Sac à dos ventilés - comment ne plus transpirer du dos ?
Résumé :
S’il y a bien une chose que tous les randonneurs éprouvent, c’est de se retrouver avec le dos humide – voire trempé ! – au bout de quelques kilomètres, quelle que soit la température. Au mieux, on ne ressent qu’un inconfort tolérable. Au pire, c’est la gestion de sa température corporelle qui se complique : sensation de froid, gestion des couches de rechange, etc. Grâce au système de filet tendu, les sacs à dos ventilés apportent une solution intéressante qui limite drastiquement ces désagréments, tout en proposant un confort de portage supplémentaire. Tout bénef’ ? C’est ce que nous allons voir dans ce dossier.
Cet article reprend et complète le dossier publié dans Carnets d’Aventures #78
2015. Premier voyage à VTT en leur compagnie, tous deux équipés de tels sacs. À l’époque, l’offre de tels sacs s’en tenait à quelques rares modèles.. Une niche en somme !
2020. Grâce à un fidèle partenaire de bikeraft, je découvre le Vaude Bike Alpin, au sujet duquel j’ai commis une critique dithyrambique. Le marché des sacs ventilés s’étoffe-t-il ?
2024. Nous regroupons un panel de presque 20 modèles, et ils n’y sont pas tous ! Décidément, le sac à dos à le vent en poupe, et nous le vent dans le dos
Bref historique
2011. Olivier et Johanna testent leur premier sac à dos à filet tendu : l’Osprey Exos 34.2015. Premier voyage à VTT en leur compagnie, tous deux équipés de tels sacs. À l’époque, l’offre de tels sacs s’en tenait à quelques rares modèles.. Une niche en somme !
2020. Grâce à un fidèle partenaire de bikeraft, je découvre le Vaude Bike Alpin, au sujet duquel j’ai commis une critique dithyrambique. Le marché des sacs ventilés s’étoffe-t-il ?
2024. Nous regroupons un panel de presque 20 modèles, et ils n’y sont pas tous ! Décidément, le sac à dos à le vent en poupe, et nous le vent dans le dos
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Quels sont les avantages des sacs à dos à filet tendu ?
Ne plus avoir froid dans le dos. L’espace libre entre le dos et le sac fait le même effet qu’une glace en pleine canicule : un courant d’air circule et climatise cette zone sujette à la transpiration. Sans faire de miracles (on transpire inévitablement, même sans sac !), la différence est manifeste et apporte un confort appréciable, particulièrement lorsque le mercure grimpe. Et le sac ne s’imbibe pas de transpiration : sans ce système, en été, il m’arrivait fréquemment de retrouver des affaires humidifiées, par capillarité. La ventilation, souvent plébiscitée pour des conditions estivales, est à mon sens encore plus utile dans un climat tempéré. Qui n’a pas eu froid dans le dos (au sens littéral !) en remettant son sac à dos après quelques minutes de pause, dans un col venteux par exemple ? Une désagréable expérience, fortement atténuée par une transpiration modérée… donc par un tel sac à dos ! Et si les températures chutent drastiquement, a-t-on davantage froid ? A priori, il est temps de sortir, au choix, un coupe-vent, un vêtement thermique : l’isolation étant assurée par le vêtement, il n’y a pas de différence avec un sac à dos classique.Gain de confort. Un sac à filet tendu est généralement bien plus confortable. La surface de contact avec le dos s’adapte à toutes les morphologies, évitant ainsi tout point de contact désagréable. Certains modèles ont un tel espace entre le filet tendu et le compartiment qu’il est possible d’y ranger ses affaires n’importe comment, sans ressentir aucune gêne dans le dos. Terminé d’en avoir plein le dos à la fin de la journée !
Et quels inconvénients ?
Bien entendu, ces sacs à dos ne sont pas exempts de petits inconvénients par rapport à leurs homologues non aérés. Je pense notamment à trois points :- À volume équivalent, un sac à filet tendu aura naturellement une partie de son contenu légèrement déportée vers l’arrière. Toutefois, en prenant soin de le charger correctement, il n’y a pas de différence tangible.
