GR70 - Sur les traces de Robert Louis Stevenson
Je vous présente mon retour d'expérience sur le chemin de Stevenson réalisé en VTT BUL* : DFCI, Singles, Sommets, Forêts, Rivières, Portages et Bivouacs au programme !
Le GR70 Traverse la Haute-loire, l'Ardèche, la Lozère et le Gard, au coeur du Massif Central.
*Bivouac Ultra Léger
Le GR70 Traverse la Haute-loire, l'Ardèche, la Lozère et le Gard, au coeur du Massif Central.
*Bivouac Ultra Léger
Quand : 23/06/2020
Durée : 5 jours
Durée : 5 jours
Distance globale :
216km
Dénivelées :
+5219m /
-5421m
Alti min/max : 511m/1627m
Carnet publié par C DRIC ON THE BIKE
le 30 juin 2020
modifié le 07 août 2020
modifié le 07 août 2020
Mobilité douce
Précisions :
Attention : si vous décidez de prendre le bus votre vélo sera rangé dans la soute (pour les bus sans porte vélos) dans la limite des places disponibles. Si il y a une correspondance, elle peut-être réalisée par un mini-bus, ici, les vélos sont acc...
Attention : si vous décidez de prendre le bus votre vélo sera rangé dans la soute (pour les bus sans porte vélos) dans la limite des places disponibles. Si il y a une correspondance, elle peut-être réalisée par un mini-bus, ici, les vélos sont acceptés dans leur housse de transport.
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Vue d'ensemble
Le topo : Jour 1 (mise à jour : 07 août 2020)
Distance section :
22.6km
Dénivelées section :
+714m /
-407m
Section Alti min/max : 630m/982m
Description :
Départ depuis la Gare du Puy-en-Velay en direction du Monastier avec pour objectif de trouver un lieu de bivouac en début de soirée.
Le compte-rendu : Jour 1 (mise à jour : 07 août 2020)
8h - Départ d'Alès en bus en direction du Puy-en-Velay. Après quelques problèmes d'acceptation du VTT durant le transport, je suis enfin arrivé à 12h15 à la gare Sncf du Puy.
Avant de débuter le voyage, j'ai pris le temps d'ajuster le matelas et le sur sac de couchage sur le guidon avec des sangles en prenant soin de ne pas endommager les durites de frein. J'ai attaché deux portes bidons additionnels avec du ruban adhésif d'électricien et je me suis arrêté dans un bar pour remplir mes gourdes d'eau*. Le reste de mon materiel était dans mon sac à dos d'un volume de 30L et d'un poids de 8kg avec la nourriture.
*Les fontaines et les points d'eau potables se sont révélés très nombreux (ex: les cimetières, hameaux et villages).
Avant de débuter le voyage, j'ai pris le temps d'ajuster le matelas et le sur sac de couchage sur le guidon avec des sangles en prenant soin de ne pas endommager les durites de frein. J'ai attaché deux portes bidons additionnels avec du ruban adhésif d'électricien et je me suis arrêté dans un bar pour remplir mes gourdes d'eau*. Le reste de mon materiel était dans mon sac à dos d'un volume de 30L et d'un poids de 8kg avec la nourriture.
*Les fontaines et les points d'eau potables se sont révélés très nombreux (ex: les cimetières, hameaux et villages).
12h40 - C'est parti, j'enfourchai ma Modestine¤.
En premier lieu, il a fallu sortir du Puy-en-Velay. Une véritable cuvette ! Pas le temps de s'échauffer car la route bitumée que je suivais montait clairement et les vapeurs à l'horizon me rappelaient que le soleil était bien à son apogée. Une fois passé sous la N88, le premier balisage blanc et rouge* du GR70 apparu. A partir d'ici, première difficulté. Je me suis trouvé confronté à une montée de taille avec un fort dénivelé et parsemée de grosses pierres. Impossible pour moi de passer cette section sur le vélo. Les questions de pousser et de porter le VTT ne se posaient plus, se fût une évidence digne du Captain Obvious. En portant le VTT sur mes épaules, malgré sa petite taille, je débroussaillai les bords du sentier et me retrouvai enlacé par des salsepareilles, des branches et diverses plantes ...
Pour le Gps j'utilise l'application Osmand+. Au préalable je télécharge la trace gpx et active le mode avion. Cela fonctionne partout et minimise la consommation d'énergie du smartphone.
¤ Ânesse de Stevenson
* Le balisage est très bien réalisé tout au long du parcours. Vous avez peu de chance de vous perdre. Le Gps m'a tout de même été utile mais il n'est pas nécessaire. Le topo guide de la FFR peu suffire.
