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Comparatif chaussures tige basse gore-tex

par olivier dans Chaussures 04 avr. 2013 mis à jour 05 avr. 2013 35581 lecteurs Soyez le premier à commenter
Lecture 15 min.

Chaussures de montagne légères imper-respirante à tige basse

Sélection de chaussures légères (de 800g à 1000g environ la paire en 44)

Tige basse versus tige haute pour la randonnée

Comparatif chaussures tige basseLes chaussures légères sont vraiment agréables à porter. De plus une tige basse ne gêne pas du tout dans le déroulé du pied.
Ce sont des chaussures bien moins fatigantes que des plus lourdes à tige haute ou moyenne. Et si on considère que le risque d’accident (chute, entorse) augmente avec la fatigue, on peut se demander s’il y a réellement un effet protecteur de la tige haute. La tige haute se justifie cependant si on a une fragilité au niveau de la cheville, si on porte de très lourdes charges, si on marche sur des terrains de type éboulis qui risquent de blesser la cheville. En dehors de ces cas de figure, et encore, le choix est possible. De nombreuses personnes font de très longs treks engagés avec des tiges basses et ça se passe bien. Pour eux la protection active due à la facilité de mouvement et la moindre fatigue est au moins équivalente à la protection passive d’une tige haute. Et le confort n’est pas comparable.
En terrain très humide les tiges hautes restent cependant plus longtemps sèches. Elles écopent aussi moins de petits cailloux. Mais quand on a un caillou dans une tige basse, on n’hésite bien moins à enlever la chaussure, c’est tellement plus aisé et rapide.
D’autre part, avec l’engouement pour le trail qui a motivé les fabricants à sortir des produits techniques et adaptés à cette activité très contraignante, les chaussures ont vraiment progressé en termes de maintien et de stabilité tout en perdant du poids.
Vous l’aurez compris je suis plutôt partisan de la tige basse, mon texte est donc partial et je vous invite à vous forger votre propre avis au feu de l’expérience ! La mienne – après 45 jours de marche en Mongolie, 1 mois à traverser l’Islande à pied et divers autres treks en montagne – me dit que ça me convient bien. Cet été nous repartons marcher en Islande (trek du Hornstrandir entre autres) et pour moi ce sera avec l’une des paires de ce test (je ne sais pas encore laquelle, j’hésite…).

Le test

Nous avons sélectionné pour ce test les chaussures tige-basse parmi les plus légères (autour de 400g la chaussure) du marché munies d’une membrane imperméable et respirante*. Le test n’est cependant pas exhaustif.
Conditions du test : pour chaque paire, plusieurs randonnées en mode léger et en mode super lourd (en vol rando avec les parapentes, sellettes, parachutes de secours, vêtements chauds, radio, vario, gps, eau, nourriture… sur le dos soit une quinzaine de kg) de 600 à 1500m de dénivelé. Période de test d’août 2012 à mars 2013.

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Pour chacune des paires nous allons évaluer :