- Sac en forme de banane : par sa forme arquée, le rangement dans le compartiment principal demande parfois une organisation plus méticuleuse qu’un sac conventionnel à la géométrie plus cylindrique.
- Certains de ces sacs ne tiennent pas toujours en position debout quand ils sont posés (ou de manière instable), le fond du sac n’étant pas aussi plat qu’un sac à dos classique. Par conséquent, il repose souvent sur sa face avant, ainsi exposée au terrain parfois humide, parfois rugueux… Bref, il s’agit d’être un peu plus vigilant en posant son sac à terre.
Gossamer Gear avait par ailleurs fait un joli poisson d'avril dans le même esprit ![:)](/assets/emoticons/smile.png)
CONFORT
Je n’ai qu’un maigre conseil à prodiguer : faire des essais, en magasin, voire sur le terrain si possible. Charger le sac pour se rapprocher des conditions réelles, le garder sur les épaules un long moment, etc. Il n’y a pas de formule magique, nos légères différences morphologiques peuvent nous faire adorer un sac, et moins apprécier un autre pourtant adulé par un ami.
VOLUME
L’idéal est de rassembler ses affaires de bivouac pour en estimer le litrage, puis de choisir le sac à dos dans un second temps, surtout lorsqu’il s’agit d’un premier équipement. On a vite fait de choisir un volume trop grand, qu’on remplit d’items au cas où…
Parmi les sacs testés, certains sont déclinés en plusieurs litrages. Idéal pour choisir le modèle parfaitement taillé pour ses besoins.
Certains sacs donnent une plage de volume : 35-45, 44+6, etc. Attention, chargé au volume maximum de sa fourchette, un sac à dos peut devenir moins pratique, voire perdre en confort. Mon habitude : ne compter sur ce volume bonus qu’en cas de besoins ponctuels. Autre écueil possible : opter pour un volume trop petit, en espérant fixer du matériel à l’extérieur du sac. De mon expérience, ça ne facilite pas la vie ! Risques de perte/usure/casse du matériel accroché, sac moins pratique dans les transports, protection contre la pluie plus difficile… Cela dit, ces fixations sont également utiles pour des besoins occasionnels, comme faire sécher du matériel.
Et le rapport poids/volume ? Bien que l’indicateur soit pertinent pour jauger un modèle par rapport à une alternative aux caractéristiques similaires, il peut être trompeur au sein d’une même gamme. Prenons l’exemple des sacs Exos (chez Osprey), déclinés en 38, 48 et 58 litres : le modèle 58 pèse seulement 60 grammes de plus que le 38, faisant chuter le ratio poids/volume de 31 g/L à 21 g/L. Faut-il opter pour le 58 litres pour autant ? Pas si sûr !
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Comment choisir le bon sac ?
Voici une petite liste de critères, dont la majorité s’appliquent à tout sac à dos, avec ou sans filet tendu. Il s’agit d’une version très synthétique de l’article complet publié dans Carnets d’Aventures #78.CONFORT
Je n’ai qu’un maigre conseil à prodiguer : faire des essais, en magasin, voire sur le terrain si possible. Charger le sac pour se rapprocher des conditions réelles, le garder sur les épaules un long moment, etc. Il n’y a pas de formule magique, nos légères différences morphologiques peuvent nous faire adorer un sac, et moins apprécier un autre pourtant adulé par un ami.
VOLUME
L’idéal est de rassembler ses affaires de bivouac pour en estimer le litrage, puis de choisir le sac à dos dans un second temps, surtout lorsqu’il s’agit d’un premier équipement. On a vite fait de choisir un volume trop grand, qu’on remplit d’items au cas où…
Parmi les sacs testés, certains sont déclinés en plusieurs litrages. Idéal pour choisir le modèle parfaitement taillé pour ses besoins.
