De Grenoble à la Mer en Rosalie
"Une Rosalie??? Mais pour quoi faire ??"
"Ben....pour rigoler !!"
Tout est parti de là. Lorsqu'on a découvert qu'on pouvait acheter une rosalie sur le Boncoin. Ca a fait tilt.
"On prend le train pour aller la chercher à Nice et on rentre en pédalant jusqu'à Grenoble !"
Voilà le plan initial. Sauf que nous n'avions pas prévu qu'elle serait en si piteux état. Nous l'avons donc ramené chez nous en voiture, et lui avons refait une petite santé (soudure, peinture, un petit toit assorti....)
Changement de plan donc : une semaine de vacances et voilà, l'idée était née : On part de chez nous à Grenoble et on tente d'aller à la mer!
La viaRhôna s'est imposée comme la solution la plus simple d'autant qu'on est pas fous nous...ça descend!!
Une chose est sûre..... lorsqu'on voyage en Rosalie, l'adage "doucement mais surement" prend tout son sens, et c'est l'occasion de faire parler bien des curieux! Succès garanti et pleins de jolies rencontres! "Vous allez où comme ça?" "A la mer????" Il faut dire que vu l'allure où l'on avance, je comprends que ça puisse étonner!
Il faut descendre de la rosalie pour la pousser à la moindre côte mais on ne voit pas le temps passer ! Toute la journée des gens nous klaxonnent, nous font coucou et je ne peux même plus compter le nombre de fois où l'on a été pris en photo!
Des voyages à l'autre bout du monde ou des jolies traversées de massifs à pied, on adore, mais je crois que cette semaine de baroude en partant de la maison restera une de nos plus belles aventures !
Marion et Vivien
"Ben....pour rigoler !!"
Tout est parti de là. Lorsqu'on a découvert qu'on pouvait acheter une rosalie sur le Boncoin. Ca a fait tilt.
"On prend le train pour aller la chercher à Nice et on rentre en pédalant jusqu'à Grenoble !"
Voilà le plan initial. Sauf que nous n'avions pas prévu qu'elle serait en si piteux état. Nous l'avons donc ramené chez nous en voiture, et lui avons refait une petite santé (soudure, peinture, un petit toit assorti....)
Changement de plan donc : une semaine de vacances et voilà, l'idée était née : On part de chez nous à Grenoble et on tente d'aller à la mer!
La viaRhôna s'est imposée comme la solution la plus simple d'autant qu'on est pas fous nous...ça descend!!
Une chose est sûre..... lorsqu'on voyage en Rosalie, l'adage "doucement mais surement" prend tout son sens, et c'est l'occasion de faire parler bien des curieux! Succès garanti et pleins de jolies rencontres! "Vous allez où comme ça?" "A la mer????" Il faut dire que vu l'allure où l'on avance, je comprends que ça puisse étonner!
Il faut descendre de la rosalie pour la pousser à la moindre côte mais on ne voit pas le temps passer ! Toute la journée des gens nous klaxonnent, nous font coucou et je ne peux même plus compter le nombre de fois où l'on a été pris en photo!
Des voyages à l'autre bout du monde ou des jolies traversées de massifs à pied, on adore, mais je crois que cette semaine de baroude en partant de la maison restera une de nos plus belles aventures !
Marion et Vivien
Quand : 22/04/2019
Durée : 8 jours
Durée : 8 jours
Distance globale :
399km
Dénivelées :
+614m /
-767m
Alti min/max : 0m/272m
Carnet publié par Marion L
le 20 avr. 2020
modifié le 03 juin 2020
modifié le 03 juin 2020
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Vue d'ensemble
Le topo : Jour 4 (mise à jour : 26 avr. 2020)
Distance section :
50.4km
Dénivelées section :
+8m /
-30m
Section Alti min/max : 32m/62m
Description :
Le matin, nous laissons à regret notre joli petit coin, nous replions le camp et n'avons plus qu'à refaire les quelques mètres en sens inverse pour repartir sur la viarhôna !
Nous sommes en forme, les jambes commencent à s'habituer à l'effort et à la position (très différente de celle du vélo finalement!)
Et heureusement ! Car je crois que cette journée a été difficile pour nous 2! Le vent est toujours aussi fort (voire plus encore que la veille) et toujours autant de face !
Nous recevons des messages de copains qui pensent à nous et nous disent qu'à la météo ils annoncent des rafales de vent du sud à plus de 100km/h..... Et bien je crois qu'on avait remarqué !!!
Les portions en bordure de Rhône sans végétation sont impressionnantes! et..... décourageantes !! Notre téléphone indique qu'on roule entre 5 et 8km/h !!! Ca déprime un peu d'autant qu'on ne peut rien faire à part lutter et pédaler de toutes nos forces !
Nous retrouvons même un cycliste qui nous avait doublé la veille et qui a fait demi-tour en voyant la météo des prochains jours. C'est sur qu'avec un vent pareil dans le dos, ça va sacrément plus vite !
Mais nous ne démordons pas de notre objectif, on ne va quand même pas s'arrêter là! Et puis l'avantage en Rosalie même si l'on avance doucement, c'est que l'on n'a quasiment pas besoin de faire de pauses.
De temps en temps lorsqu'on trouve trouve un mur, on s'abrite derrière question de ne plus entendre ce vent incessant mais on ne s'arrête jamais très longtemps !
Nous arrivons à grand peine en fin de journée vers Caderousse, le nom nous inspire (ça sonne du sud) et c'est un joli village fortifié, donc assez pratique pour trouver un petit bivouac à l’extérieur de l'enceinte, toujours au bord de la viarhôna !
Cette fois on est harassés, le bivouac est un peu moins sympa que la veille (on est moins isolés), on ne fait pas long feu !!! Au dodo !
Nous sommes en forme, les jambes commencent à s'habituer à l'effort et à la position (très différente de celle du vélo finalement!)
Et heureusement ! Car je crois que cette journée a été difficile pour nous 2! Le vent est toujours aussi fort (voire plus encore que la veille) et toujours autant de face !
Nous recevons des messages de copains qui pensent à nous et nous disent qu'à la météo ils annoncent des rafales de vent du sud à plus de 100km/h..... Et bien je crois qu'on avait remarqué !!!
Les portions en bordure de Rhône sans végétation sont impressionnantes! et..... décourageantes !! Notre téléphone indique qu'on roule entre 5 et 8km/h !!! Ca déprime un peu d'autant qu'on ne peut rien faire à part lutter et pédaler de toutes nos forces !
Nous retrouvons même un cycliste qui nous avait doublé la veille et qui a fait demi-tour en voyant la météo des prochains jours. C'est sur qu'avec un vent pareil dans le dos, ça va sacrément plus vite !
Mais nous ne démordons pas de notre objectif, on ne va quand même pas s'arrêter là! Et puis l'avantage en Rosalie même si l'on avance doucement, c'est que l'on n'a quasiment pas besoin de faire de pauses.
De temps en temps lorsqu'on trouve trouve un mur, on s'abrite derrière question de ne plus entendre ce vent incessant mais on ne s'arrête jamais très longtemps !
Nous arrivons à grand peine en fin de journée vers Caderousse, le nom nous inspire (ça sonne du sud) et c'est un joli village fortifié, donc assez pratique pour trouver un petit bivouac à l’extérieur de l'enceinte, toujours au bord de la viarhôna !
Cette fois on est harassés, le bivouac est un peu moins sympa que la veille (on est moins isolés), on ne fait pas long feu !!! Au dodo !