Rapport de stabilité h/l : chaussures vues de dos. h la hauteur du pied par rapport au sol, l la largeur du talon au sol.- La stabilité : elle se ressent et se mesure (selon un petit calcul à notre sauce, comme on aime ;-)). En effet le rapport entre largeur de la semelle au sol et hauteur du pied (épaisseur de la semelle), notamment au niveau du talon, nous renseigne sur cette caractéristique. Plus ce rapport de stabilité est élevé et plus la chaussure est stable. La valeur pour une chaussure à talon aiguille sera très petite (autour de 0,1 pour un talon de 10cm avec une largeur au sol de 1cm, alors que les chaussures de sport sont plutôt autour de 2,5. Heureusement que pour la chaussure à talon, l’avant du pied donne l’essentiel de la stabilité !), et effectivement ce n’est pas ce qui se fait de plus stable comme chaussure. Et cette stabilité me paraît plus importante en termes de protection contre les entorses que la hauteur de la tige.
- Le maintien du pied : c’est la sensation de « tenue » du pied, notamment latéralement. L’avènement des chaussures de trail a permis d’avoir des chaussures avec une structure très solide et malgré tout légère qui confère un excellent maintien.
- L’accroche : à part les Salomon, toutes les chaussures de ce test sont pourvues de semelles Vibram. Certaines sont plutôt adaptées au rocher, et d’autres ont des crampons très marqués bien efficaces sur les terrains gras.
- L’amorti : à la sensation et en courant sur de courtes distances sur du bitume avec une chaussure différente à chaque pied pour les comparer entre elles.
- Souplesse de la semelle : au ressenti.
- Le déroulé du pied : un peu lié au point précédent. On l’évalue à la sensation, et en comparaison sur terrain plat, une chaussure différente à chaque pied.
- La durabilité de semelle : usure pressentie et constaté des crampons. Plus la surface de crampon au contact du sol est petite est plus ils vont s’user rapidement.
- La solidité apparente : on l’évalue aux petites marques d’usures présentes après de nombreuses sorties. Aux indices que nous livrent les constituants et la manière dont la chaussure est construite. Les parties en tissu – par opposition à celles en cuir, simili cuir ou matière synthétique solide – sont plus respirantes mais aussi plus fragiles ; il faut qu’elles soient placées de façon stratégique sur la chaussure (éviter notamment les parties basses proches de la semelle, plus exposées à des « agressions » contre des pierres, etc.). Ci-dessous, lorsque nous évoquons les parties en « tissu », nous faisons référence à ce tissu respirant.
- Le confort : à la sensation. Globalement toutes ces chaussures sont agréables à porter. On va juste signaler quelques points remarquables s’il y en a.
- Le laçage : à l’expérience. Plus il y a d’œillets, plus la précision de laçage et le maintien seront bons, mais le réglage est plus long qu’avec moins d’œillets. Les œillets en sangle sont plus légers que ceux en métal, mais le lacet y coulisse moins bien, et ils seront moins durables que les métalliques. Certaines chaussures « font le choix » de la mixité : des œillets en sangle au milieu (plus légers, moins de contraintes), et 1 ou 2 œillet(s) en métal en haut et/ou en bas du laçage, là où les contraintes sont les plus fortes.
Test d'étanchéité, 1mn plongé dans l'eau à la limite de la tige- L’imperméabilité : on plonge les chaussures (les 2 chaussures de chaque paire) dans l’eau pendant 1 minute jusqu’à la limite de la tige (le plus profond possible en somme). On fait cela à la fin du test lorsque la membrane a déjà vécu et l’apprêt déperlant a perdu l’essentiel de son action hydrofuge (plus de petites plongées dans l’eau à la croisée d’un ruisseau pendant les randos). À noter qu’une semelle rigide limite les déformations de la chaussure et donc préserve indirectement la membrane. Les chaussures étaient toutes encore étanches. A noter que sur certaines paires, la membrane ne monte pas jusqu’en haut de la tige du coup l’eau rentre à partir d’une certaine profondeur.
- La respirabilité : à la sensation. Bien difficile d’évaluer objectivement ce critère. Aucune ne nous a paru particulièrement respirante ou au contraire peu respirante. Nous ne détaillerons donc pas ce critère pour chaque chaussure. On pourrait dire respirabilité correcte pour toutes, on mentionne cependant quelques points de construction qui peuvent influencer sur la respirabilité. Idéalement il faudrait faire un footing assez soutenu avec une chaussure d’une paire sur un pied et une autre sur le second (pas forcément très agréable d’avoir aux 2 pieds des modèles de hauteur/volume différent), on pourrait ainsi comparer entre elles les chaussures sur ce critère. Nous n’avons pas fait ce test, mais il pourrait donner une bonne idée subjective…

* l’imperméabilité a tendance à ne pas durer, la membrane est très sollicitée pendant la marche et après quelques semaines d’usage intensif, elle aura probablement cédé et ne conférera plus toute sa protection. C’est en tout cas ce que nous avons constaté jusqu’à présent. En attendant une membrane ultra résistante adaptée à ce type de contraintes qui n’a rien de comparable à ce que subit une veste par exemple…