De construction et finitions identiques, nous n’avons naturellement pas testé chaque taille : l’esprit du sac est conservé. N’hésitez pas à aller voir le test d’un sac à dos même si le volume ne semble pas convenir, nous avons précisé sur chaque fiche les différents volumes proposés par le fabricant
Certains sacs donnent une plage de volume : 35-45, 44+6, etc. Attention, chargé au volume maximum de sa fourchette, un sac à dos peut devenir moins pratique, voire perdre en confort. Mon habitude : ne compter sur ce volume bonus qu’en cas de besoins ponctuels. Autre écueil possible : opter pour un volume trop petit, en espérant fixer du matériel à l’extérieur du sac. De mon expérience, ça ne facilite pas la vie ! Risques de perte/usure/casse du matériel accroché, sac moins pratique dans les transports, protection contre la pluie plus difficile… Cela dit, ces fixations sont également utiles pour des besoins occasionnels, comme faire sécher du matériel.
Et le rapport poids/volume ? Bien que l’indicateur soit pertinent pour jauger un modèle par rapport à une alternative aux caractéristiques similaires, il peut être trompeur au sein d’une même gamme. Prenons l’exemple des sacs Exos (chez Osprey), déclinés en 38, 48 et 58 litres : le modèle 58 pèse seulement 60 grammes de plus que le 38, faisant chuter le ratio poids/volume de 31 g/L à 21 g/L. Faut-il opter pour le 58 litres pour autant ? Pas si sûr !
Habituellement, nous tâchons de mesurer les volumes de rangement à l’aide de notre protocole dédié. Les sacs présentés ici ont une plage de volumes annoncés allant du simple au double (de 26 à 58 litres exactement), il n’était pas pertinent de les comparer ainsi. Toutefois, il serait souhaitable que les fabricants se conforment à la norme ASTM F2153 qui, malgré ses limitations, aiderait les pratiquants outdoor dans leur choix. De tels outils sont indispensables et ont déjà fait leurs preuves dans d’autres domaines : température confort des sacs de couchage et isolation des matelas par exemple.
Application concrète : le calcul du volume des sacs à dos chez Atom Packs, fabricant artisanal basé en Angleterre.
TAILLE ET MORPHOLOGIE
Concernant le réglage de la taille, trois écoles possibles :
Concernant le réglage de la taille, trois écoles possibles :
- Sac en taille unique. Ils sont en général taillés pour une morphologie moyenne.
- Sac décliné en 2 tailles (S/M et L/XL le plus souvent), le plus grand bénéficiant de quelques litres supplémentaires (entre 2 et 4 L environ). Entre les deux, les proportions sont conservées et les sensations de portage identiques.
- Système bretelles-dos pourvu d’un réglage. Le sac conservant son volume, les sensations de portage peuvent varier selon les individus.
Pour chaque modèle testé, nous avons précisé les différentes tailles et s’il existe une version femme
PROTECTION CONTRE LA PLUIE
Sauf une exception*, les sacs testés ici ne sont pas étanches, même si leurs matériaux (déperlants) assurent déjà un rempart suffisant en cas de pluie modérée. Au-delà, les résultats sont plus aléatoires et l’eau s'infiltre peu à peu. C’est pourquoi de nombreux modèles sont fournis avec une housse de pluie, plus communément appelée raincover dans la langue de Beyoncé. En enveloppant tout l’extérieur du sac, ils garantissent une excellente protection, même sous une belle drache. En général, ils sont dimensionnés assez larges pour couvrir le sac dans sa configuration la plus chargée (y compris les poches externes). Pour une raison que j’ignore, ces housses arborent souvent des couleurs vives, comme une vaine tentative d’égayer une journée pluvieuse. Qui sait !
Pour ranger cette housse, certains sacs disposent d’une poche dédiée placée dessous et avec point d’attache (clip ou velcro), ce qui permet de la dégainer (puis de la ranger) facilement dès les premières gouttes de pluie. Attention toutefois à ne pas la stocker humide trop longtemps, sous peine d’y développer un micro-climat propice aux champignons.
