West Coast trail - sentier de la Côte Ouest
Trek en famille sur le chemin côtier le plus connu de l'ile de Vancouver : 7 jours en autonomie le long du Pacifique de Bamfield à Port Renfrew. On y pense depuis deux ans, on s'entraine depuis le début de l'année, on le prépare depuis quinze jours.
Départ de Vancouver le 1er juin
Départ de Vancouver le 1er juin
Quand : 01/06/2018
Durée : 7 jours
Durée : 7 jours
Carnet publié par Bill Bennett
le 27 mai 2018
modifié le 30 juin 2018
modifié le 30 juin 2018
Mobilité douce
Précisions :
Il y a des bus de Victoria et de Nanaimo jusqu'à Port Renfrew. Le coût des billets est assez élevé.
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : 2ème jour Michigan Creek aux chutes Tsusiat (mise à jour : 30 juin 2018)
Nous sommes réveillés à 6 h 30. La météo est un peu grise mais le ciel est bleu au large, qui nous laisse espérer une belle journée ensoleillée. Ce sera le cas surtout l’après-midi.
Premier événement du matin, l’apparition d’une hermine vient égailler notre petit déjeuner. Elle vaque tranquillement à ses occupations sans crainte, cherchant sa nourriture au bord de l’eau. Nous retrouverons toute la semaine sur les plages et le sentier cette espèce qui semble bien débonnaire.
Ensuite, ce sont nos copines infirmières qui attirent notre attention : à l’autre bout de la plage, un ours se promène et reste bien à l’écart de l’agitation du camp. Il est environ à 100 m. Ce sera la seule rencontre de la semaine avec le mammifère.
Le temps de petit-déjeuner, de profiter du paysage marin et de ranger nos affaires, nous partons à 10 h.
Aujourd’hui, Nous allons cheminer essentiellement sur la plage, accompagnés par le vol des goélands, avec le franchissement de trois cours d’eau. Le premier est facile : nous avançons sur les pierres à l’embouchure. Le second est plus ardu et le choix est simple : passer sur un tronc d’arbre un peu étroit ou retirer les chaussures et traverser pieds nus à gué. Avec des options différentes, tout le monde se retrouve en face sans problème.
Aujourd’hui, Nous allons cheminer essentiellement sur la plage, accompagnés par le vol des goélands, avec le franchissement de trois cours d’eau. Le premier est facile : nous avançons sur les pierres à l’embouchure. Le second est plus ardu et le choix est simple : passer sur un tronc d’arbre un peu étroit ou retirer les chaussures et traverser pieds nus à gué. Avec des options différentes, tout le monde se retrouve en face sans problème.
Entretemps, nous avons pu regarder la chaudière - toujours présente sur la plage et bien rouillée - du Michigan, bateau échoué en 1893, et aussi le balai des petits crabes et les tests d’oursins très nombreux et souvent parfaitement conservés. Mais tout ramassage est interdit dans la réserve…
A midi, nous déjeunons dans un autre camp vidé de ses occupants nocturnes. Après une série d’échelles dont la plus haute avait 42 barreaux, nous voici devant le premier bac à câble (nacelle suspendue à un câble et que l’on actionne avec une corde, c’est quand même un peu physique)
Le parcours alterne ensuite entre la forêt et la corniche avec de très jolies vues sur l’océan.
Le parcours alterne ensuite entre la forêt et la corniche avec de très jolies vues sur l’océan.
Nous croisons dans les bois une bien étrange machine, vestige d’un temps où la forêt a été exploitée.
Apparaissent enfin les dernières échelles qui vont nous permettre de rejoindre la plage.
Nous arrivons à 17 h 30 parmi les premiers au camp et pouvons choisir un emplacement très sympa.
Après les occupations habituelles de l’installation des tentes et tout ce qui suit, nous prenons le temps de préparer un feu avec les bois flottés échoués sur la plage. Ce fut une très bonne journée.
Après les occupations habituelles de l’installation des tentes et tout ce qui suit, nous prenons le temps de préparer un feu avec les bois flottés échoués sur la plage. Ce fut une très bonne journée.