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Grand Nord sans avion

par La Rédac'
21 Dec 2023
updated 06 Feb
849 lecteurs
Lecture 9 min.

Le « Grand Nord » désigne couramment les vastes zones faiblement peuplées de la partie la plus septentrionale de l'hémisphère nord, aux alentours et au-delà du cercle polaire arctique (66° de latitude nord), occupées par la taïga, la toundra et les glaces, synonymes de grands espaces sauvages. Pour nous, Européens francophones, il inclut le nord du Canada, l’Alaska, le Groenland, la Sibérie et le nord de la Russie européenne, l’Islande, le nord de la Fennoscandie (Finlande, péninsule scandinave, Carélie et péninsule de Kola). Le Grand Nord de ce dossier s’en tiendra aux limites de cette dernière pour des raisons de relative proximité avec la France liées au sujet qui nous intéresse (s’y rendre sans avion). De plus, la région (partie russe exceptée) fait partie de l’espace Schengen, ce qui rend le voyage plus simple (ni visa ni passeport ne sont nécessaires). Un joli bout de territoire qui suffit déjà à alimenter de grands rêves d’aventures. Sarek, Laponie, Kungsleden, Lofoten, Alpes scandinaves, droit d’accès commun à la nature et parcs nationaux, rennes, aurores boréales, soleil de minuit, longs hivers blancs, automnes flamboyants, isolement et immensités sauvages, sont autant de sirènes attirant irrésistiblement le voyageur nature souhaitant garder les pieds sur terre.

Carte : Philippe Gady. Les 5 itinéraires correspondent aux récits publiés dans CA74 (liens en fin d'article)

En douceur

Train, bus, ferry, autostop, covoiturage, de nombreuses combinaisons sont possibles et adaptables à ses besoins et ses envies (voir exemples ci-dessous). Depuis la France, il faut prévoir en moyenne 2 à 5 jours de voyage variant en fonction des modes de transport utilisés et de la destination, et compter environ 500€ A/R en moyenne.
Au risque de nous répéter, rappelons encore que ne pas prendre l’avion a beaucoup d’avantages, bien au-delà du seul aspect écologique (cf. mobilite douce), parmi eux : la flexibilité de l’itinéraire et la découverte, les bienfaits de la lenteur et le repos qu’elle procure, entrer et sortir en douceur du voyage, source d’inspiration à de grandes aventures. Les inconvénients ? Plus long, certes, mais tout à fait compatible, dans la région qui nous occupe ici, avec un voyage de 3 semaines par exemple ; une préparation plus fastidieuse aussi (que l’expérience rendra plus facile) du fait de la multimodalité et des correspondances à anticiper, mais on devient incollable en géographie ! Malheureusement souvent plus onéreux aussi (et ce tant que les tarifs de l’aérien resteront trop éloignés du coût écologique réel…).

Des sites et applications planificateurs d’itinéraires (tels que le Norvégien Entur ou encore rome2rio.com, etc.) permettent de consulter les horaires et réserver ses billets facilement, tous modes de transport confondus (trains, tram, métro, bus, ferries, vélos).

Le Pôle Express. Comme dans un film, au petit matin, nous passons la tête par les fenêtres du train et respirons l’air du Grand Nord.
Photo : Jules Buthion
Le Pôle Express. Comme dans un film, au petit matin, nous passons la tête par les fenêtres du train et respirons l’air du Grand Nord.
Photo : Jules Buthion
Photo : Jean-Baptiste Corboeuf ( @72rayonsdespoir)
Photo : Jean-Baptiste Corboeuf ( @72rayonsdespoir)
Gare d’Hambourg.
Nous faisons figure d’OVNI avec notre chargement de skis et pulkas.
Photo : Jules Buthion
Gare d’Hambourg.
Nous faisons figure d’OVNI avec notre chargement de skis et pulkas.
Photo : Jules Buthion
Photo : Jean-Baptiste Corboeuf ( @72rayonsdespoir)
Photo : Jean-Baptiste Corboeuf ( @72rayonsdespoir)
Photo : Jean-Baptiste Corboeuf ( @72rayonsdespoir)
Photo : Jean-Baptiste Corboeuf ( @72rayonsdespoir)
Wagon bar.
Entre Oslo et Trondheim, direction le Grand Nord.
Photo : Clément Aubert
Wagon bar.
Entre Oslo et Trondheim, direction le Grand Nord.
Photo : Clément Aubert

