Kayak de mer à travers le golfe de Kvarner (Croatie)
10 jours de traversée d'île en île, en guise d'initiation à l'itinérance en kayak de mer, avec 3 enfants (8, 12, 15 ans).
Quelques compléments ici : tsagaventure.com
Quelques compléments ici : tsagaventure.com
apnée
kayak de mer
/
Quand : 14/07/2019
Durée : 10 jours
Durée : 10 jours
Carnet publié par TSAGA
le 09 nov. 2019
modifié le 22 déc. 2019
modifié le 22 déc. 2019
Mobilité douce
Précisions :
https://www.expemag.com/carnet/ile-de-cres-en-kayak-de-mer-gonflable/
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Krk, Pavnik, et retour en ferry (mise à jour : 10 nov. 2019)
Après avoir longé la cote sud de l'ile de Plavnik puis traversé vers le Cap au Sud de Baska, nous naviguons sur une mer très calme le long de la côte sud de Krk.
Peu de temps après, avant de sortir de la baie et de n’être plus abrité (car le vent se lève à nouveau), nous accostons dans une superbe petite crique pour la nuit. Les enfants se régalent, car le fond tombe brusquement, permettant d’observer de très nombreux poissons.
Alors que nous nous couchons, les premières gouttes retentissent sur la tente. Nous l’avons plantée à l’arrière de la plage, sur un terrain sableux, bien plat. Était-ce bien judicieux ? Il s’avère qu’un très gros orage s’abat sur la côte, et l’eau de ruissellement du versant s’accumule dans le replat… pile au niveau de notre tente ! Dans ce sol sableux détrempé, les sardines de la tente sautent les unes après les autres. Seb l’ « attache » donc avec de gros blocs. Puis nous nous réfugions tous dans l’abside centrale, car l’avancée où dorment les parents, est une vraie mare !
L’orage va durer une bonne partie de la nuit, on aura peu dormi, mais bien rigolé !
Jour 7
Ce matin, la côte offre un relief très découpée, avec de nombreux îlots et grottes à découvrir. Petite pause du midi et explorations !
Peu de temps après, avant de sortir de la baie et de n’être plus abrité (car le vent se lève à nouveau), nous accostons dans une superbe petite crique pour la nuit. Les enfants se régalent, car le fond tombe brusquement, permettant d’observer de très nombreux poissons.
Alors que nous nous couchons, les premières gouttes retentissent sur la tente. Nous l’avons plantée à l’arrière de la plage, sur un terrain sableux, bien plat. Était-ce bien judicieux ? Il s’avère qu’un très gros orage s’abat sur la côte, et l’eau de ruissellement du versant s’accumule dans le replat… pile au niveau de notre tente ! Dans ce sol sableux détrempé, les sardines de la tente sautent les unes après les autres. Seb l’ « attache » donc avec de gros blocs. Puis nous nous réfugions tous dans l’abside centrale, car l’avancée où dorment les parents, est une vraie mare !
L’orage va durer une bonne partie de la nuit, on aura peu dormi, mais bien rigolé !
Jour 7
Ce matin, la côte offre un relief très découpée, avec de nombreux îlots et grottes à découvrir. Petite pause du midi et explorations !
Nous poursuivons ensuite dans la baie de Punat, véritable petite mer intérieure, qui constitue la plus grande marina de Croatie. En effet, des dizaines et des dizaines de bateaux y sont « garés ». Nous entrons au port pour faire le plein de nourriture, car ils mangent comme des ogres, nos jeunes ! L’air marin ça creuse…
Sur les quais bétonnés, des tas de gens font bronzette, coincés entre la rue, la promenade piétonne, et les accès cimentés à la mer. L’eau n’est pas des plus limpides, juste à la sortie de la marina… C’est étrange tout de même, ce besoin de concentration qu’a l’être humain, alors qu’il existe, à moins d’1 ou 2 km, de magnifiques plages aux eaux turquoises ?
Sur les quais bétonnés, des tas de gens font bronzette, coincés entre la rue, la promenade piétonne, et les accès cimentés à la mer. L’eau n’est pas des plus limpides, juste à la sortie de la marina… C’est étrange tout de même, ce besoin de concentration qu’a l’être humain, alors qu’il existe, à moins d’1 ou 2 km, de magnifiques plages aux eaux turquoises ?
