Balade norvégienne : des fjords aux îles Lofoten
Quatre cyclos de 65 à 72 ans, 3 semaines en autonomie, de Bergen à Alesund puis quelques jours sur les îles Lofoten. Une météo un peu rude mais un excellent accueil et une superbe nature.
Quand : 27/06/2019
Durée : 20 jours
Durée : 20 jours
Distance globale :
912km
Dénivelées :
+7427m /
-7466m
Alti min/max : -49m/734m
Carnet publié par la Creuzette
le 09 nov. 2019
modifié le 12 nov. 2019
modifié le 12 nov. 2019
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Vue d'ensemble
Le topo : Section 2 (mise à jour : 10 nov. 2019)
Distance section :
136km
Dénivelées section :
+1178m /
-1207m
Section Alti min/max : 31m/229m
Le compte-rendu : Section 2 (mise à jour : 10 nov. 2019)
Samedi 29 juin et dimanche 30 juin :
La nuit a été tranquille et nous partons vers 8h00 car nous voulons profiter de la belle journée qui s’annonce. C’est toujours difficile de s’orienter aux ronds-points pour retrouver la piste cyclable. En fin de matinée, nous quittons l’E 39 pour emprunter la route 565. C’est une petite route qui serpente au milieu de collines à l’herbe rase. Quelques troupeaux de moutons, des paysans qui rentrent du foin. C’est samedi, le jour des remorques ! Les quelques véhicules rencontrés tractent tous une remorque avec du matériel de bricolage. L’habitat est toujours aussi dispersé. Arrêt pique-nique près d’une église et d’un cimetière, endroit très calme avec un muret accueillant et de l’eau pour nos gourdes. Dans la matinée, nous avons franchi 2 ponts. Cela nous confirme que lorsqu’il n’y a pas de cheminement vélo aménagé, les automobilistes patientent derrière nous sans s’énerver, car les ponts ne sont jamais plats en Norvège.
Vers 15h00, nous arrivons à notre 1er ferry pour passer de Leirvåg à Sløvåg. Il faut patienter 1 h car nous venons de rater le précédent ferry. Pas de temps perdu : Jean-Pierre en profite pour prendre sa 1ère leçon de norvégien avec un cyclo tandis que les filles profitent du confort des toilettes et lavabos équipés d’eau chaude pour un brin de toilette et de lessive.
La traversée est un peu frisquette et nous multiplions les couches de vêtements. L’arrivée au port est moyennement sympathique à cause des installations pétrochimiques. Heureusement la route 57 s’élève rapidement au-dessus du fjord (Fidsfjorden) et prend des allures de route de montagne. Vers 18h00 : arrêt dans un champ en contrebas de la route. Jean-Pierre (notre homme communication) va demander l’autorisation d’installer nos tentes à une maison située au-dessus du fjord et accessible uniquement par un petit chemin. Il revient tout souriant avec l’autorisation. Nous n’avons pas le temps d’installer nos tentes que nous voyons arriver la dame de la maison (Marie) avec un panier bien garni : homard cuit (le reste de la pèche du jour !), du vin blanc, une bière des toasts beurrés. C’est pour nous souhaiter la bienvenue en Norvège ! L’hospitalité des norvégiens n’est pas une légende et plusieurs fois ils nous diront qu’ils aiment les sportifs.
La nuit a été tranquille et nous partons vers 8h00 car nous voulons profiter de la belle journée qui s’annonce. C’est toujours difficile de s’orienter aux ronds-points pour retrouver la piste cyclable. En fin de matinée, nous quittons l’E 39 pour emprunter la route 565. C’est une petite route qui serpente au milieu de collines à l’herbe rase. Quelques troupeaux de moutons, des paysans qui rentrent du foin. C’est samedi, le jour des remorques ! Les quelques véhicules rencontrés tractent tous une remorque avec du matériel de bricolage. L’habitat est toujours aussi dispersé. Arrêt pique-nique près d’une église et d’un cimetière, endroit très calme avec un muret accueillant et de l’eau pour nos gourdes. Dans la matinée, nous avons franchi 2 ponts. Cela nous confirme que lorsqu’il n’y a pas de cheminement vélo aménagé, les automobilistes patientent derrière nous sans s’énerver, car les ponts ne sont jamais plats en Norvège.
Vers 15h00, nous arrivons à notre 1er ferry pour passer de Leirvåg à Sløvåg. Il faut patienter 1 h car nous venons de rater le précédent ferry. Pas de temps perdu : Jean-Pierre en profite pour prendre sa 1ère leçon de norvégien avec un cyclo tandis que les filles profitent du confort des toilettes et lavabos équipés d’eau chaude pour un brin de toilette et de lessive.
La traversée est un peu frisquette et nous multiplions les couches de vêtements. L’arrivée au port est moyennement sympathique à cause des installations pétrochimiques. Heureusement la route 57 s’élève rapidement au-dessus du fjord (Fidsfjorden) et prend des allures de route de montagne. Vers 18h00 : arrêt dans un champ en contrebas de la route. Jean-Pierre (notre homme communication) va demander l’autorisation d’installer nos tentes à une maison située au-dessus du fjord et accessible uniquement par un petit chemin. Il revient tout souriant avec l’autorisation. Nous n’avons pas le temps d’installer nos tentes que nous voyons arriver la dame de la maison (Marie) avec un panier bien garni : homard cuit (le reste de la pèche du jour !), du vin blanc, une bière des toasts beurrés. C’est pour nous souhaiter la bienvenue en Norvège ! L’hospitalité des norvégiens n’est pas une légende et plusieurs fois ils nous diront qu’ils aiment les sportifs.
