A cheval en France - 2018
780 km à cheval
4 PNR
Au plus grand tournant de ma vie, après avoir terminé en licence en Design je décide de consacrer les années à venir à mon cheval et à l'aventure.
Fin juillet 2018, je transhumais du sud au nord du Périgord avec mon compagnon de vie équin Potter. Une semaine de marche pour rejoindre ce qui devait être notre lieu de résidence pour quelques temps. Finalement, après un mois, je décide de prendre la route.
Ma seule contrainte ? Rentrer avant d'avoir froid. On était début septembre, j'avais bien le temps !
Ce carnet vous offrira le récit de ce voyage à cheval sans destination ni durée déterminée, le premier d'une -je l'espère- longue liste.
On vous emmène à travers le Périgord-Limousin puis le plateau de Millevaches puis les Volcans d'Auvergne et enfin les Causses du Quercy, bonne lecture !
PS : Nous c'est Pot' (le cheval) et moi
4 PNR
Au plus grand tournant de ma vie, après avoir terminé en licence en Design je décide de consacrer les années à venir à mon cheval et à l'aventure.
Fin juillet 2018, je transhumais du sud au nord du Périgord avec mon compagnon de vie équin Potter. Une semaine de marche pour rejoindre ce qui devait être notre lieu de résidence pour quelques temps. Finalement, après un mois, je décide de prendre la route.
Ma seule contrainte ? Rentrer avant d'avoir froid. On était début septembre, j'avais bien le temps !
Ce carnet vous offrira le récit de ce voyage à cheval sans destination ni durée déterminée, le premier d'une -je l'espère- longue liste.
On vous emmène à travers le Périgord-Limousin puis le plateau de Millevaches puis les Volcans d'Auvergne et enfin les Causses du Quercy, bonne lecture !
PS : Nous c'est Pot' (le cheval) et moi
tekking/hiking
horse riding
/
When : 9/1/18
Length : 75 days
Length : 75 days
Guidebook created by Mraaw
on 18 Nov 2020
updated on 22 Nov 2020
updated on 22 Nov 2020
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Guidebook : De La Bourboule (63) à Laroquebrou (15) (updated : 22 Nov 2020)
Description :
On est là dans ma partie préférée du voyage, celle de l'émerveillement quotidien. J'ai apprécié tout mon voyage, mais chaque instant passé en Auvergne a été un bonheur immense, même dans la difficulté. J'en suis tombée amoureuse !
Pour cette partie, je sais qu'il me faut utiliser des chemins balisés ou à minima validés par des locaux. Les estives sont encore utilisées, il y a des troupeaux et surtout des clôtures. Certains chemins sont interdits aux équidés, souvent pour raison technique : clôture infranchissable, terrain impraticable. Un marcheur ou un vététiste trouvera à escalader, ou utilisera l'échelle par dessus la clôture, le cheval lui il ne peut pas.
Aussi, le dénivelé est une grosse difficulté et les distances parcourues ne sont pas les mêmes qu'en plaine. J'entre en période orageuse et la météo peut me jouer des tours, s'il fait beau et chaud en bas, sur les plateaux ou les puys il peut neiger ou grêler, nous sommes déjà sur les derniers jours de septembre.
PNR Volcans d'Auvergne
J13 : Saint-Donat
J14 : Egliseneuve-d'Entraigues
J15 : Lugarde
J16 : Cheylade
J17 : Puy Mary, Le Falgoux
J18 : Le Fau
J19 : Buron de Caprespine
J20 : Col de Légal, Aurillac
J21 : Saint-Paul-Des-Landes
Pour cette partie, je sais qu'il me faut utiliser des chemins balisés ou à minima validés par des locaux. Les estives sont encore utilisées, il y a des troupeaux et surtout des clôtures. Certains chemins sont interdits aux équidés, souvent pour raison technique : clôture infranchissable, terrain impraticable. Un marcheur ou un vététiste trouvera à escalader, ou utilisera l'échelle par dessus la clôture, le cheval lui il ne peut pas.
Aussi, le dénivelé est une grosse difficulté et les distances parcourues ne sont pas les mêmes qu'en plaine. J'entre en période orageuse et la météo peut me jouer des tours, s'il fait beau et chaud en bas, sur les plateaux ou les puys il peut neiger ou grêler, nous sommes déjà sur les derniers jours de septembre.
