De la France au Cap Nord (Norvège) en vélo et en autonomie
Rejoindre le cap Nord (Norvège) à vélo et en autonomie, depuis notre domicile de Morancé dans le Rhône. Nous partirons pour 3 mois et 6 mois d'aventures, selon que nous ferons l'aller ou l'aller et le retour. C'est aussi une parenthèse dans notre vie professionnelle de 6 mois qui arrive au bon moment.
Pour plus détails sur notre voyage et le matériel emporté : https://eddimo.wordpress.com/
Pour plus détails sur notre voyage et le matériel emporté : https://eddimo.wordpress.com/
When : 5/1/19
Length : 134 days
Length : 134 days
Total distance :
10174km
Height difference :
+27624m /
-27562m
Alti min/max : -27m/761m
Guidebook created by Crazyfrenchfamily
on 28 Aug 2019
updated on 10 May 2020
updated on 10 May 2020
Eco travel
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Report : Section 1 (updated : 27 Apr 2020)
Qu'est-ce qui nous prend d'aider à la construction d'un poulailler collectif dans notre village? Qu'est-ce qui nous prend de participer à la réalisation d'un jardin participatif ? Qu'est ce qui nous prend de vouloir rejoindre le Cap Nord à vélo depuis notre domicile Morancé ? Didier, mon mari dira que ça n'a rien à voir, pas si sûre...Et si le lien, c'était l'aventure, la mesure du temps.
C'était d'abord le projet de Didier, faire les quelques 10.000 km aller-retour en vélo, seul, et en autonomie. Il en parlait sans franchir le pas, me laisser seule était inconcevable pour lui, me demander de partir avec lui, c'était me contraindre à le faire, pas possible non plus. Alors je donne un coup de pied au projet, pour son anniversaire, je lui offre la possibilité de réaliser son rêve en 2019 et je lui propose de m'occuper de la partie logistique du voyage. Première chose: faire valider sa demande de congé sabbatique de 6 mois par son employeur. Chose faite assez facilement car celui-ci fait du vélo, de la moto, trouve ce projet formidable. Départ prévu : 1er mai 2019.
Les mois passent, comment allais-je faire pour résister et ne pas partager avec l'homme de ma vie tous ces paysages nordiques, toutes les rencontres et tout ce temps libre, cette fameuse mesure du temps? Car en vélo, on n'avance pas vite, on s'arrête, on pédale, on souffle, on regarde.
Avec nos 3 enfants d'abord, puis ensuite tous les deux, nous sommes la "Crazy french family" qui passe ses vacances d'été au Danemark quand nos concitoyens se précipitent en bord de mer où dans des pays plus exotiques. Ce surnom est un clin d'oeil à nos amis danois qui nous ont surnommé ainsi. J'imagine déjà les endroits où nous pourrions bivouaquer au Danemark. Nous ? Didier et moi ? C'est tentant ! 6 mois de liberté, ça fait rêver ! J'en parle à Didier, il ne veut pas m'influencer et oui, ça lui ferait plaisir si je venais quand bien même nous n'avons pas le même niveau sportif.
Mais en serais-je capable physiquement ? Tout de suite, je mets une limite: je ne ferais que le voyage aller et je reviendrais en bateau-train. Médecin et kiné du sport me conseillent quelques séances de réathlétisation mais la décision de partir m'appartient, pas de souci physiquement. Il va falloir me décider. J'ai fait ma demande de congé sabbatique pour 6 mois un vendredi après midi, sans doute le vendredi après midi où je me suis sentie légère, très légère, et bientôt libre, un esprit libre ! La demande était acceptée.
L'aller, 5000 km environ, devrait nous prendre environ 3 mois, à raison de 80 km par jour et 2 jours de repos par semaine, on prendra le temps de visiter, de s'arrêter quand un endroit nous plaira. Didier fera le retour en solitaire...à moins que...je verrais bien, 3 mois de voyage et 3 mois à la maison, c'est pas mal aussi. Prendre le temps, la mesure du temps.
Depuis, nous avons parcouru des sites, des blogs, lus des revues, acheté du matériel car nous sommes des débutants de 54 ans (Edith) et 56 ans( Didier), aucune expérience en vélo de voyage. Le dernier bivouac remonte à nos 20 ans quand nous n'avions pas les moyens de voyager autrement que très légers. Le matériel s'entasse, je fais des essais de chargement dans les sacoches, ouf, tout rentre, du coup j'en rajoute un peu. Nous avons fait un galop d'essai au mois de mars dans le massif du Luberon: plusieurs surprises, un vélo chargé, ça ne se pilote pas du tout comme un vélo sans sacoche, et autre surprise, on s'y fait très vite. En mars, il faisait nuit de 19H à 8H du matin, sans compter que les nuits ont été très fraiches, -3°C la première nuit. La deuxième nuit, on met un pull supplémentaire, des chaussettes et on ferme bien le duvet. On en profite aussi pour établir la liste du matériel /vêtements qui nous manquent, mais aussi un jeu de cartes pour passer le temps !