Train

On peut se rendre facilement de France au-delà du cercle polaire « sans descendre » du train (avec quelques correspondances tout de même smiley) en passant par la Suède (via Hambourg et Copenhague) jusqu’aux gares de Gällivare ou Abisko par exemple. Quatre lignes transfrontalières permettent de rejoindre la Norvège, et notamment Narvik, deuxième gare de voyageurs la plus septentrionale au monde et une des portes d’entrée vers les Lofoten. L’ancienne liaison entre la Suède et la Finlande est en train de reprendre du service ; depuis 2021, des travaux sont en cours au passage de frontière de Tornio, ce qui permettra entre autres de rejoindre Rovaniemi depuis Luleå.
Les trains de nuit permettent d’optimiser le voyage sans avoir à sortir des gares et dans un grand confort (cabines, douches dans les trains scandinaves), et à l’inverse, la variété des itinéraires offre la possibilité de faire des haltes dans des lieux que l’on souhaite visiter pour tirer profit de la lenteur.
Tarifs avantageux et souplesse avec les global pass Interrail / Eurail (voir aussi le scandinavia pass), et en s’y prenant à l’avance, on peut bénéficier de billets prime bon marché. On peut consulter les horaires et acheter les billets sur interrail.eu et son application Rail Planner, mais aussi sur trainline.com ou int.bahn.de/fr de la Deutsche Bahn qui permet en général de réserver par téléphone avec un interlocuteur français. Certaines réservations doivent se faire directement auprès des compagnies nationales (vr.fi/en en Finlande, sj.se/en en Suède, www.vy.no/en en Norvège).

Bus

La compagnie Flixbus assure des liaisons vers les capitales et plusieurs villes finlandaises et scandinaves depuis Paris via l’Allemagne. Elle absorbe une grande partie du réseau d'autobus européen (arrêt d'Eurolines, intégration des lignes en Europe continentale du britannique Megabus notamment), mais BlablaCar Bus permet aussi de rejoindre le nord de l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas.
Sur place, des réseaux de transport public relient les villages au nord de la Laponie comme sur le reste du territoire (matkahuolto.fi/en en Finlande, ltnbd.se en Suède, vybuss.com en Norvège).

Ferries

Des lignes régulières voire quotidiennes relient le Danemark ou l’Allemagne à la Finlande (finnlines.com), la Suède (sales.vikingline.com) ou la Norvège (vegvesen.no/en), et d’autres relient la Suède à la Finlande (entre Stockholm et Turku notamment).
En Norvège, surtout à l’ouest où se trouvent les fjords, les déplacements dépendent souvent des ferries, on le prend comme on emprunte un tunnel ou un pont. Il existe ainsi plusieurs centaines de traversées, plus ou moins longues, reliant entre elles les routes du continent ou menant aux îles.

Covoiturage et autostop

Fonctionnent très bien dans tous les pays entre la France et la Fennoscandie et se combine facilement avec les autres modes de transport en voyage léger sac à dos.
Application de covoiturage norvégienne nabogo.com/en/
Pour le stop, infos utiles sur hitchwiki.org.

Vélo

Bon, là, les jours deviennent des mois, mais le vélo est aussi un mode de transport qu’il faut s’habituer à considérer comme tel et facilement combinable avec les trains et ferries. Plusieurs EuroVelo (1, 3, 7, 10, 11, 12, 13 notamment, voir eurovelo.com) permettent de rejoindre puis traverser facilement la Norvège, la Suède et la Finlande jusqu’au cap Nord. Sur place, d’autres réseaux nationaux complètent les possibilités d’itinéraires (voir visitnorway.fr, visitsweden.fr, bikeland.fi/en). En Norvège, compte tenu de sa topographie compliquée (montagnes et fjords), il y a de nombreux tunnels (+ de 900), certains très longs (24 km pour le plus long !) et interdits aux vélos, à prendre en compte (voir cycletourer.co.uk).