PNR Volcans d'Auvergne
J13 : Saint-Donat
J14 : Egliseneuve-d'Entraigues
J15 : Lugarde
J16 : Cheylade
J17 : Puy Mary, Le Falgoux
J18 : Le Fau
J19 : Buron de Caprespine
J20 : Col de Légal, Aurillac
J21 : Saint-Paul-Des-Landes
Report : De La Bourboule (63) à Laroquebrou (15) (updated : 22 Nov 2020)
J13 Après près d'une semaine de repos, dont 2 jours à Clermont-Ferrand pour moi, on est prêts à repartir ! Pot' est tout content de retrouver les chemins, il part fort mais se calme après les 30 minutes de forte montée. Ca coupe le souffle ! Les chemins ne manquent pas, je profite aussi des pistes de ski de fond, là-haut dans les stations. On est à travers les sapins c'est très beau. Il y a une multitude des sources et donc de ruisseaux à passer à gué, j'essaie de ne pas trop me mouiller les pieds, heureusement il n'y a pas encore beaucoup d'eau. Je marche beaucoup pour aider mon cheval, les sols sont difficiles et le dénivelé très fort.
Nous arrivons à Saint-Donat où mon hôte est un musher, il commence l'entrainement de ses chiens de traineau pour la saison d'hiver. Nous discutons animaux, compagnons de route et d'aventure, rôle de chacun, condition physique, alimentation... Passionnant ! Il me demande s'il m'arrive de me faire marcher sur le pied, je lui réponds que non, je ne mets pas mes pieds sous ceux de mon cheval. Et c'est drôle, parce que justement, dix minutes plus tard, en passant un coup de brosse sur le dit cheval, il chasse une mouche en tapant du pied. Mon pied était dessous. On se marre un bon coup au dîner !
Nous arrivons à Saint-Donat où mon hôte est un musher, il commence l'entrainement de ses chiens de traineau pour la saison d'hiver. Nous discutons animaux, compagnons de route et d'aventure, rôle de chacun, condition physique, alimentation... Passionnant ! Il me demande s'il m'arrive de me faire marcher sur le pied, je lui réponds que non, je ne mets pas mes pieds sous ceux de mon cheval. Et c'est drôle, parce que justement, dix minutes plus tard, en passant un coup de brosse sur le dit cheval, il chasse une mouche en tapant du pied. Mon pied était dessous. On se marre un bon coup au dîner !
J14 J'ai mal au pied, mon orteil vire au violet. Bon, c'est quand même largement supportable je ne m'inquiète pas, par contre je monte à cheval dès que le terrain est un peu "plat" pour me reposer.
En fin de journée nous arrivons à Egliseneuve-d'Entraigues où nous sommes tombons nez à nez avec un conseiller municipal qui nous offre un terrain communal en plein bourg. Aussi étonnant que cela puisse paraître, c'était un super bivouac ! Dans un secteur venteux, j'étais contente d'être entre les bâtiments, j'avais l'éclairage public et des voisins charmants. En parlant de voisins, ceux d'en face m'ont offert le petit déjeuner du lendemain et m'ont demandé de quoi j'avais besoin. Je leur ai parlé de ma mésaventure du pied. Dix minutes plus tard, c'est la guérisseuse du village qui arrive. Elle avait un petit papier avec une prière, elle a fait quelques gestes et palpations et hop ! Je n'ai plus eu mal.
En fin de journée nous arrivons à Egliseneuve-d'Entraigues où nous sommes tombons nez à nez avec un conseiller municipal qui nous offre un terrain communal en plein bourg. Aussi étonnant que cela puisse paraître, c'était un super bivouac ! Dans un secteur venteux, j'étais contente d'être entre les bâtiments, j'avais l'éclairage public et des voisins charmants. En parlant de voisins, ceux d'en face m'ont offert le petit déjeuner du lendemain et m'ont demandé de quoi j'avais besoin. Je leur ai parlé de ma mésaventure du pied. Dix minutes plus tard, c'est la guérisseuse du village qui arrive. Elle avait un petit papier avec une prière, elle a fait quelques gestes et palpations et hop ! Je n'ai plus eu mal.
