salivons à l'idée de déguster les succulentes tartes aux myrtilles de la boulangerie de Névache. Nous commettons néanmoins une erreur fatidique : prendre le temps de nous baigner dans la rivière. En arrivant à Névache, nous croisons des personnes portant une boite de tarte à la main et marchons le sourire aux lèvres en direction de la source. Quel désarroi lorsque nous constatons que la boulangerie a été dévalisée et que le café qui annonce tartes et douceurs sur sa carte est en train de fermer !
Nous repartons cependant nourris des nombreuses beautés de la nature admirées tout au long du week-end. Nous reviendrons !