Nous nous dirigeons ensuite vers l’ile centrale de Košljun, qui abrite un monastère franciscain et un petit musée ethnographique qu’on aimerait bien visiter. Malheureusement, le site vient de fermer lorsque nous débarquons.
Cela signifie qu’il est temps pour nous de trouver un coin pour dormir ! Nous ressortons de la baie, tandis que de nombreux bateaux cheminent en sens inverse pour rentrer au port. Quelques minutes plus tard, nous accostons sur une petite plage, bordant la belle pinède de Punat. Nous installons la tente dans la forêt et profitons des derniers rayons de soleil sur la plage.
Mais dès la tombée de la nuit, la vie nocturne de la marina retentit dans toute la région : on se croirait au beau milieu d’un festival de musique techno, qui résonne très loin aux alentours. Pour ajouter un peu plus de décibels à la sonorité ambiante, un bateau-boite-de-nuit va et vient au large !
Nous apercevons également une lumière bleutée passer sous l’eau, à quelques centaines de mètres de notre plage : la lumière émerge progressivement à la surface, nous permettant de comprendre qu’il s’agit d’un mini sous-marin. Il transporte des touristes et éclaire les fonds marin, pour des observations nocturnes. Nous le verrons passer toutes les demi-heures : quel peut être l’impact de ces équipement sur la faune marine ?
En tout cas, ce soir, dans la tente, c’est la première fois (depuis que nous voyageons) que la plupart des membres de la famille dorment… avec des boules Quiès !
Jour 8
Ce matin, nous passons devant la ville de Krk, avant d’entamer notre plus longue traversée en pleine mer : un peu plus de 4 km. Les eaux sont très calmes, mais nous avons toujours une petite appréhension liée à notre mésaventure du coup de vent imprévisible au cap de Sveti Grgur…
Cela signifie qu’il est temps pour nous de trouver un coin pour dormir ! Nous ressortons de la baie, tandis que de nombreux bateaux cheminent en sens inverse pour rentrer au port. Quelques minutes plus tard, nous accostons sur une petite plage, bordant la belle pinède de Punat. Nous installons la tente dans la forêt et profitons des derniers rayons de soleil sur la plage.
Mais dès la tombée de la nuit, la vie nocturne de la marina retentit dans toute la région : on se croirait au beau milieu d’un festival de musique techno, qui résonne très loin aux alentours. Pour ajouter un peu plus de décibels à la sonorité ambiante, un bateau-boite-de-nuit va et vient au large !
Nous apercevons également une lumière bleutée passer sous l’eau, à quelques centaines de mètres de notre plage : la lumière émerge progressivement à la surface, nous permettant de comprendre qu’il s’agit d’un mini sous-marin. Il transporte des touristes et éclaire les fonds marin, pour des observations nocturnes. Nous le verrons passer toutes les demi-heures : quel peut être l’impact de ces équipement sur la faune marine ?
En tout cas, ce soir, dans la tente, c’est la première fois (depuis que nous voyageons) que la plupart des membres de la famille dorment… avec des boules Quiès !
Jour 8
Ce matin, nous passons devant la ville de Krk, avant d’entamer notre plus longue traversée en pleine mer : un peu plus de 4 km. Les eaux sont très calmes, mais nous avons toujours une petite appréhension liée à notre mésaventure du coup de vent imprévisible au cap de Sveti Grgur…
Nous faisons le tour de l’île de Plavnik, avec une grande pause méridienne sur une plage de la côte Est.
Puis au soir, surprise ! Dès la tombée de la nuit, on entend des crissements et des couinements, on voit passer des ombres au ras du sol : l’île grouille de rongeurs (des rats?) ! Quoi qu’il en soit, aucun volontaire ce soir pour dormir dans l’avancée, on s’entasse tous (encore !) dans l’abside centrale !
Jour 9
Pour une fois, nous quittons notre plage sans regret, en raison de la saleté. C’est la première fois que nous sommes gênés par les déchets, car depuis le début nous sommes surpris par la très grande propreté des plages : seraient-elles nettoyées régulièrement, pour enlever toutes les ordures ramenées par la mer ?