J15 La journée se passe sans embuche, je n'ai plus mal au pied ! Les paysages sont magnifiques, mais qu'est-ce que c'est sec ! Je peine à trouver suffisamment d'herbe pour nourrir mon cheval, j'augmente ses temps de pause dans la journée. Et puis je sens la météo tourner...
Je décide de descendre pour passer la nuit plus bas, à Lugarde je cherche un bivouac et trouve une pâture prêtée par un agriculteur.
J16 La météo devient carrément mauvaise, le vent est glacial et puissant, je vais au plus court, par la route, pour rejoindre Cheylade où j'espère trouver de quoi dormir au chaud. L'hôtel m'accueille et met une pâture à disposition du cheval, je dors au chaud, dans un lit ultra confortable, je prends une douche trèèèèès chaude et je dors comme un bébé. Cette nuit-là, il a neigé quelques flocons.
Je décide de descendre pour passer la nuit plus bas, à Lugarde je cherche un bivouac et trouve une pâture prêtée par un agriculteur.
J16 La météo devient carrément mauvaise, le vent est glacial et puissant, je vais au plus court, par la route, pour rejoindre Cheylade où j'espère trouver de quoi dormir au chaud. L'hôtel m'accueille et met une pâture à disposition du cheval, je dors au chaud, dans un lit ultra confortable, je prends une douche trèèèèès chaude et je dors comme un bébé. Cette nuit-là, il a neigé quelques flocons.
J17 Ma plus belle étape. La plus belle de toutes.
J'ai pris un GR pour monter, en haut, il fallait en prendre un autre vers le nord. Je suivais les marquages sans vraiment regarder la carte, j'avais les yeux trop occupés par le paysage. J'ai pris plein sud, en direction du Puy Mary. C'était magique ! Je ne voulais plus redescendre. J'ai bataillé quelques fois avec les clôtures en barbelés, fermées au fil de fer et plus tendues qu'un string. Et puis au bout, après tant d'émerveillement arrive la descente. Elle se fait bien, le terrain est un peu technique mais sans difficulté majeure, après tout, les vaches y passent ! Par contre après la dernière clôture ça se corse, on aborde le parking du Puy Mary, et là, ça ne passe pas. Dans l'autre sens, à pied, on y met les mains, ces sont des rochers sur lequel le cheval ne trouvera aucun appui c'est trop irrégulier et pentu.
Si ça ne passe vraiment pas, il me faut faire demi-tour et refaire toute l'étape en sens inverse (ou prendre le bon GR, mais ça je ne m'en rendrai compte que plus tard). Je retire le paquetage du cheval et je descends tout, je ne lui laisse que la selle. Je me mets en bout de longe et j'appelle, il comprend qu'il faut descendre, il réfléchit un peu mais n'hésite pas, sa descente n'a rien d'académique, ça ne ressemble à rien, je ne comprends pas dans quel sens il met ses pattes mais il arrive en bas. Les passants sont tous très étonnés et lui les regarde le plus normalement du monde.
Je me retourne et je vois un grand panneau "Interdit aux chevaux". Ah. Il n'y était pas dans l'autre sens, c'est pas ma faute!
Nous arrivons donc au parking mais il n'y a pas d'endroit où bivouaquer, je rallonge l'étape jusqu'au Falgoux, 11 km par la route, après une étape de montagne, il fallait puiser dans les réserves ! On a tracé, Pot' savait, et puis la nuit tombait vite. On a été très bien accueillis par le gite communal, à tel point qu'on y est resté encore le lendemain, pour bien nous reposer. Là, j'ai appris que le loup n'était pas loin, il est passé deux jours avant.
J'ai pris un GR pour monter, en haut, il fallait en prendre un autre vers le nord. Je suivais les marquages sans vraiment regarder la carte, j'avais les yeux trop occupés par le paysage. J'ai pris plein sud, en direction du Puy Mary. C'était magique ! Je ne voulais plus redescendre. J'ai bataillé quelques fois avec les clôtures en barbelés, fermées au fil de fer et plus tendues qu'un string. Et puis au bout, après tant d'émerveillement arrive la descente. Elle se fait bien, le terrain est un peu technique mais sans difficulté majeure, après tout, les vaches y passent ! Par contre après la dernière clôture ça se corse, on aborde le parking du Puy Mary, et là, ça ne passe pas. Dans l'autre sens, à pied, on y met les mains, ces sont des rochers sur lequel le cheval ne trouvera aucun appui c'est trop irrégulier et pentu.