Petite biblio

  • Dictionnaire des mondes polaires de Jean-Marc Perigaud, Magellan et Cie, 2023.
  • Traqueur d'aurores de Jean-Marc Perigaud, autoédition, 2018 (réédition prévue en 2024 chez Magellan et Cie).
  • Faune et flore du Grand Nord de Gérard Bodineau et Nathalie Thibault, Grand Nord Grand Large et Delachaux et Niestlé, 2022.
  • Ice. Aventures scientifiques au Groenland de Marco Tedesco et Alberto Flores d’Arcais, HumenSciences, 2022.
  • L’île suspendue. Carnet de voyage de Lauriane Miara, 2023.
  • America Extrema, 12000 km à vélo, à pied, en kayak à travers le Grand Nord de Florian Gomet, Omaël Mayor, 2018.
  • Anta : Mémoires d’un Lapon de Andreas Labba, Pocket, 1997.
  • Sous l’aile du Grand Corbeau, De Seattle au détroit de Béring et Dans les pas de l’Ours. Une traversée solitaire de l’Alaska sauvage d’Émeric Fisset, Transboréal, 2010.
  • Ísland. L’appel du 66° Nord de Pierre-Antoine Guillotel, Transboréal, 2023.
  • Plusieurs titres de la collection "Voyage en Poche" chez Transboréal, entre autres Le Centaure de l’Arctique d’Yves Gauthier, 2020 ; Unghalak. La quête sauvage (2010) et Nomade du Grand Nord. En kayak avec un chien eskimo (2019) de Kim Hafez ; Au gré du Yukon. Quatre-vingts jours en canoë de Joël Allano, 1997.
  • Laponie pratique
  • Lofoten pratique
Lofoten. Vue depuis le Reinebringen.
Photo : Hélène Degousée
Lofoten. Vue depuis le Reinebringen.
Photo : Hélène Degousée
Météo capricieuse. Le fjord Torsfjorden sur l’île Moskenesøya dans les Lofoten au mois de mars.
Photo : Clément Aubert
Météo capricieuse. Le fjord Torsfjorden sur l’île Moskenesøya dans les Lofoten au mois de mars.
Photo : Clément Aubert
Renne ou élan ? On les confond souvent ; la différence se voit surtout dans les bois et le museau, et les seconds sont souvent plus solitaires que les premiers. Ici un renne.
Photo : Guillaume Hermant (guillaumehermant. piwigo.com)
Renne ou élan ? On les confond souvent ; la différence se voit surtout dans les bois et le museau, et les seconds sont souvent plus solitaires que les premiers. Ici un renne.
Photo : Guillaume Hermant (guillaumehermant. piwigo.com)
Tombez-vous dans le panneau ? Ici il s’agit d’un... élan bien sûr !
Photo : la rédac’
Tombez-vous dans le panneau ? Ici il s’agit d’un... élan bien sûr !
Photo : la rédac’
Suivez la trace ! Quelques kilomètres au sud des mountain cabins d’Alesjaure, nous suivons le balisage de la Kungsleden, mais ne croiserons personne de la journée.
Photo : Jules Buthion
Suivez la trace ! Quelques kilomètres au sud des mountain cabins d’Alesjaure, nous suivons le balisage de la Kungsleden, mais ne croiserons personne de la journée.
Photo : Jules Buthion
Jeu des couleurs. Bivouac au-dessus du lac de Laitaure, en Laponie suédoise, juste avant le sommet du Skierfe.
Photo : Guillaume Hermant (guillaumehermant. piwigo.com)
Jeu des couleurs. Bivouac au-dessus du lac de Laitaure, en Laponie suédoise, juste avant le sommet du Skierfe.
Photo : Guillaume Hermant (guillaumehermant. piwigo.com)
Marcher sur l’eau. Progression facile dans la Padjelanta suédoise grâce à ces passages en planches dans les zones humides.
Photo : Guillaume Pouyau (summitcairn.com)
Marcher sur l’eau. Progression facile dans la Padjelanta suédoise grâce à ces passages en planches dans les zones humides.
Photo : Guillaume Pouyau (summitcairn.com)
Quelle vue ! Panorama depuis le sommet du Skierfe sur la rivière Rapa. Sarek, Laponie suédoise.
Photo : Guillaume Pouyau (summitcairn.com)
Quelle vue ! Panorama depuis le sommet du Skierfe sur la rivière Rapa. Sarek, Laponie suédoise.
Photo : Guillaume Pouyau (summitcairn.com)
Entre-deux. L’immensité magnifique de la Laponie suédoise en automne.
Photo : Guillaume Pouyau (summitcairn.com)
Entre-deux. L’immensité magnifique de la Laponie suédoise en automne.
Photo : Guillaume Pouyau (summitcairn.com)
Bivouac céleste. Aurore boréale sur le mont Niják, Laponie suédoise.
Photo : Guillaume Hermant (guillaumehermant. piwigo.com)
Bivouac céleste. Aurore boréale sur le mont Niják, Laponie suédoise.
Photo : Guillaume Hermant (guillaumehermant. piwigo.com)
Séchoir à poisson. Appelé hjell en Norvège, notamment dans les Lofoten (ici dans le petit port de Reine).
Photo : Clément Aubert
Séchoir à poisson. Appelé hjell en Norvège, notamment dans les Lofoten (ici dans le petit port de Reine).
Photo : Clément Aubert
Paradis du ski de rando. Sommet du Rundfjellet, Lofoten.
Photo : Clément Aubert
Paradis du ski de rando. Sommet du Rundfjellet, Lofoten.
Photo : Clément Aubert
Paradis du canoë. Les eaux intérieures couvrent près de 10% de la superficie de la Finlande (ici le parc national de Päijänne), et on y dénombre quelque 188.000 lacs et étangs.
Photo : Yann et Amélie Bobe.
Paradis du canoë. Les eaux intérieures couvrent près de 10% de la superficie de la Finlande (ici le parc national de Päijänne), et on y dénombre quelque 188.000 lacs et étangs.
Photo : Yann et Amélie Bobe.