Les modèles :

Les paires du test

Hanwag Badile Low GTX

Hanwag BadileStabilité : le talon assez étroit de cette semelle ne confère pas une très bonne stabilité latérale à cette chaussure. La semelle est très ajustée pour avoir plus de précision pour grimper, mais du coup elle est un peu étroite. Idéalement, de notre point de vue en tout cas, Vibram devrait faire un talon plus large sur cette semelle tout en gardant un avant bien ajusté.Le maintien du pied : le pied est très bien maintenu dans cette chaussure, le laçage précis (7 œillets par côté) permet d’ajuster la chaussure au mieux et contribue à cette sensation de maintien.
L’accroche : l’extrémité avant de cette semelle est destinée à la grimpe en rocher, c’est la « climbing zone », et comme un chausson d’escalade, elle n’a pas de crampon à cet endroit. Et c’est vrai que c’est très efficace. La semelle étant très ajustée, on est relativement précis sur la pointe avant. C’est la meilleure chaussure du test pour crapahuter en rocher. On a grimpé dans le 5 sans souci avec. En revanche dans les passages en 6 dalle, ça ne passait plus, faut pas exagérer quand même ?. Le reste de la semelle est composé d’assez gros crampons avec une accroche en terrain meuble assez efficace.
L’amorti : il est inférieur aux autres paires de ce test. Hanwag a mis des semelles de propreté sans amorti. En mettant ses propres semelles (type Noene) on devrait améliorer cela.
La souplesse de la semelle : la semelle est bien rigide. Plutôt bien pour soutenir le pied quand seule la pointe avant est sur un petit graton.
Le déroulé du pied : la destination de cette chaussure (terrain de montagne et rocher) a orienté vers une semelle rigide et un avant assez carré (pour être efficace en gratonnage). Le déroulé en pâtit forcément, mais cela ne nous a pas posé de problème ni d’inconfort lors de plusieurs randonnées.
La solidité apparente : l’enrobage (caoutchouc qui fait le tour de la chaussure) remonte assez haut et protège bien la chaussure. L’avant de l’enrobage est particulièrement épais et costaud. Les parties de tissu apparentes paraissent bien solides. Les différents modèles de chaussures Hanwag que nous avons pu tester depuis quelques années se sont révélés très solides et c’est la semelle (Vibram) qui était fichue avant la chaussure.
La durabilité de semelle : elle semble bonne : bonne surface de crampon au sol, profondeur des crampons assez importante (5mm). La gomme ne semble pas spécialement plus tendre que celles des autres chaussures de ce test (ce qui aurait pu être le cas sur une semelle destinée à l’adhérence en rocher, et si c’est effectivement le cas ce n’est pas perceptible.)
Le confort : il est bon. Le réglage du laçage permet de l’adapter à des pieds de formes différentes, mais ces chaussures nous paraissent particulièrement compatibles à des pieds fins (et, dixit Johanna, donc très confortables pour ce type de pieds qui se sentent souvent moins bien maintenus dans de nombreux modèles plus « polyvalents » pour pieds plus larges.)
Le laçage : très précis grâce à ses 7 œillets. Les 4 œillets de bout de chaîne (les plus sollicités ; 2 en haut, 2 en bas) sont en métal.
L’imperméabilité : ok. Le tissu extérieur s’imprègne peu, c’est bien. Le séchage est rapide.
La respirabilité : de larges portions de tissu, même s’il ne s’agit pas de mesh mais d’un tissu plus serré et plus solide, favorise l’évacuation de l’humidité.
Conclusion : une bonne paire de chaussures légères et solides pour la montagne et le rocher.
Poids constaté : 415g en pointure 40 lady
Poids constaté : 480g en pointure 44 homme
Pointure 40 :
Largeur1 au talon : 69mm
Hauteur2 semelle au niveau du talon : 28mm
Rapport de stabilité : 2,46
Pointure 44 :
Largeur1 au talon : 72mm
Hauteur2 semelle au niveau du talon : 30mm
Rapport de stabilité : 2,4
Données : membrane Gore-Tex. Semelle Vibram Climbing. Construction tissu Cordura Rocket et cuir.
Prix approximatif : 170€
=> Voir la fiche de la Badile avec toutes les photos