En premier lieu, il a fallu sortir du Puy-en-Velay. Une véritable cuvette ! Pas le temps de s'échauffer car la route bitumée que je suivais montait clairement et les vapeurs à l'horizon me rappelaient que le soleil était bien à son apogée. Une fois passé sous la N88, le premier balisage blanc et rouge* du GR70 apparu. A partir d'ici, première difficulté. Je me suis trouvé confronté à une montée de taille avec un fort dénivelé et parsemée de grosses pierres. Impossible pour moi de passer cette section sur le vélo. Les questions de pousser et de porter le VTT ne se posaient plus, se fût une évidence digne du Captain Obvious. En portant le VTT sur mes épaules, malgré sa petite taille, je débroussaillai les bords du sentier et me retrouvai enlacé par des salsepareilles, des branches et diverses plantes ...
Pour le Gps j'utilise l'application Osmand+. Au préalable je télécharge la trace gpx et active le mode avion. Cela fonctionne partout et minimise la consommation d'énergie du smartphone.
¤ Ânesse de Stevenson
* Le balisage est très bien réalisé tout au long du parcours. Vous avez peu de chance de vous perdre. Le Gps m'a tout de même été utile mais il n'est pas nécessaire. Le topo guide de la FFR peu suffire.
Les kilomètres suivants se sont bien déroulés, le trajet a été vallonné jusqu’à Monastier-sur-Gazeille.
17h - Après l'achat d'un saucisson à la supérette, j'ai repris ma route. Une belle pente - qui n'avait rien à envier aux pistes de bobsleigh - assez longue et rapide jusqu'au prochain chemin de terre, un vrai plaisir. Quand soudain, une lueur dans mon esprit se manifesta et me ramena à la raison. J'avais oublié ma pièce de cochon sur le comptoir de la boutique. Illico presto, je fis demi-tour. L'énergie qu'il me restait se vaporisa en quelques minutes sur le chemin inverse.
Une fois le saucisson récupéré, il était temps de trouver un lieu tranquille pour manger et dormir. Fatigué de mon après-midi, la tâche n'a pas été évidente. J'ai cherché un coin pas trop loin du GR70 mais suffisamment éloigné pour ne pas être dérangé par des visiteurs, facile d'accès (une majorité des champs sont entourés de barbelés ou de haies) et offrant un sol suffisamment accueillant (une surface plane avec le moins de pierres, de racines et de trous de taupe possible).
Une fois le saucisson récupéré, il était temps de trouver un lieu tranquille pour manger et dormir. Fatigué de mon après-midi, la tâche n'a pas été évidente. J'ai cherché un coin pas trop loin du GR70 mais suffisamment éloigné pour ne pas être dérangé par des visiteurs, facile d'accès (une majorité des champs sont entourés de barbelés ou de haies) et offrant un sol suffisamment accueillant (une surface plane avec le moins de pierres, de racines et de trous de taupe possible).
18h45 - Installation du bivouac et premier essai du système de couchage. J'ai fais le choix d'emporter un bivy et non pas une tente. Le bivy est un sursac de couchage qui permet de protéger l'intégralité des affaires de l'humidité et de la rosée matinale. C'est simple, léger et peut faire gagner quelques maigres degrés. Pour dormir, j'étais uniquement habillé d'un boxer en coton (privilégiez la laine mérinos). J'ai dû m’insérer directement dans le bivy puis dans le sac de couchage (sa température de confort est de 8°C). Les températures de la nuit ont été clémentes et avoisinaient les 12°C. Je ne vous le cache pas, j'ai eu trop chaud. Pas de drap de soie cette nuit là. Quant au matelas gonflable, je l'avait glissé entre le bivy et le sac de couchage. La moustiquaire intégrée au bivy ne suivait pas mes mouvements et m'a collé le visage une bonne partie de la nuit. Petite remarque : on peut vite se sentir oppressé lorsque le visage n'est pas face à l'ouverture.
Je suis parti sans cadenas pour économiser du poids. Finalement, si vous trouvez un lieu suffisamment à l'abri des visiteurs et que vous n'avez pas été suivi (loin des zones urbanisées), le cadenas n'est pas indispensable. L'avantage du bivy est de pouvoir observer ce qu'il se passe autours de vous au moindre bruit, donc si vous placez votre VTT dans votre champs de vision et que vous y accrochez une cordelette ou une clochette, c'est déjà plus rassurant (PS : en cas d'orage il faut se distancer de son VTT d'au moins 5m).
Toutefois, s'endormir sous les étoiles compense grandement tous ces petits tracas.
Je suis parti sans cadenas pour économiser du poids. Finalement, si vous trouvez un lieu suffisamment à l'abri des visiteurs et que vous n'avez pas été suivi (loin des zones urbanisées), le cadenas n'est pas indispensable. L'avantage du bivy est de pouvoir observer ce qu'il se passe autours de vous au moindre bruit, donc si vous placez votre VTT dans votre champs de vision et que vous y accrochez une cordelette ou une clochette, c'est déjà plus rassurant (PS : en cas d'orage il faut se distancer de son VTT d'au moins 5m).
Toutefois, s'endormir sous les étoiles compense grandement tous ces petits tracas.