Exemples d'itinéraires et de combinaisons possibles


En famille à ski-pulkas

De Grenoble à la Laponie suédoise (3 jours)

ALLER

  • Trains Grenoble-Genève - Zurich
  • Train de nuit Zurich - Hambourg
  • Train Hambourg - Lübeck
  • Ferry de nuit Lübeck - Malmö
  • Train Malmö - Stockholm
  • Train de nuit Stockholm - Abisko

RETOUR

  • Bus Nikkaluokta - Kiruna
  • Train de nuit Kiruna - Stockholm
  • Train Stockholm - Malmö
  • Ferry Malmö - Lübeck
  • Trains Lübeck - Lyon - Grenoble

À ski de rando

De Grenoble aux Lofoten (3 jours)

ALLER ET RETOUR

  • Trains Grenoble - Lyon - Mannheim - Hambourg - Pinneberg - Neumünster
  • Nuit en auberge de jeunesse à Neumünster
  • Trains Neumünster - Flensburg - Copenhague - Göteborg - Oslo
  • Train de nuit Oslo - Trondheim
  • Train Trondheim - Bodø
  • Ferry Bodø - Svolvær (3h30)
  • Nuit à Svolvær
  • Bus + stop Svolvær - Morfjorden

À vélo

De Bretagne aux Lofoten en boucle (3 mois)

