Gants chauffants Racer Connectic
Gants chauffants Racer Connectic modèle 2015-2016À l’approche de l’hiver, les gants plus chauds ressortent progressivement des tiroirs pour le plus grand plaisir des phalanges. Les occasions d’améliorer l’isolation des gants ne manquent pas : vol en parapente, ski, vélo... Vous pouvez également vous reporter à notre précédent comparatif de gants de montagne chauds incluant plusieurs modèles de gants chauffants (dont, chez la marque Racer, le modèle Heatwear). Nous testons ici le modèle Connectic de la marque Racer. Au début de cet hiver, les températures ont été tellement clémentes qu’il a fallu attendre un peu avant d’utiliser le système de chauffe intégré. En les portant sans allumer le système de chauffe, le moins que l’on puisse dire, c’est que ces gants sont chauds. Vraiment chauds. La doublure en polaire à l’intérieur combinée à un tissus softshell à l’extérieur en font une bonne protection contre le froid et le vent. Ils sont aussi tellement chaud qu’il sera parfois nécessaire d’emporter une paire moins chaude, pour la montée par exemple. Le risque étant de transpirer un peu trop des mains, ce qui a deux conséquences : d’une part, il est plus difficile d’enfiler les gants après avoir transpiré dedans, et d’autre part une partie de la chaleur produite par le système de chauffe sera perdue à cause de l’humidité...
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Sans les batteries, on porte donc des gants qui sont plutôt lourds, mais véritablement efficaces. Toutefois, l’intérêt d’emporter ces gants sans les batteries est très limité puisqu’on porte un système électronique dont on ne se servira pas et qui pourrait éventuellement être fragile. En effet, les problèmes de robustesse dans le temps sont fréquents pour ce type de matériel. Après 3 mois d’utilisation, sur le plan de la robustesse, les gants Racer Connectic n’ont pas montré de signe de faiblesse, malgré quelques utilisations qui ne les ont pas ménagés. Des pièces de cuir protègent la paume de la main et d’autres parties “sensibles” : intérieur du pouce, bord de l’index et de l’auriculaire. Cette finition est très bien faite. À la suite d’une bonne chute sur un sol pierreux, une seule petite égratignure est à déplorer sur ce cuir, mais rien de choquant au regard du choc. Le reste du revêtement extérieur en softshell semble un peu plus sujet à l’abrasion, il faudra probablement se méfier dans des conditions plus délicates, comme en cascade de glace par exemple. Au niveau de l’ergonomie, il n’y a pas grand chose à redire : ces gants sont souples et agréables à porter. Les manchons remontent bien haut, l’apport de chaleur n’en est que meilleur, assurant une bonne continuité entre les mains et le vêtement qu’on porte. On peut aisément porter un altimètre sans être gêné. Le système de serrage des manchons avec un élastique et un tanka autobloquant est efficace. Les batteries se trouvent au niveau du poignet : elles ne gênent ainsi jamais, on ne les sent même pas. Ces gants sont plutôt épais, mais demeurent très confortables en termes de manipulation : on garde un bon toucher au bout des doigts. Par exemple, on a de bonnes sensations sur les leviers de frein à vélo de route. C’est toujours agréable de pouvoir doser son freinage dans une descente :-). Il est aussi très facile de changer de mode de chauffe, un gros bouton situé sur le dos de la main permet de choisir le niveau : 0 - 1 - 2 - 3. Ce bouton s’actionne aisément et trois LED très visibles - même en plein jour - permettent de visualiser ce mode. Un bémol, conséquent à cette facilité d’action : il faut se méfier que les gants ne se mettent pas en marche dans un sac à dos par exemple ! Pour éviter cette déconvenue, il est possible de simplement débrancher la batterie, ce qui obligera une manipulation supplémentaire au moment de les enfiler par contre. L’autonomie annoncée est très fidèle à la réalité, à température ambiante. Bonne surprise, les performances de la batterie ne semblent pas affectées par le froid : nous avons relevé la même autonomie dans le compartiment freezer d’un réfrigérateur, c’est-à-dire à -12°C. L’autonomie peut paraître faible sur le papier, mais comme dit précédemment, ces gants sont très chauds donc on n’est pas obligés d’allumer le système tout de suite. On peut aussi l’éteindre périodiquement, l’inertie thermique se chargeant de garder les gants à bonne température pendant un moment. L’autonomie s’en voit alors décuplée. Une fois le chauffage mis en route, on est surpris par la rapiditité d’action : même à température ambiante on sent bien qu’ils fonctionnent. De plus, le chauffage est très uniforme : phalanges et dos de la main ; exceptée la paume, toutes les parties au délà du velcro de serrage central sont chauffées. Aucune sensation de point froid à déplorer. Le 3e niveau de chauffage est très puissant : il permet d’envisager ces gants comme un système de secours qu’on emporte dans son sac, au même titre qu’une doudoune. Avant que l’onglet ne survienne on peut compter sur ces gants. Ou avant une descente à vélo. En bref, les idées d’utilisation ne manquent pas ! Ces gants ont pu être testés principalement en parapente, et un peu à vélo et à ski. Mis à part un peu de neige, l’étanchéité n’a pas été mise à rude épreuve. Prochainement, ils devraient être testés dans des conditions plus humides. Poids mesurés en taille M (8) :
Batteries LiPo 2200 mAh chacune. 7,4 V. Temps de charge des 2 batteries : 3h30 Temps de décharge (à température ambiante 20°C) :
Matériaux :
Dans les points à améliorer, on recense :
On aime :
On aime moins :
Prix approximatif : 180 € Existe en modèle homme et femme (voir le site du fabricant) Photos de détail et en situation des gants chauffants Racer Connectic
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