Merrell Axis 2 sport gore-tex

Merrell Axis 2 Sport Gore-TexStabilité : correcte.
Le maintien du pied : plutôt bon.
L’accroche : assez bonne, les nombreux petits crampons forment un relief complexe assez adhérent.
L’amorti : plutôt bon. L’ensemble des caractéristiques de la chaussure permette de courir avec de temps à autre.
La souplesse de la semelle : bonne.
Le déroulé du pied : plutôt bon
La solidité apparente : un large enrobé sur l’avant (assez souple cependant), la bordure de l’enrobage est cousue (couture double) pour éviter un décollage intempestif (ce qui arrive sur certaines chaussures). Un bon point. Peu de tissu fragile visible, la chaussure est quasiment entièrement recouverte de matière synthétique ressemblant à du cuir. Elle présente une zone de tissu simili cuir, certes relativement épais, assez proche du sol (moins d’1 cm). On aurait bien vu un enrobage ou une remontée de la semelle à cet endroit.
La durabilité de semelle : difficile à dire. Les crampons sont petits mais nombreux, donc a priori l’usure se répartit sensiblement de la même façon que pour une semelle composée de plus gros campons moins nombreux. Les crampons ne sont pas très profonds (mesurés à 3mm en moyenne).
Le confort : bon dans l’ensemble.
Le laçage : en 5 points de chaque côté. Sur boucle de sangle.
L’imperméabilité : ok, mais la membrane ne remonte pas jusqu’en haut de la tige, du coup si on la plonge trop profond l’eau s’infiltre.
La respirabilité : l’Axis est la chaussure qui présente le moins de surface de tissu « ventilé », elle a cependant la quasi-totalité de la languette qui est en mesh, et des orifices de ventilation sur les zones en simili cuir.
Conclusion : une paire de chaussures polyvalente. De bonnes performances globales avec un poids très réduit.
Poids constaté : 428g en pointure 44 homme
Largeur1 au talon : 70mm avant qu’elle ne s’arrondisse
Hauteur2 semelle au niveau du talon : 26mm
Rapport de stabilité : 2,69
Données : membrane Gore-Tex, semelle Vibram Axis 2, construction cuir synthétique et mesh.
Prix approximatif : 140 €
=> Voir la fiche de l'Axis 2 Sport avec toutes les photos

Millet Axiome GTX

Millet Axiome GTXStabilité : la stabilité du pied est plutôt bonne.
Le maintien du pied : correct mais perfectible.
L’accroche : correcte, les crampons ne sont pas les plus agressifs du test mais à l’usage elles ne manquent pas d’adhérence en terrain meuble.
L’amorti : plutôt bon, on peut faire du trail avec ces chaussures.
La souplesse de la semelle : elle est souple.
Le déroulé du pied : plutôt bon, ma marche est aisée avec ce modèle, la légèreté n’y est pas étrangère.
La solidité apparente : les zones exposées sont recouvertes de cuir lui-même partiellement revêtu d’une fine couche synthétique protectrice. Malgré la légèreté, la construction semble plutôt bien pensée pour durer. Cependant sur notre modèle, l’enrobage avant (assez léger au demeurant) s’est partiellement décollé sur les 2 chaussures. Avec une couture supplémentaire à ce niveau, ça ne serait pas arrivé (ou plus tard). Le décollement n’a rien de dramatique, mais c’est quand même dommage.
La durabilité de semelle : correcte.
Le confort : bon, leur légèreté donne envie de les porter.
Le laçage : en 5 points de chaque côté. L’œillet du haut, le plus sollicité, est en métal.
L’imperméabilité : ok. Séchage rapide.
La respirabilité : la chaussure laisse apparaître une surface assez élevée de tissu mesh favorable à la respirabilité.
Conclusion : des chaussures très légères et agréables à porter qui se défendent bien sur tous les tableaux.
Poids constaté : 415g la chaussure en taille 44
Largeur1 au talon : 82mm
Hauteur2 semelle au niveau du talon : 27mm
Rapport de stabilité : 3,03
Données : membrane Gore-Tex Jazz Stretch (?). Semelle Vibram. Construction cuir et mesh.
Prix approximatif : 140€
=> Voir la fiche de l'Axiome GTX avec toutes les photos