Aux divers détritus déposés par les flots, s’ajoute ici du mazout qui a la fâcheuse manie de coller partout. Nous redoublons de vigilance pour ne pas salir nos affaires…
Puis au soir, surprise ! Dès la tombée de la nuit, on entend des crissements et des couinements, on voit passer des ombres au ras du sol : l’île grouille de rongeurs (des rats?) ! Quoi qu’il en soit, aucun volontaire ce soir pour dormir dans l’avancée, on s’entasse tous (encore !) dans l’abside centrale !
Jour 9
Pour une fois, nous quittons notre plage sans regret, en raison de la saleté. C’est la première fois que nous sommes gênés par les déchets, car depuis le début nous sommes surpris par la très grande propreté des plages : seraient-elles nettoyées régulièrement, pour enlever toutes les ordures ramenées par la mer ?
Aux divers détritus déposés par les flots, s’ajoute ici du mazout qui a la fâcheuse manie de coller partout. Nous redoublons de vigilance pour ne pas salir nos affaires…
Le début de journée se déroule sous des falaises dans lesquelles nichent des vautours : nous prenons le temps de contempler le spectacle des jeunes encore au nid.
Une fois bouclé le tour de l’île, on traverse cette fois-ci vers l’île de Cres.
Nous mettons le cap sur une petite plage qui a l’air splendide de loin, dimensionnée à la taille de nos kayaks. Mais une fois débarqués, nous découvrons une poubelle à ciel ouvert : des quantités impressionnantes de lingettes, de serviettes hygiéniques, de bouchons de bouteilles et autres objets en plastique… C’est certainement la tempête des derniers jours qui a ramené ces détritus sur les plages. Nous commençons à ramasser ce qui est le plus visible, mais des centaines de tous petits bouts de plastiques sont enchâssés dans les galets. Lorsque nous repartons, nous avons 2 sacs poubelles pleins pour une trentaine de mètres carrés tout au plus, et on aurait pu en remplir davantage…
Au port de Merag, nous décidons finalement d’arrêter notre itinérance. Nous avions prévu de poursuivre vers le nord de Cres, au pied des falaises à vautours.
Mais les enfants commencent à en avoir plein les bras. Nous décidons alors de profiter de rentrer sur Rab, car en plus Yogi nous a trouvé un logement chez ses voisins : dans un bel appart face à la mer, nous allons donc profiter de nous poser pour quelques jours !
Une fois bouclé le tour de l’île, on traverse cette fois-ci vers l’île de Cres.
Nous mettons le cap sur une petite plage qui a l’air splendide de loin, dimensionnée à la taille de nos kayaks. Mais une fois débarqués, nous découvrons une poubelle à ciel ouvert : des quantités impressionnantes de lingettes, de serviettes hygiéniques, de bouchons de bouteilles et autres objets en plastique… C’est certainement la tempête des derniers jours qui a ramené ces détritus sur les plages. Nous commençons à ramasser ce qui est le plus visible, mais des centaines de tous petits bouts de plastiques sont enchâssés dans les galets. Lorsque nous repartons, nous avons 2 sacs poubelles pleins pour une trentaine de mètres carrés tout au plus, et on aurait pu en remplir davantage…
Au port de Merag, nous décidons finalement d’arrêter notre itinérance. Nous avions prévu de poursuivre vers le nord de Cres, au pied des falaises à vautours.
Mais les enfants commencent à en avoir plein les bras. Nous décidons alors de profiter de rentrer sur Rab, car en plus Yogi nous a trouvé un logement chez ses voisins : dans un bel appart face à la mer, nous allons donc profiter de nous poser pour quelques jours !
Nous rentrons en ferry depuis Cres jusqu’à Krk (Valbiska), puis de Krk à Rab (Lopar).
Oui mais… on a des kayaks à transporter ! Lorsque nous arrivons en vue du port de Merag, un ferry est en train de le quitter : nous savons qu’à partir de maintenant nous avons 30 min devant nous, avant l’arrivée du prochain ferry. Trente minutes pour sortir les kayaks de l’eau et les mettre à quai, et aucune ne sera superflue !
Remonter à quais les kayaks est une épreuve de force ! Comment s’y prendre ?!!