Peut-être aussi que notre hôte avait prévu le déluge qui allait s’abattre sur nos tentes dans la nuit !
Vers 08h00, nous plions les tentes sous la pluie et nous reprenons notre route avec comme objectif de trouver un abri pour un petit déjeuner au sec. Un hangar en contrebas de la route fera l’affaire mais nous ne traînons pas car il fait froid. La route est magnifique, sans aucune circulation. Comme cela grimpe pas mal, nous pouvons nous réchauffer avant de redescendre vers le Sogne Fjord, qui sera atteint vers midi. Compte tenu de la météo, nous avons décidé de traverser le fjord et de rejoindre Lavik à vélo pour reprendre un autre ferry en direction de Balestrand. Ce fjord est le plus long de Norvège (205km !). Malgré le mauvais temps nous pourrons avoir une idée de son caractère austère, grandiose et sauvage.
Nous embarquons sur le 1er ferry qui se présente, un peu inquiets car il n’y a aucune indication et son pilote se montre parfaitement muet à nos interrogations. Heureusement le GPS nous confirme que nous avons pris la bonne direction. Nous décidons de nous abriter dans le salon du port pour pique-niquer au sec et faire sécher un peu nos vêtements. Nous serons rejoints par Roger, un jeune norvégien avec sac à dos qui se rend en ferry sur une petite île. Nous lui faisons goûter notre tomme de Savoie, en échange de son fromage norvégien au goût caramel.
La pluie se calme un peu l’après-midi et nous pouvons rejoindre Lavik par la route 607 qui longe le fjord. Nous n’avions pas prévu de continuer à vélo au-delà de Lavik car il aurait fallu emprunter l’E 39 avec beaucoup de circulation et des tunnels. A Lavik, il y a au moins un hôtel où nous pouvons attendre le ferry tranquillement au chaud. En plus, ils ont de la bière pression et cela tombe bien puisque c’est mon anniversaire ! L’hôtelier accepte aussi de nous vendre un gros pain de sa fabrication. La traversée en ferry jusqu’à Balestrand se fera sous la pluie. Dommage mais cela nous donne une idée de la profondeur du fjord.
Arrivée à Balestrand, nous cherchons le camping au-dessus du village. Il est fermé ! Nous décidons d’aller à l’auberge de jeunesse située dans le village. Ils ont de la place et un abri pour nos vélos. C’est vraiment luxueux avec des chambres à 2 lits et nous avons même une pièce séchoir pour nos affaires. Nous allons pouvoir étendre nos tentes pour les sécher. Nous apprécierons cette nuit bien au chaud.
Km parcourus : 136, D+ 1178 m
Vers 08h00, nous plions les tentes sous la pluie et nous reprenons notre route avec comme objectif de trouver un abri pour un petit déjeuner au sec. Un hangar en contrebas de la route fera l’affaire mais nous ne traînons pas car il fait froid. La route est magnifique, sans aucune circulation. Comme cela grimpe pas mal, nous pouvons nous réchauffer avant de redescendre vers le Sogne Fjord, qui sera atteint vers midi. Compte tenu de la météo, nous avons décidé de traverser le fjord et de rejoindre Lavik à vélo pour reprendre un autre ferry en direction de Balestrand. Ce fjord est le plus long de Norvège (205km !). Malgré le mauvais temps nous pourrons avoir une idée de son caractère austère, grandiose et sauvage.
Nous embarquons sur le 1er ferry qui se présente, un peu inquiets car il n’y a aucune indication et son pilote se montre parfaitement muet à nos interrogations. Heureusement le GPS nous confirme que nous avons pris la bonne direction. Nous décidons de nous abriter dans le salon du port pour pique-niquer au sec et faire sécher un peu nos vêtements. Nous serons rejoints par Roger, un jeune norvégien avec sac à dos qui se rend en ferry sur une petite île. Nous lui faisons goûter notre tomme de Savoie, en échange de son fromage norvégien au goût caramel.
La pluie se calme un peu l’après-midi et nous pouvons rejoindre Lavik par la route 607 qui longe le fjord. Nous n’avions pas prévu de continuer à vélo au-delà de Lavik car il aurait fallu emprunter l’E 39 avec beaucoup de circulation et des tunnels. A Lavik, il y a au moins un hôtel où nous pouvons attendre le ferry tranquillement au chaud. En plus, ils ont de la bière pression et cela tombe bien puisque c’est mon anniversaire ! L’hôtelier accepte aussi de nous vendre un gros pain de sa fabrication. La traversée en ferry jusqu’à Balestrand se fera sous la pluie. Dommage mais cela nous donne une idée de la profondeur du fjord.
Arrivée à Balestrand, nous cherchons le camping au-dessus du village. Il est fermé ! Nous décidons d’aller à l’auberge de jeunesse située dans le village. Ils ont de la place et un abri pour nos vélos. C’est vraiment luxueux avec des chambres à 2 lits et nous avons même une pièce séchoir pour nos affaires. Nous allons pouvoir étendre nos tentes pour les sécher. Nous apprécierons cette nuit bien au chaud.
Km parcourus : 136, D+ 1178 m