Millet Trident GTX

Millet Trident GTXStabilité : la stabilité n’est pas excellente, le pied est assez haut sur la semelle et la largeur au sol n’est pas immense.
Le maintien du pied : le maintien du pied est plutôt bon.
L’accroche : il s’agit de la même semelle que la Hanwag, sauf que Millet a choisi d’utiliser une semelle de plus grande taille pour la même pointure. C’est assez amusant de mettre les deux chaussures de même pointure côte à côte, la différence de taille de semelle est flagrante. Il en résulte une précision un peu moins grande sur l’avant du pied. Sinon, comme la Hanwag, la « Climbing zone » est bien adhérente en rocher. Les autres crampons sont assez efficaces sur le reste de la semelle et procurent une accroche agréable en terrain meuble.
L’amorti : perfectible, mais meilleur que la Hanwag.
La souplesse de la semelle : assez rigide, en accord avec la logique de la chaussure plutôt orientée rocher et montagne.
Le déroulé du pied : ce type de semelle, de part sa rigidité et sa forme, n’est pas idéal pour un déroulé de pied naturel, mais, comme pour la Hanwag, cela ne nous a pas posé de problème ni d’inconfort lors de plusieurs randonnées.
La solidité apparente : elle semble correcte. L’enrobage est assez généreux. L’enrobage de l’avant du pied paraît bien solide. Cependant du tissu (mesh) est exposé assez bas (2,5 cm du sol, contre 3,5 cm minimum sur les autres paires testées) sur l’avant du pied, sur les côtés.
La durabilité de semelle : même chose que pour la Badile d’Hanwag, voire un petit peu majoré puisqu’à pointure égale, on a une semelle plus grande sur la Trident. Bonne surface de crampon au sol, profondeur des crampons assez importante (5mm). La gomme ne semble pas spécialement plus tendre que celles des autres chaussures de ce test (ce qui aurait pu être le cas sur une semelle destinée à l’adhérence en rocher, et si c’est effectivement le cas ce n’est pas perceptible.)
Le confort : assez bon. À noter que l’avant s’arrête un peu brusquement et il faut bien choisir sa pointure pour éviter que les orteils viennent buter.
Le laçage : très précis. 8 points de chaque côté. Tous en métal sauf 1 en sangle. Le dernier niveau est un œillet ouvert qui permet de serrer plus facilement l’étage précédent. Un bon point.
L’imperméabilité : ok. Séchage rapide.
La respirabilité : elle expose une assez grande surface de tissu mesh favorisant la respirabilité.
Conclusion : une bonne chaussure pour la montagne et les terrains rocheux.
Poids constaté : 430g en taille 40
Largeur1 au talon : 77mm
Hauteur2 semelle au niveau du talon : 33mm
Rapport de stabilité : 2,33
Données : semelle Vibram Climbing. Membrane Gore-tex. Construction mesh avec renforcement en synthétique.
Prix approximatif : 160€
=> Voir la fiche de la Trident GTX avec toutes les photos