Nous ne pouvons pas vraiment les décharger avant de les hisser à quai, difficile d’atteindre les « soutes », de les ouvrir, sans risquer de perdre ou mouiller des choses. Il faut donc les monter ainsi, mais le niveau de l’eau est bas par rapport à celui de la plateforme du quai !! Au prix de multiples acrobaties, et d’un brin de corde, on arrive à les remonter… sans les abîmer !
Nous voyons au loin le ferry se rapprocher, mais il est encore temps d’aller chercher les billets… dans la cahute située tout en haut de la colline !! Seb pique un sprint, et revient en même temps que le ferry accoste. Ouf !
undefined
Maintenant il faut les transporter dans le bateau ! A vide, nos kayaks pèsent 38 kg (pour les doubles) et 28 kg (pour le simple). Auxquels il faut rajouter nos bagages ! Heureusement que Gaspard est là, et qu’il commence à être costaud, car cela aurait vraiment été bien plus compliqué sans lui ! Arrivés à Cres, rebelotte, on ressort les kayaks du ferry (en même temps que les voitures), on change de quai, et on réembarque !
Après quelques heures de traversées, nous retrouvons Yogi qui nous attend à Lopar pour nous ramener à Banjol. Un très grand merci à lui !
Quelques jours de visites, de randos et de véritable repos attendent les enfants, très heureux de cette première itinérance, mais pas fâché non plus de se poser un peu, d’aller au resto, et de laver les vêtements raidis par le sel !
Plein de projets nous trottent à présent dans la tête, car ce fut réellement une magnifique expérience.
Sur notre blog, vous trouverez également :
-quelques conseils lecture sur le kayak de mer et sur cette destination :
https://tsagaventure.com/2019/10/06/croatie-lectures/
- un carnet pratique (location kayaks, météo, etc) : https://tsagaventure.com/2019/10/09/croatie-carnet-pratique/
Oui mais… on a des kayaks à transporter ! Lorsque nous arrivons en vue du port de Merag, un ferry est en train de le quitter : nous savons qu’à partir de maintenant nous avons 30 min devant nous, avant l’arrivée du prochain ferry. Trente minutes pour sortir les kayaks de l’eau et les mettre à quai, et aucune ne sera superflue !
Remonter à quais les kayaks est une épreuve de force ! Comment s’y prendre ?!!
Nous ne pouvons pas vraiment les décharger avant de les hisser à quai, difficile d’atteindre les « soutes », de les ouvrir, sans risquer de perdre ou mouiller des choses. Il faut donc les monter ainsi, mais le niveau de l’eau est bas par rapport à celui de la plateforme du quai !! Au prix de multiples acrobaties, et d’un brin de corde, on arrive à les remonter… sans les abîmer !
Nous voyons au loin le ferry se rapprocher, mais il est encore temps d’aller chercher les billets… dans la cahute située tout en haut de la colline !! Seb pique un sprint, et revient en même temps que le ferry accoste. Ouf !
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Maintenant il faut les transporter dans le bateau ! A vide, nos kayaks pèsent 38 kg (pour les doubles) et 28 kg (pour le simple). Auxquels il faut rajouter nos bagages ! Heureusement que Gaspard est là, et qu’il commence à être costaud, car cela aurait vraiment été bien plus compliqué sans lui ! Arrivés à Cres, rebelotte, on ressort les kayaks du ferry (en même temps que les voitures), on change de quai, et on réembarque !
Après quelques heures de traversées, nous retrouvons Yogi qui nous attend à Lopar pour nous ramener à Banjol. Un très grand merci à lui !
Quelques jours de visites, de randos et de véritable repos attendent les enfants, très heureux de cette première itinérance, mais pas fâché non plus de se poser un peu, d’aller au resto, et de laver les vêtements raidis par le sel !
Plein de projets nous trottent à présent dans la tête, car ce fut réellement une magnifique expérience.
Sur notre blog, vous trouverez également :
-quelques conseils lecture sur le kayak de mer et sur cette destination :
https://tsagaventure.com/2019/10/06/croatie-lectures/
- un carnet pratique (location kayaks, météo, etc) : https://tsagaventure.com/2019/10/09/croatie-carnet-pratique/