Escapade à moto dans les Dolomites : une aventure entre ciel et roche
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Le compte-rendu (mise à jour : 06 janv.)
Les Dolomites, joyau des Alpes italiennes classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, sont une destination qui fascine autant les amoureux de la nature que les passionnés de moto. Avec leurs routes sinueuses, leurs sommets spectaculaires et leurs villages pittoresques, elles promettent une aventure hors du commun. Voici le récit d’une escapade de plusieurs jours dans ce paradis alpin.
Jour 1 : Départ de Bolzano, entrée dans les Dolomites
C’est tôt un matin d’été que je quitte Bolzano, la capitale du Tyrol du Sud, avec ma BMW R1250GS prête à avaler les kilomètres. Le ciel est d’un bleu éclatant, promettant une journée idéale. En quittant la ville, je prends la direction du Passo Gardena, l’un des cols emblématiques des Dolomites. Dès les premiers kilomètres, la route devient sinueuse, serpentant entre des vallées verdoyantes et des forêts épaisses.
Les premiers virages me donnent un avant-goût de l’aventure : un équilibre parfait entre le plaisir de piloter et l’émerveillement face à des paysages grandioses. En montant, je m’arrête fréquemment pour profiter des points de vue. Les sommets dentelés des Dolomites, baignés par la lumière matinale, se dressent majestueusement à l’horizon.
Après un déjeuner léger dans un refuge typique, je poursuis ma route vers Selva di Val Gardena, un charmant village alpin niché au cœur des montagnes. Les chalets en bois aux balcons fleuris respirent l’authenticité. Une fois arrivé, je prends le temps de flâner, de me mêler aux locaux et de savourer une assiette de speck accompagnée d’un vin blanc local. La soirée se termine dans une auberge cosy, où je planifie la journée suivante.
Jour 2 : Les cols légendaires
Le soleil à peine levé, je reprends la route pour une journée dédiée aux cols mythiques. Mon premier défi est le Passo Sella, une route sinueuse qui grimpe entre des parois rocheuses imposantes et des prairies alpines. Chaque virage me rapproche un peu plus de ces sommets qui semblent toucher le ciel. À chaque arrêt, je suis frappé par la sérénité qui règne ici : les seuls bruits sont ceux du vent et du ronronnement de ma moto.
En descendant, je me dirige vers le célèbre Passo Pordoi, qui culmine à 2 239 mètres. Ce col, l’un des préférés des cyclistes et des motards, est un véritable terrain de jeu. Les virages en épingle s’enchaînent, exigeant une concentration constante, mais offrant en retour des sensations grisantes. Au sommet, je fais une pause pour admirer la vue. Les Dolomites s’étendent à perte de vue, avec leurs nuances de gris et de rose si caractéristiques.
L’après-midi, je m’attaque au Passo Giau, souvent décrit comme l’un des plus beaux cols d’Europe. Ici, la route est parfaite : un bitume impeccable, des lacets serrés, et un panorama à couper le souffle à chaque virage. La montée est exigeante, mais la récompense est immense. Une fois au sommet, je m’installe sur la terrasse d’un refuge pour un café bien mérité. Le paysage autour de moi est presque irréel : des pics rocheux, des vallées profondes et un ciel d’un bleu intense.
Jour 3 : Lacs et villages alpins
Après deux jours intenses de pilotage, je décide de ralentir le rythme et de me concentrer sur les lacs glaciaires et les villages traditionnels. Mon premier arrêt est le Lago di Braies, une véritable carte postale. Ses eaux turquoise reflètent les sommets environnants, créant un paysage d’une rare beauté. Je prends le temps de marcher autour du lac, laissant la moto de côté pour une fois.
Je poursuis ma route vers le Lago di Misurina, surnommé "la perle des Dolomites". L’endroit est paisible, presque hors du temps. Assis sur un banc face au lac, je savoure un moment de calme, loin des routes sinueuses.
L’après-midi est consacré à la découverte des villages alpins. Je traverse Canazei et Ortisei, deux joyaux de la région. Les maisons en bois, les églises aux clochers pointus et les ruelles pavées témoignent d’une culture riche et préservée. Je m’arrête dans une trattoria pour déguster une polenta accompagnée de saucisses, un plat typique et réconfortant.
Jour 4 : Une boucle vers les Tre Cime di Lavaredo
Pour mon dernier jour de mon voyage dans les Dolomites à moto, je décide de faire une boucle autour des Tre Cime di Lavaredo, trois sommets emblématiques. La route qui y mène est une aventure en soi, avec des lacets serrés et des panoramas spectaculaires. Arrivé au refuge Auronzo, je laisse ma moto pour une courte randonnée. Les Tre Cime se dressent fièrement devant moi, leur silhouette massive dominée par un ciel d’un bleu pur.
En redescendant, je prends le temps de m’arrêter dans les vallées, où les pâturages verts contrastent avec les sommets rocheux. Les paysages sont si variés qu’on a l’impression de traverser plusieurs mondes en une seule journée.
Retour à Bolzano : des souvenirs plein la tête
Le chemin du retour vers Bolzano est empreint de nostalgie. Ces quatre jours dans les Dolomites ont été bien plus qu’un simple voyage. Chaque col gravi, chaque virage, chaque arrêt face à ces paysages spectaculaires m’a offert un sentiment de liberté et de plénitude.
