Sunka Mani

Sunka Mani fait partie de ces livres que l’on regrette d’avoir terminés. L’histoire, les lieux, l’écriture, le rythme concourent pour donner à ce recueil une dimension particulière. L’auteur réussit à nous entraîner dans cet univers lointain des mushers (dont Wikipédia nous dit que c’est un mot d’origine française). Il le fait en douceur, nous prenant par la main pour nous initier sans nous perdre en route. Bon, en fait, il nous raconte son histoire, de ses débuts à ses premiers succès, avec tout ce que cela comporte de difficultés, d’erreurs et de joies, mais son récit nous embarque – nous en-traine (en traîneau !) avec une telle énergie que nous vivons son aventure. Et parfois cette aventure prend l’allure d’un roman policier – enfin, presque, Franck Denaene ne dénonce jamais personne, mais qui a bien pu l’envoyer sur une fausse piste ? D’accord, je suis un peu ciné… cynophile, et Potiron aurait peut-être moins apprécié l’ouvrage, mais tout est possible avec celui-là. Bref, je vais le relire (pas Potiron, Sunka Mani), alors à bientôt.