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Mort à la baleine

par Bruno Désormeaux
publié le
13 juin
56 lecteurs

D’abord Mowat : c’est « quéqun » chez les Canadiens. La défense de la faune sauvage est son dada, à commencer par le loup qu’il a grandement contribué à réhabiliter ainsi que les mammifères marins qu’il cherche à protéger en soutenant Sea Shepherd. Mort à la Baleine raconte son histoire vécue lorsqu’il habitait sur la côte de Terre-Neuve, quand il s’est opposé à la population locale pour tenter de sauver un rorqual commun bloqué dans un étang marin proche de sa maison, mais aussi, pour son malheur, du port de Burgeo dont les habitants ont vu dans cette baleine une distraction inattendue et en ont fait une cible mobile. L’auteur, avec un talent littéraire certain, nous raconte la vie de ce village du bout du monde, les mentalités et coutumes du lieu, et l’évènement que constitue dans cet environnement la survenue d’un animal aussi mythique. C’est un roman qui nous plonge dans un univers surprenant, où nous sommes chahutés entre espoir et doutes. Nous, pauvres lecteurs captifs, n’avons plus que l’option, après avoir imprudemment ouvert ce livre, d’aller à son terme.
 

Mort à la baleine

Farley Mowat

Éd. Glénat ♦ 264p ♦ 22,5x14cm ♦ 22€.