Si le sac à dos est dépourvu de housse de pluie, il est toujours possible d’en acheter une générique. Dans ce cas, un essai préalable est souhaitable pour s’assurer qu’elle couvre bien l’intégralité du sac, tout en étant bien solidaire.
*l’Osprey Downburst, un modèle véritablement étanche. Probablement le seul sac étanche à filet tendu du marché ?!?
Sauf une exception*, les sacs testés ici ne sont pas étanches, même si leurs matériaux (déperlants) assurent déjà un rempart suffisant en cas de pluie modérée. Au-delà, les résultats sont plus aléatoires et l’eau s'infiltre peu à peu. C’est pourquoi de nombreux modèles sont fournis avec une housse de pluie, plus communément appelée raincover dans la langue de Beyoncé. En enveloppant tout l’extérieur du sac, ils garantissent une excellente protection, même sous une belle drache. En général, ils sont dimensionnés assez larges pour couvrir le sac dans sa configuration la plus chargée (y compris les poches externes). Pour une raison que j’ignore, ces housses arborent souvent des couleurs vives, comme une vaine tentative d’égayer une journée pluvieuse. Qui sait !
Pour ranger cette housse, certains sacs disposent d’une poche dédiée placée dessous et avec point d’attache (clip ou velcro), ce qui permet de la dégainer (puis de la ranger) facilement dès les premières gouttes de pluie. Attention toutefois à ne pas la stocker humide trop longtemps, sous peine d’y développer un micro-climat propice aux champignons.
Si le sac à dos est dépourvu de housse de pluie, il est toujours possible d’en acheter une générique. Dans ce cas, un essai préalable est souhaitable pour s’assurer qu’elle couvre bien l’intégralité du sac, tout en étant bien solidaire.
*l’Osprey Downburst, un modèle véritablement étanche. Probablement le seul sac étanche à filet tendu du marché ?!?
FERMETURE
Pour fermer le compartiment principal, quatre systèmes différents :
Pour fermer le compartiment principal, quatre systèmes différents :
- Fermeture éclair : le plus rapide d’accès, c’est aussi le plus fragile. Il s’agit d’être particulièrement vigilant avec le zip pour le faire durer (sac très chargé qu’on ferme difficilement, environnement sableux, etc.). Mais ce système permet de créer des sacs moins hauts, pratiques pour le VTT par exemple, comme le Vaude Bike Alpin.
- Cordon + rabat sommital : méthode fiable et courante. Cette construction crée une sorte d’effet cheminée, où la hauteur du compartiment principal s’adapte très bien aux affaires contenues. La capuche peut ensuite être ajustée pour coiffer ladite cheminée. L’ensemble permet un accès relativement rapide au contenu du sac.
- Cordon + sangle : plutôt rare, c’est plus ou moins le système précédent, en version très allégée, sans rabat. L’accès est ultra rapide, et la sangle presque optionnelle. En revanche, la protection est minimale. Seul le RAB Airzone Ultra 36 est pourvu d’un tel système.
- Enroulement (à la manière d’un sac étanche) : assez rare (le Haglöfs L.I.M Airak 38), ce système s’adapte bien au contenu du sac. Et pour l’Osprey Downburst, il assure l’étanchéité promise. Parmi les quatre méthodes, celle-ci me semble un tantinet plus fastidieuse à fermer.
POCHES
Très pratiques au quotidien pour organiser son matériel et le rendre facile d’accès ! Voici quelques points qui peuvent retenir votre attention :
Très pratiques au quotidien pour organiser son matériel et le rendre facile d’accès ! Voici quelques points qui peuvent retenir votre attention :
- Poches de ceinture : très pratiques, de plus en plus de sacs font l’impasse sur une des deux (pour des raisons de poids ?). Parfois, une des deux poches est "simplifiée", sans fermeture éclair : gare aux objets perdus en cours de route !
- Poche sommitale : réservée aux sacs pourvus d’un rabat, certaines disposent même d’une double poche, dessus et dessous. Seul petit bémol lorsque le compartiment principal est bien plein : il a tendance à pousser sur le rabat, ce qui peut réduire son volume utile.