Si ça ne passe vraiment pas, il me faut faire demi-tour et refaire toute l'étape en sens inverse (ou prendre le bon GR, mais ça je ne m'en rendrai compte que plus tard). Je retire le paquetage du cheval et je descends tout, je ne lui laisse que la selle. Je me mets en bout de longe et j'appelle, il comprend qu'il faut descendre, il réfléchit un peu mais n'hésite pas, sa descente n'a rien d'académique, ça ne ressemble à rien, je ne comprends pas dans quel sens il met ses pattes mais il arrive en bas. Les passants sont tous très étonnés et lui les regarde le plus normalement du monde.
Je me retourne et je vois un grand panneau "Interdit aux chevaux". Ah. Il n'y était pas dans l'autre sens, c'est pas ma faute!
Nous arrivons donc au parking mais il n'y a pas d'endroit où bivouaquer, je rallonge l'étape jusqu'au Falgoux, 11 km par la route, après une étape de montagne, il fallait puiser dans les réserves ! On a tracé, Pot' savait, et puis la nuit tombait vite. On a été très bien accueillis par le gite communal, à tel point qu'on y est resté encore le lendemain, pour bien nous reposer. Là, j'ai appris que le loup n'était pas loin, il est passé deux jours avant.
J18 L'étape jusqu'au Fau prolonge le rêve... On se croirait à l'autre bout du monde, en terres sauvages. Il fait froid, le vent souffle, la vue se mérite. Mais qu'est-ce que j'en profite !
Le soir, je ne trouve pas d'endroit où dormir, ce sera finalement une pâture prêtée par une fromagère. Je fais le plein de fromage (bien rangé cette fois-ci!). La météo sera belle une journée de plus mais il me faudra me mettre à l'abri ensuite pour un gros orage.
J19 On monte ! Je trouve sur mon chemin le refuge de Cabrespine, sur une crête, il y a une vue magnifique à 360. Deux vallées, un petit bois, il y a des vaches, je ne me souviens même plus de la dernière fois que j'ai ouvert une clôture, c'est dire à quel point c'est grand !
Je trouve le point d'eau en contre-bas et y emmène le cheval. Il n'a pas l'air décidé à repartir. Et moi non plus. Il est 13h et on s'arrête. L'endroit est magnifique, pourquoi partir ? Je libère le cheval, ce soir-là il sera en liberté complète sans que je ne connaisse les clôtures. J'ai confiance et puis, s'il y a des vaches c'est que c'est clos quelque part, au pire je n'aurai qu'à chercher ! Avant de le libérer, j'utilise sa selle pour porter du bois jusqu'au refuge.
Je fais un feu, je cuisine, j'ai l'impression de faire un festin, de me sentir chez moi. Il a fait très froid cette nuit-là, malgré le feu j'ai eu froid. C'est qu'il est temps de redescendre.
Le soir, je ne trouve pas d'endroit où dormir, ce sera finalement une pâture prêtée par une fromagère. Je fais le plein de fromage (bien rangé cette fois-ci!). La météo sera belle une journée de plus mais il me faudra me mettre à l'abri ensuite pour un gros orage.
J19 On monte ! Je trouve sur mon chemin le refuge de Cabrespine, sur une crête, il y a une vue magnifique à 360. Deux vallées, un petit bois, il y a des vaches, je ne me souviens même plus de la dernière fois que j'ai ouvert une clôture, c'est dire à quel point c'est grand !
Je trouve le point d'eau en contre-bas et y emmène le cheval. Il n'a pas l'air décidé à repartir. Et moi non plus. Il est 13h et on s'arrête. L'endroit est magnifique, pourquoi partir ? Je libère le cheval, ce soir-là il sera en liberté complète sans que je ne connaisse les clôtures. J'ai confiance et puis, s'il y a des vaches c'est que c'est clos quelque part, au pire je n'aurai qu'à chercher ! Avant de le libérer, j'utilise sa selle pour porter du bois jusqu'au refuge.