Patagonia Drifter AC Gore tex

Patagonia DrifterStabilité : correcte.
Le maintien du pied : correct.
L’accroche : bonne, le dessin des crampons semble efficace et cette efficacité relativement durable.
L’amorti : il est plutôt bon sur cette chaussure.
La souplesse de la semelle : la semelle est bien rigide.
Le déroulé du pied : plutôt bon, ce qui est étonnant avec une semelle rigide.
La solidité apparente : la rigidité de la semelle contribue à une impression de solidité. La construction semble solide (seule interrogation, une zone de cuir un peu fin, placée assez bas (1,5cm du sol), mais ça ne paraît pas critique), l’enrobage avant est costaud. Les zones de tissu sont plutôt sur le dessus de la chaussure. La tige arrière semble « béton ».
La durabilité de semelle : elle paraît bonne, les crampons sont assez nombreux et profonds.
Le confort : correct.
Le laçage : bien pour ce type de chaussure. 6 œillets de chaque côté, les deux du haut, les plus sollicités, sont en métal.
L’imperméabilité : ok, mais la membrane ne monte pas jusqu’en haut de la tige, si on la plonge trop profond de l’eau s’infiltre.
La respirabilité : plutôt bonne. Les surfaces de tissu sont assez importantes.
Conclusion : une chaussure assez atypique. La semelle bien rigide est contrebalancée par une forme favorable au déroulement du pied. Moins de déformations de la chaussure vont dans le sens de la préservation de la membrane. D’autre part, la rigidité améliore son comportement en rocher. On pourra lui reprocher son poids un peu élevé par rapport à d’autres paires de ce test. Les Drifter inspirent confiance et offrent un compromis intéressant avec des paramètres pourtant a priori difficilement conciliables.
Poids constaté : 515g la chaussure en pointure 44.
Largeur1 au talon : 80mm avant évasement
Hauteur2 semelle au niveau du talon : 32mm
Rapport de stabilité : 2,5
Données : Membrane Gore-Tex, semelle Vibram Trail Ecostep (30% de matériaux recyclés), construction cuir et mesh
Prix approximatif : 160€
=> Voir la fiche de la Drifter avec toutes les photos


Salomon Ellipse GTX

Salomon EllipseStabilité : excellente, la meilleure du test avec un rapport de stabilité à 3,33. L’élargissement du talon paraît une très bonne idée.
Le maintien du pied : correct.
L’accroche : pas mal mais les crampons manquent un peu de profondeur avec 3mm.
L’amorti : bon ; on peut faire du trail avec ces chaussures.
La souplesse de la semelle : la semelle est bien souple.
Le déroulé du pied : il est bon.
La solidité apparente : correcte, la chaussure est construite de manière intelligente avec peu de zones de tissu exposées en partie basse. Ce tissu, un mesh recouvert d’une surface de tissu plus lisse, semble cependant assez solide.
La durabilité de semelle : les crampons sont assez courts, 3 mm.
Le confort : bon
Le laçage : correct. 5 points, le premier œillet, le plus exposé, est en métal.
L’imperméabilité : ok, la doublure reste assez sèche, elle ne se gorge pas d’eau, c’est bien. Le séchage est rapide.
La respirabilité : le dessus de la chaussure expose une quantité relativement importante de tissu.
Conclusion : une chaussure très légère et efficace. Agréable à porter. Elle est très polyvalente. Bon rapport qualité/prix.
Poids constaté : 320g en modèle femme pointure 40 (6,5)
Largeur1 au talon : 80mm avant évasement
Hauteur2 semelle au niveau du talon : 24mm
Rapport de stabilité : 3,33
Données : semelle Contagrip, membrane Gore-Tex, construction mesh + renforts synthétiques.
Prix approximatif : 110€
=> Voir la fiche de l'Ellipse avec toutes les photos