Les Dolomites ne sont pas seulement un paradis pour les motards, elles sont une invitation à se reconnecter à la nature et à soi-même. Alors que je rends les clés de ma moto, je sais déjà que je reviendrai, car une seule escapade ne suffit pas pour explorer toute la richesse de ces montagnes.
Jour 1 : Départ de Bolzano, entrée dans les Dolomites
C’est tôt un matin d’été que je quitte Bolzano, la capitale du Tyrol du Sud, avec ma BMW R1250GS prête à avaler les kilomètres. Le ciel est d’un bleu éclatant, promettant une journée idéale. En quittant la ville, je prends la direction du Passo Gardena, l’un des cols emblématiques des Dolomites. Dès les premiers kilomètres, la route devient sinueuse, serpentant entre des vallées verdoyantes et des forêts épaisses.
Les premiers virages me donnent un avant-goût de l’aventure : un équilibre parfait entre le plaisir de piloter et l’émerveillement face à des paysages grandioses. En montant, je m’arrête fréquemment pour profiter des points de vue. Les sommets dentelés des Dolomites, baignés par la lumière matinale, se dressent majestueusement à l’horizon.
Après un déjeuner léger dans un refuge typique, je poursuis ma route vers Selva di Val Gardena, un charmant village alpin niché au cœur des montagnes. Les chalets en bois aux balcons fleuris respirent l’authenticité. Une fois arrivé, je prends le temps de flâner, de me mêler aux locaux et de savourer une assiette de speck accompagnée d’un vin blanc local. La soirée se termine dans une auberge cosy, où je planifie la journée suivante.
Jour 2 : Les cols légendaires
Le soleil à peine levé, je reprends la route pour une journée dédiée aux cols mythiques. Mon premier défi est le Passo Sella, une route sinueuse qui grimpe entre des parois rocheuses imposantes et des prairies alpines. Chaque virage me rapproche un peu plus de ces sommets qui semblent toucher le ciel. À chaque arrêt, je suis frappé par la sérénité qui règne ici : les seuls bruits sont ceux du vent et du ronronnement de ma moto.
En descendant, je me dirige vers le célèbre Passo Pordoi, qui culmine à 2 239 mètres. Ce col, l’un des préférés des cyclistes et des motards, est un véritable terrain de jeu. Les virages en épingle s’enchaînent, exigeant une concentration constante, mais offrant en retour des sensations grisantes. Au sommet, je fais une pause pour admirer la vue. Les Dolomites s’étendent à perte de vue, avec leurs nuances de gris et de rose si caractéristiques.
L’après-midi, je m’attaque au Passo Giau, souvent décrit comme l’un des plus beaux cols d’Europe. Ici, la route est parfaite : un bitume impeccable, des lacets serrés, et un panorama à couper le souffle à chaque virage. La montée est exigeante, mais la récompense est immense. Une fois au sommet, je m’installe sur la terrasse d’un refuge pour un café bien mérité. Le paysage autour de moi est presque irréel : des pics rocheux, des vallées profondes et un ciel d’un bleu intense.
Jour 3 : Lacs et villages alpins
Après deux jours intenses de pilotage, je décide de ralentir le rythme et de me concentrer sur les lacs glaciaires et les villages traditionnels. Mon premier arrêt est le Lago di Braies, une véritable carte postale. Ses eaux turquoise reflètent les sommets environnants, créant un paysage d’une rare beauté. Je prends le temps de marcher autour du lac, laissant la moto de côté pour une fois.
Je poursuis ma route vers le Lago di Misurina, surnommé "la perle des Dolomites". L’endroit est paisible, presque hors du temps. Assis sur un banc face au lac, je savoure un moment de calme, loin des routes sinueuses.
L’après-midi est consacré à la découverte des villages alpins. Je traverse Canazei et Ortisei, deux joyaux de la région. Les maisons en bois, les églises aux clochers pointus et les ruelles pavées témoignent d’une culture riche et préservée. Je m’arrête dans une trattoria pour déguster une polenta accompagnée de saucisses, un plat typique et réconfortant.
Jour 4 : Une boucle vers les Tre Cime di Lavaredo
Pour mon dernier jour de mon voyage dans les Dolomites à moto, je décide de faire une boucle autour des Tre Cime di Lavaredo, trois sommets emblématiques. La route qui y mène est une aventure en soi, avec des lacets serrés et des panoramas spectaculaires. Arrivé au refuge Auronzo, je laisse ma moto pour une courte randonnée. Les Tre Cime se dressent fièrement devant moi, leur silhouette massive dominée par un ciel d’un bleu pur.
En redescendant, je prends le temps de m’arrêter dans les vallées, où les pâturages verts contrastent avec les sommets rocheux. Les paysages sont si variés qu’on a l’impression de traverser plusieurs mondes en une seule journée.
Retour à Bolzano : des souvenirs plein la tête
Le chemin du retour vers Bolzano est empreint de nostalgie. Ces quatre jours dans les Dolomites ont été bien plus qu’un simple voyage. Chaque col gravi, chaque virage, chaque arrêt face à ces paysages spectaculaires m’a offert un sentiment de liberté et de plénitude.
Les Dolomites ne sont pas seulement un paradis pour les motards, elles sont une invitation à se reconnecter à la nature et à soi-même. Alors que je rends les clés de ma moto, je sais déjà que je reviendrai, car une seule escapade ne suffit pas pour explorer toute la richesse de ces montagnes.