La chasse aux oeufs en Suisse Normande
Weekend de Pâques en famille. Nous profitons de ces trois jours pour faire une virée en vélo et bivouac à 6 entre Condé-sur-Noireau et Grimbosc.
tandem bike
travel bike
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When : 3/30/18
Length : 2.5 days
Length : 2.5 days
Guidebook created by TandeMeuh
on 29 Mar 2018
updated on 27 Jan 2019
updated on 27 Jan 2019
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Guidebook (updated : 27 Jan 2019)
Report (updated : 27 Jan 2019)
Petit weekend en famille en Suisse Normande afin de se mettre en jambes pour les vacances d'été (qui s'annoncent sportives). Pourquoi la Suisse Normande ? C'est l'endroit pas trop loin de chez nous (2 et 3 heures de route – sans bouchons bien sûr) avec pas mal de relief. 130 km sont prévus sur 2,5 jours de vélo.
Nous arrivons tardivement au camping, il fait presque nuit, le temps est humide et il fait plutôt froid. La voiture est très chargée : nos bagages + un peu de ceux des autres + le tandem. Nous sommes les premiers campeurs de la saison – pas étonnant avec cette météo. Heureusement l’accueil est chaleureux et on est aux petits soins pour nous : grand emplacement d’herbe à proximité des sanitaires, mise à disposition de table de pique-nique et mise en place des tonnelles sur la terrasse du bâtiment d’accueil (si besoin pour notre repas du soir et du petit déjeuner).
Vers 22h30, lorsque le reste du groupe arrive au camping, nous pouvons dire que le weekend cyclo-camping en famille commence vraiment. Première épreuve : monter les tentes (neuves) à la frontale et gonfler les matelas (neufs = bien compressés en usine donc difficile à gonfler). On mange froid au chaud (chaleur humaine dégagée par 6 personnes) dans la voiture. La nuit sera fraîche (et courte puisqu’on s’est couchés à 1h du mat’), il nous reste plus qu’à nous emmitoufler dans nos duvets.
Nota sur le camping : Nous avons dormi au camping de la Rouvre à Mesnil-Hubert sur Orne. Propriétaires super gentils et avenants, le cadre est top. Voyageurs par procuration depuis un peu plus d'un an, ils ont fait un tour d'Europe en camping-car (Tour d’Europe de Jeannot) et font de l'itinérance à vélo. Nous recommandons !
******
Jour 1 : Nous prenons le petit déjeuner au soleil, avec une première utilisation réussie du réchaud à essence. C’est avec des chocolats (de Pâques) en main que nous quittons le camping pour nous rendre au parking de La Roche d’Oëtre – notre point de départ – où les propriétaires du camping nous ont conseillé de laisser les voitures pour le weekend.
Le temps est mitigé et l'enchaînement des côtes et des descentes commence à chauffer les jambes. L’entrainement pour cet été commence bien ! Malheureusement les premières douleurs aux genoux apparaissent – c'est mécanique comme certains diraient mais pas terrible pour un weekend vélo avec dénivelé. Nous nous arrêtons dans une forêt pour le déjeuner, juste avant Bijude. Les garçons nous installent un petit coin bien sympa à l'abri du vent : branches fraîchement coupées (mais pas par nos soins, nous ne nous permettrions pas de couper des arbres pour cette raison) pour faire une palissade entre deux arbres + rondins en guise de siège. Le bouillon des nouilles chinoises apporte la chaleur qu’il manque même si le soleil pointe le bout de son nez de temps en temps.
Les paysages traversés sont superbes. Il ne manque que le soleil pour venir embellir Le Casse-Cou (rivière à la frontière entre l’Orne et le Calvados) et les petites cascades en bords des routes de forêt. Nous longeons le Noireau vers Pont d’Ouilly puis traversons pour remonter jusqu’à Saint-Clair. La montée est longue et la fatigue commence à peser sur les jambes. Mais la motivation est toujours à son maximum, ce qui nous impressionne. Arrivés en haut nous empruntons la route des Crêtes (ou des Crêpes, ça dépend des panneaux). La route est toute neuve, juste ce qu’il faut pour nous faciliter la fin de journée. Traversée rapide de Saint-Omer pour continuer jusqu'à notre point de bivouac en haut du Pain de Sucre où la vue est top malgré le temps. Avec les Rochers de la Houle, le Pain de Sucre est un des points culminants de la Suisse Normande. C’est également une base d’envol des parapentes.