Je fais un feu, je cuisine, j'ai l'impression de faire un festin, de me sentir chez moi. Il a fait très froid cette nuit-là, malgré le feu j'ai eu froid. C'est qu'il est temps de redescendre.
J20 Pas question de trainer, l'orage qui arrive se faire déjà sentir, Pot' le sait lui aussi et il marche très vite, surtout qu'on ne fait que descendre ! On arrive rapidement à Lascelle mais il est encore tôt, on peut atteindre Aurillac en fin d'après-midi.
Grâce à un ami qui voyage avec son âne, j'ai une bonne adresse. J'arrive chez ces hôtes qui me reçoivent comme s'ils m'attendaient, comme pour l'âne de mon ami, mon cheval va dans la pâture du voisin agriculteur. Il trouve à s'abriter sous les arbres. Ne voulant pas déranger mes hôtes, je monte la tente dans le jardin. L'emplacement est bon, je suis confiante. Mais l'orage arrive et il est sévère, on jette un œil à la tente, elle ne tiendra pas le coup ! On la démonte vite et on rentre tout. Je vais finalement dormir dans la maison, c'est bien plus sûr ! J'aurai même presque envie de rentrer le cheval dans le salon, mais ce serait un peu trop...
Le lendemain Pot' râle, il a eu froid, je demande à mes hôte si je peux rester une nuit de plus, sans problème. Le cheval se repose, je pars faire des courses en ville.
J21 Ce matin il fait bon, Pot' est prêt. Je me prépare, je le prépare, je vérifie que tout est bon et je ferme la maison. Je laisse la clé dans la boite aux lettres. Et je me rends compte que j'ai oublié ma machette. Outil très utile quand un chemin n'existe plus... Et bien j'aurais fait une bonne voleuse ! J'ai réussi à récupérer les clés dans la boite, avec un bâton. En seulement cinq minutes. Après m'être auto-félicitée pour ce moment et cette chance improbable d'y arriver, je récupère ma machette (et mon chargeur de téléphone...), je vérifie une nouvelle fois que je n'ai rien oublié et je referme. Je souffle un coup, on peut y aller !
Chemin facile, plat par rapport à nos étapes passées, on s'arrête en soirée chez une famille adorable. Le père est agriculteur et Pot' profite d'une herbe verte et grasse qu'il n'avait plus vu depuis un moment.
Grâce à un ami qui voyage avec son âne, j'ai une bonne adresse. J'arrive chez ces hôtes qui me reçoivent comme s'ils m'attendaient, comme pour l'âne de mon ami, mon cheval va dans la pâture du voisin agriculteur. Il trouve à s'abriter sous les arbres. Ne voulant pas déranger mes hôtes, je monte la tente dans le jardin. L'emplacement est bon, je suis confiante. Mais l'orage arrive et il est sévère, on jette un œil à la tente, elle ne tiendra pas le coup ! On la démonte vite et on rentre tout. Je vais finalement dormir dans la maison, c'est bien plus sûr ! J'aurai même presque envie de rentrer le cheval dans le salon, mais ce serait un peu trop...
Le lendemain Pot' râle, il a eu froid, je demande à mes hôte si je peux rester une nuit de plus, sans problème. Le cheval se repose, je pars faire des courses en ville.
J21 Ce matin il fait bon, Pot' est prêt. Je me prépare, je le prépare, je vérifie que tout est bon et je ferme la maison. Je laisse la clé dans la boite aux lettres. Et je me rends compte que j'ai oublié ma machette. Outil très utile quand un chemin n'existe plus... Et bien j'aurais fait une bonne voleuse ! J'ai réussi à récupérer les clés dans la boite, avec un bâton. En seulement cinq minutes. Après m'être auto-félicitée pour ce moment et cette chance improbable d'y arriver, je récupère ma machette (et mon chargeur de téléphone...), je vérifie une nouvelle fois que je n'ai rien oublié et je referme. Je souffle un coup, on peut y aller !
Chemin facile, plat par rapport à nos étapes passées, on s'arrête en soirée chez une famille adorable. Le père est agriculteur et Pot' profite d'une herbe verte et grasse qu'il n'avait plus vu depuis un moment.