A la demande de nos amis, nous avons créé un blog: eddimo.wordpress.com. J'avoue être tombée dans le piège ludique du blog alors et nous ne somme pas encore partis !
Nous sommes déjà attendus au Danemark où nous avons des amis. Plus nous approchons de notre date de départ, 1er mai 2019 et plus le temps passe vite. On n 'a même plus le temps de faire du vélo.
Qu'est ce qui nous prend de voyager à vélo ? Prendre le temps, oublier les contraintes horaires. Pourquoi maintenant ? Parce que nous sommes deux, nos enfants sont de grands adultes, parce que dans dix ans, je ne suis pas certaine de pouvoir le faire, le lâcher prise, c'est maintenant !
Pour plus détails sur notre voyage et le matériel emporté : https://eddimo.wordpress.com/
C'était d'abord le projet de Didier, faire les quelques 10.000 km aller-retour en vélo, seul, et en autonomie. Il en parlait sans franchir le pas, me laisser seule était inconcevable pour lui, me demander de partir avec lui, c'était me contraindre à le faire, pas possible non plus. Alors je donne un coup de pied au projet, pour son anniversaire, je lui offre la possibilité de réaliser son rêve en 2019 et je lui propose de m'occuper de la partie logistique du voyage. Première chose: faire valider sa demande de congé sabbatique de 6 mois par son employeur. Chose faite assez facilement car celui-ci fait du vélo, de la moto, trouve ce projet formidable. Départ prévu : 1er mai 2019.
Les mois passent, comment allais-je faire pour résister et ne pas partager avec l'homme de ma vie tous ces paysages nordiques, toutes les rencontres et tout ce temps libre, cette fameuse mesure du temps? Car en vélo, on n'avance pas vite, on s'arrête, on pédale, on souffle, on regarde.
Avec nos 3 enfants d'abord, puis ensuite tous les deux, nous sommes la "Crazy french family" qui passe ses vacances d'été au Danemark quand nos concitoyens se précipitent en bord de mer où dans des pays plus exotiques. Ce surnom est un clin d'oeil à nos amis danois qui nous ont surnommé ainsi. J'imagine déjà les endroits où nous pourrions bivouaquer au Danemark. Nous ? Didier et moi ? C'est tentant ! 6 mois de liberté, ça fait rêver ! J'en parle à Didier, il ne veut pas m'influencer et oui, ça lui ferait plaisir si je venais quand bien même nous n'avons pas le même niveau sportif.
Mais en serais-je capable physiquement ? Tout de suite, je mets une limite: je ne ferais que le voyage aller et je reviendrais en bateau-train. Médecin et kiné du sport me conseillent quelques séances de réathlétisation mais la décision de partir m'appartient, pas de souci physiquement. Il va falloir me décider. J'ai fait ma demande de congé sabbatique pour 6 mois un vendredi après midi, sans doute le vendredi après midi où je me suis sentie légère, très légère, et bientôt libre, un esprit libre ! La demande était acceptée.
L'aller, 5000 km environ, devrait nous prendre environ 3 mois, à raison de 80 km par jour et 2 jours de repos par semaine, on prendra le temps de visiter, de s'arrêter quand un endroit nous plaira. Didier fera le retour en solitaire...à moins que...je verrais bien, 3 mois de voyage et 3 mois à la maison, c'est pas mal aussi. Prendre le temps, la mesure du temps.
Depuis, nous avons parcouru des sites, des blogs, lus des revues, acheté du matériel car nous sommes des débutants de 54 ans (Edith) et 56 ans( Didier), aucune expérience en vélo de voyage. Le dernier bivouac remonte à nos 20 ans quand nous n'avions pas les moyens de voyager autrement que très légers. Le matériel s'entasse, je fais des essais de chargement dans les sacoches, ouf, tout rentre, du coup j'en rajoute un peu. Nous avons fait un galop d'essai au mois de mars dans le massif du Luberon: plusieurs surprises, un vélo chargé, ça ne se pilote pas du tout comme un vélo sans sacoche, et autre surprise, on s'y fait très vite. En mars, il faisait nuit de 19H à 8H du matin, sans compter que les nuits ont été très fraiches, -3°C la première nuit. La deuxième nuit, on met un pull supplémentaire, des chaussettes et on ferme bien le duvet. On en profite aussi pour établir la liste du matériel /vêtements qui nous manquent, mais aussi un jeu de cartes pour passer le temps !
A la demande de nos amis, nous avons créé un blog: eddimo.wordpress.com. J'avoue être tombée dans le piège ludique du blog alors et nous ne somme pas encore partis !
Nous sommes déjà attendus au Danemark où nous avons des amis. Plus nous approchons de notre date de départ, 1er mai 2019 et plus le temps passe vite. On n 'a même plus le temps de faire du vélo.
Qu'est ce qui nous prend de voyager à vélo ? Prendre le temps, oublier les contraintes horaires. Pourquoi maintenant ? Parce que nous sommes deux, nos enfants sont de grands adultes, parce que dans dix ans, je ne suis pas certaine de pouvoir le faire, le lâcher prise, c'est maintenant !
Pour plus détails sur notre voyage et le matériel emporté : https://eddimo.wordpress.com/