Les normes européennes pour les casques de sports nature : EN 12492 pour les sports de montagne, EN 1078 pour les vélos / VTT et autres engins à roulette mus par la force musculaire, EN 1384 pour l’équitation, EN 1385 pour les sports d’eaux vives (canoë / rafting / kayak / hydrospeed), EN 1077 pour le ski , EN 966 pour le parapente.
(Voir notre test comparatif de casques multinormes).
Petite note sur les normes. On voit souvent en parapente ou à ski de rando des personnes utilisant des casques de montagne, il se trouve que ces casques, « purs » montagne ne sont souvent pas adaptés pour absorber l’énergie de chutes qui vont toucher les zones périphériques (chocs latéraux/frontaux) ; ils sont en effet surtout faits pour protéger des chutes de pierres, donc le dessus est renforcé, et c’est là que se trouve l’absorbeur (type polystyrène ou mousse dense), mais il n’y a pas de zones absorbantes sur les côtés de nombreux modèles. En revanche, pour les casques homologués vélo, il faut ces zones absorbantes sur les côtés (type polystyrène/mousse dense), puisque les chocs se localisent très souvent sur la zone périphérique du casque (la partie frontale en cas de soleil par ex.). Mais en grimpe, ou en alpinisme, on peut aussi faire des chutes et la tête peut percuter le rocher comme après une chute à vélo. Alors un casque aux normes montagne, sans absorbeurs latéraux, est certes un casque aux normes de l’activité, mais il ne protège pourtant pas de manière efficace pour cette activité, ce qui est vraiment dommage. Bref, préférer un casque multi-homologation montagne / cycle pour l’alpinisme paraît être un choix très judicieux. Et pour revenir au parapente, ou au ski de rando, il faut prendre des casques avec absorbeurs périphériques et pas des casques « de base » alpinisme, qui ne protégeront pas du type de chute que l’on rencontre le plus souvent dans ces activités ; donc faute d’un casque spécifique, il est préférable de prendre un casque homologué cycle.
En haut un casque d'alpinisme classique, on voit que la périphérie n'est pas munie d'absorbeurs d'énergie contrairement au casque de ski en dessous
Casque d'alpinisme classique, la périphérie n'est pas munie d'absorbeurs d'énergie