- Poche frontale : particulièrement pratique pour glisser des vêtements sans devoir ouvrir le sac, ou pour entreposer quelques affaires humides. Elles sont à base de mesh flexible ou de tissu plein, ce dernier étant moins fragile et plus protecteur du contenu, mais moins flexible. Certains sacs ne proposent qu’un cordon élastique en guise de poche frontale : une solution plus légère mais bien plus limitée (affaires exposées, risque de perte…).
- Poches latérales extérieures : indispensables à mon sens ! Leur taille (et leur flexibilité) est très variable : certaines accueillent tout juste une bouteille d’un demi-litre, quand d’autres peuvent stocker un réservoir de 3 L. La plupart des fabricants optent pour des poches en mesh, dont la flexibilité est opportune, et la fragilité moins gênante (zone moins exposée que la poche frontale). Ajoutons que certaines conceptions permettent d’accéder au contenu de ces poches en gardant le sac sur le dos, (presque) sans devoir se contorsionner le bras.
ACCESSOIRES ET POLYVALENCE
Certains apprécieront la présence de porte-bâtons, de porte-casque, etc. Notons que tous les sacs de notre sélection sont conçus pour accueillir une poche à eau. Bien que le sac à tout faire n’existe pas, choisir un modèle polyvalent permet, a minima, d’éviter de multiplier les affaires, et de réduire son empreinte écologique par la même occasion.
Certains apprécieront la présence de porte-bâtons, de porte-casque, etc. Notons que tous les sacs de notre sélection sont conçus pour accueillir une poche à eau. Bien que le sac à tout faire n’existe pas, choisir un modèle polyvalent permet, a minima, d’éviter de multiplier les affaires, et de réduire son empreinte écologique par la même occasion.
- Capacités d’extension/compressibilité du volume du compartiment principal, à l’aide de sangles ou de cordelettes..
- Poche amovible : quelques sacs disposent d’une poche sommitale amovible, remplacée par un simple rabat léger. Dans notre panel, les sacs Osprey Exos (Exos 58 et Exos 55 Pro) et le Gregory Focal 48 le proposent.
- Enfin, si certains sacs de notre sélection sont optimisés pour une certaine pratique (le Vaude Bike Alpin pour VTT, le Deuter Futura Pro Jaypack 36 pour la photo), rien ne les empêche de briller dans d’autres domaines !
Voir les fiches des éléments de ce dossier :
compare | ||||
---|---|---|---|---|
Futura Pro Jaypack 36
Deuter
|
![]() |
1660 g | 320 € | |
Finisterre 38
Ferrino
|
![]() |
1460 g | 160 € | |
MT900 UL 50+10
Forclaz
|
![]() |
1320 g | 150 € | |
Zulu LT 28
Gregory
|
![]() |
1140 g | 170 € | |
Focal 48
Gregory
|
![]() |
1210 g | 230 € | |
L.I.M 35
Haglöfs
|
![]() |
920 g | 170 € | |
L.I.M Airak 38
Haglöfs
|
![]() |
1000 g | 200 € | |
Vina 30
Haglöfs
|
![]() |
1100 g | 160 € | |
Airzone Trail Duo 32
Lowe Alpine
|
![]() |
1190 g | 140 € | |
Airzone Trek 35:45
Lowe Alpine
|
![]() |
1600 g | 200 € | |
Airzone Ultra 36
Lowe Alpine
|
![]() |
820 g | 170 € | |
Downburst 26
Osprey
|
![]() |
1500 g | 300 € | |
Exos 58
Osprey
|
![]() |
1280 g | 240 € | |
Exos Pro 55
Osprey
|
![]() |
980 g | 260 € | |
Hikelite 32
Osprey
|
![]() |
930 g | 160 € | |
Alp Trainer 35+3
Salewa
|
![]() |
1400 g | 180 € | |
Bike Alpin 30+5
Vaude
|
![]() |
1260 g | 170 € | |
Brenta 44+6
Vaude
|
![]() |
1500 g | 190 € |
L'auteur et testeur de ce dossier :
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