Cavalières. La chevauchée kirghize

Autant le dire d’emblée, je ne suis pas objective : les chevaux, la steppe et les montagnes sauvages, l’Asie centrale… éveillent tout de suite en moi de l’intérêt, de l’envie, du plaisir. Donc avant même de commencer la lecture, j’étais déjà à demi conquise. Mais en plus, le récit de Léopoldine et Élise est délicieux. Le lecteur est tout de suite happé par cette grande aventure de quatre mois, puis transporté dans la culture, les paysages et dans tout ce qu’une telle entreprise implique. L’ambiance du bazar kirghize pour l’achat de chevaux, l’odeur du mouton grillé ou d’un bol de thé fumant dans la chaleur d’une yourte, les rencontres avec les bergers, les peurs, les doutes et les liens qui se tissent entre les deux sœurs, leurs trois chevaux et le chien qui a décidé de les suivre, un décor grandiose dont il faut apprendre les règles pour garder toute l’équipe en vie, la gestion du retour à la maison, cette autre aventure. Bref, l’immersion est totale et racontée avec simplicité et pudeur, un régal.