Salomon X Ultra GTX

Salomon X Ultra GTXStabilité : excellente, la largeur de la semelle associée à une élévation modérée du pied confère une stabilité exceptionnelle. Avec l’autre paire de Salomon testée, et la Millet Axiome qui se défend bien, elle survole les paires de ce test. L’élargissement du talon paraît une très bonne idée.
Le maintien du pied : plutôt bon.
L’accroche : bonne, la semelle utilise deux gommes différentes de densité différentes. La gomme noire étant plus tendre que la gomme centrale, rouge. Les crampons sont assez agressifs.
L’amorti : bon ; on peut faire du trail avec ces chaussures.
La souplesse de la semelle : bonne.
Le déroulé du pied : bon.
La solidité apparente : comme la Ellipse, la X Ultra GTX nous paraît construite intelligemment, il n’y a pas de zone de tissu placée trop bas sur la chaussure.
La durabilité de semelle : l’utilisation d’une gomme plus dure pour la partie centrale doit probablement contribuer à prolonger le mordant des crampons, au moins sur cette zone, et une durabilité globale plus élevée.
Le confort : bon
Le laçage : excellent ! Le système de laçage rapide (Quicklace) est vraiment pratique. La finesse de la cordelette est inquiétante au début, mais à l’usage elle est vraiment solide. Il faut juste veiller à rentrer la boucle dans la petite poche sur la languette lorsqu’on se déplace dans des zones où elle peut se prendre dans des branches.
L’imperméabilité : ok, la doublure reste assez sèche, elle ne se gorge pas d’eau, c’est bien. Le séchage est rapide.
La respirabilité : la surface de tissu favorisant la respirabilité est assez élevée.
Conclusion : une jolie synthèse : cette chaussure typée trail est légère, très stable, confortable, ultra facile à lacer et du coup c’est un peu tout le temps celle-là que j’ai tendance à utiliser. Par simplicité et parce qu’elle est agréable à porter. Bon rapport qualité/prix.
Poids constaté : 455g en modèle homme pointure 44 (9,5)
Largeur1 au talon : 87mm
Hauteur2 semelle au niveau du talon : 28mm
Rapport de stabilité : 3,11
Données : semelle Contagrip, membrane Gore-Tex, construction mesh + renforts synthétiques.
Prix approximatif : 130€
=> voir la fiche de la X Ultra GTX avec toutes les photos

1. Largeur mesurée à l’endroit le plus large de la semelle au niveau du talon.
2. Les hauteurs de semelle sont mesurées sans les semelles de propreté.

Les paires du test
Les paires du test

Hanwag Badile Low GTX Merrel Axis 2 sport gore-tex Millet Axiome GTX Millet Trident GTX Patagonia Drifter AC Gore tex Salomon Ellipse GTX Salomon X Ultra GTX
Adapté à la course à pied en montagne 3 6 7 3,5 5,5 7 7
Maintien du pied 6 5 4,5 5,5 5 5 5,5
Facilité laçage 5 5 5 5,5 5 5 8
Précision Laçage 8 5 5 8 5 5 4,5
Déroulé du pied 4 6 6 4 6 7 7
Amorti 4 6 6 5 7 7 7
Accroche de la semelle 7/5 5 4,5 6/5 5,5 4,5 5,5
Souplesse semelle rigide souple souple assez rigide rigide souple souple
rapport de stabilité 2,46 2,69 3,03 2,33 2,5 3,33 3,11
Solidité apparente 6 5 4 5 6 5,5 5,5
hauteur moyenne crampon 5mm 3mm 4mm 5mm 5mm 3mm 4mm

Les chaussures orientées approche/rocher (Millet Trident et Hanwag Badile)
Les chaussures orientées approche/rocher (Millet Trident et Hanwag Badile)

De gauche à droite, la Millet Axiome, la Merrel 2 Axis et la Patagonia Drifter
De gauche à droite, la Millet Axiome, la Merrel 2 Axis et la Patagonia Drifter

Les Salomon X Ultra et Ellipse
Les Salomon X Ultra et Ellipse

Test d'étanchéité, 1mn plongé dans l'eau à la limite de la tige
Test d'étanchéité, 1mn plongé dans l'eau à la limite de la tige

Test d'étanchéité, 1mn plongé dans l'eau à la limite de la tige
Test d'étanchéité, 1mn plongé dans l'eau à la limite de la tige

Test d'étanchéité, 1mn plongé dans l'eau à la limite de la tige
Test d'étanchéité, 1mn plongé dans l'eau à la limite de la tige

Comparatif chaussures tige basse
Comparatif chaussures tige basse

Rapport de stabilité h/l : chaussures vues de dos. h la hauteur du pied par rapport au sol, l la largeur du talon au sol.
Rapport de stabilité h/l : chaussures vues de dos. h la hauteur du pied par rapport au sol, l la largeur du talon au sol.

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