  • Vélo Saint-Brieuc - Hirtshals (Danemark)
  • Ferry Hirtshals - Kristiansand (Norvège)
  • Vélo Kristiansand - Bodø via la route FV17 (qui comprend quelques traversées en ferry) et EuroVelo 1
  • Ferry Bodø - Reine (Lofoten)
  • Vélo Reine - Fiskebøl (Lofoten)
  • Ferry Fiskebøl - Melbo (Norvège)
  • Vélo Melbo - Sortland - Narvik - Abisko (Suède) - Luleå
  • Train Luleå - Stockholm
  • Vélo Stockholm - Kalmar par l’EuroVelo 10
  • Train Kalmar - Malmö
  • Ferry Malmö - Copenhague (Danemark)
  • Vélo Copenhague - Saint-Brieuc

En packraft

De Montpellier/Nîmes au Dalsland (Suède) (2 jours)

ALLER

  • Train Montpellier - Paris (3h30)
  • Bus de nuit Paris - Hambourg (12h30)
  • Bus Hambourg - Copenhague (6h)
  • Train Copenhague - Göteborg - Vänersborg (6h)

RETOUR

  • Train Trollhättan - Göteborg (40 min)
  • Bus Göteborg - Berlin (14h)
  • Bus de nuit Berlin - Lyon (18h)
  • Bus Lyon - Nîmes (3h)

À pied

De Paris à la Laponie finlandaise (3 jours)

ALLER

  • Trains Paris - Mannheim - Hambourg - Lübeck (port de Travemünde)
  • Ferry Travemünde - Helsinki (36h, 2 nuits)
  • Train de nuit Helsinki - Rovaniemi (12h)
  • Bus Rovaniemi - Inari (5h)

RETOUR

  • Bus Inari - Rovaniemi (5h)
  • Train de nuit Rovaniemi - Turku (10h)
  • Ferry Turku - Stockholm (5h)
  • Bus Stockholm - Copenhague - Paris (18h)

En couple en autostop

De Rennes à la Kungsleden (4 jours, 10 véhicules)

  • Autostop (Vincent) Rennes - Paris - Luxembourg - Hambourg
  • Bus (Anna) Berlin - Hambourg
  • Autostop (Vincent et Anna) Hambourg - Danemark - Frederikshavn
  • Ferry Frederikshavn - Göteborg
  • Bus Göteborg - Stockholm
  • Train Stockholm - Abisko

Une philosophie : se tenir au bord des autoroutes et se laisser entraîner par leur vitesse sont de drôles de sensations, agréables et grisantes. Il y a quelque chose d'envoûtant à traverser des territoires avec juste un pouce levé.

Prérequis : de la discipline, de la niaque et la conviction qu'on y arrivera.

Astuces : aller directement sur le parking des camionneurs ou se poster à la sortie du magasin des stations-service et demander directement aux conducteurs de vous emmener ; rester sur les grands axes autoroutiers, ça va vite, il y a toujours du monde et l'on peut planquer sa tente sur les aires de repos la nuit et s'offrir un petit déjeuner le matin à l'ouverture lorsque les employés font chauffer les premiers croissants.

(Encore) plus loin

  • Sibérie et Russie : la ligne TGV Helsinki - Saint-Pétersbourg (suspendue depuis 2022 avec la guerre en Ukraine) permet de rejoindre des trains et des bus menant directement dans la partie russe de la Fennoscandie (Carélie et péninsule de Kola, Mourmansk). Idem pour l’est de la Russie grâce à son vaste réseau ferroviaire.
  • Islande : des ferries partent de Hirtshals (Danemark) deux fois par semaine, infos détaillées dans CA73 et sur Islande pratique.
  • Grand Nord américain : une cabine passager sur un cargo ou du voilier-stop permettent de traverser l’Atlantique.
  • Groenland : pas simple, mais un moyen de réduire son empreinte carbone est de se rendre en Islande par les transports de surface pour y prendre l'avion (Icelandair). On peut sans doute aussi trouver quelques bateaux-stop !

Photo de couverture : Emmanuel Maisonneuve pretpourlaventure.com. Ferry norvégien. Pour étudier le topo, rien de mieux qu’une traversée (ici vers l’île d’Hinnøya).

Voir aussi