Nous trouvons notre place dans un champ d’herbe qui nous offre une vue magnifique sur la vallée. Arrivés tardivement, nous nous installons rapidement à la tombée de la nuit et on nous mangeons au chaud dans une tente (merci à Alex et Chloé pour leur accueil chaleureux) juste à temps pour éviter la pluie. Réconfort au menu avec un thé chaud et des tablettes de chocolat.
Jour 2 – Nuit au calme – pas de bruit, ni de visite d’animaux pouvant perturber le sommeil de l’équipe. On remballe une bonne partie du campement avant le petit-déjeuner mangeons à nouveau dans la tente d’Alex et Chloé. Nous reprenons la route en direction de la base d’envol. Nous y arrivons très vite et avons le droit à un cours particulier sur les généralités du parapente : du matériel aux différents records existants. Moment d’échange enrichissant. L’envie de voler grandit dans l’esprit de certains.
Pour la suite changement de programme, on décide donc de prendre un raccourci pour retourner au parking de la roche d'Oëtre pour ne pas forcer sur des genoux endoloris. La descente jusqu’à Clécy est agréable avec une météo pas trop défavorable. En chemin nous nous arrêtons à l'église pour faire le plein d’eau et un brin de vaisselle. Petit échange avec un groupe de touristes belges. On rattrape la voie verte jusqu'à Clécy. La portion empruntée est très bien aménagée et on y trouve tables de pique-nique et fontaines d'eau. A hauteur de Clécy nous nous arrêtons au soleil sur une aire de pique-nique. Nous en profitons pour faire sécher tente, chaussures et pieds qui sont mouillés depuis ce matin (l'inconvénient de bivouaquer dans des herbes hautes un jour de pluie).
On poursuit notre route sur la voie vélo pour retrouver la direction de la Roche d’Oëtre. La route à tendance à moins monter puisque nous avons commencé sur un point haut. Arrivés au Mesnil-Villement, deux solutions se proposent à nous. Repasser devant le camping où nous savons qu’une belle côte nous attend (l’ayant descendue la veille) ou passer par Saint-Philbert-sur-Orne pour découvrir une nouvelle route. Nous décidons de tenter l’aventure. En route un couple nous indique que nous avons fait le choix de la route la plus courte, mais avec la côte la plus raide. Apparemment un sacré coup de cul (ou chu) nous attend.
On ne nous aura pas menti, la côte était raide mais avait l’avantage de ne pas être trop longue et c’est par un faux plat que nous arrivons tranquillement au parking dans l’après-midi. Encore beaucoup de monde – trop pour monter les tentes du coup nous faisons tranquillement la vaisselle du midi et installons le campement pour ce soir (en contrebas du parking).
Pour changer, nous passons le repas sous la pluie (plus forte qu’auparavant). Mais cette fois c’est sous un abri que nous mangeons et non dans la tente. Repas copieux puisque nous pouvons finir les stocks emmenés.
Jour 3 : Nuit la moins froide et la moins humide du weekend. Celle aussi où nous avons le mieux dormis. En prime les cloches sont même passées durant la nuit. Nous prenons le petit-déjeuner sous notre abri avant de partir profiter de la vue du site sur un précipice de 118 mètres.
Direction Clécy pour un parcours de via ferrata. Très vite nous prenons un peu de hauteur et évoluons en toute verticalité. Les sensations sont fortes et la météo en notre faveur sur ce weekend de Pâques. Malheureusement le parcours se termine trop vite et c’est au restaurant que nous achevons ce weekend initiatique. Très bon repas au restaurant "La Potinière" (local et fait maison), accueil chaleureux et prix corrects.
Nous analysons également la carte du Kirghizistan et présentons le début d’itinéraire que nous projetons pour cet été. Nos futurs coéquipiers semblent toujours partants !
Nota: Malgré un temps gris 98% du temps, on a quand même pris des couleurs à rester dehors toute la journée.
Nous arrivons tardivement au camping, il fait presque nuit, le temps est humide et il fait plutôt froid. La voiture est très chargée : nos bagages + un peu de ceux des autres + le tandem. Nous sommes les premiers campeurs de la saison – pas étonnant avec cette météo. Heureusement l’accueil est chaleureux et on est aux petits soins pour nous : grand emplacement d’herbe à proximité des sanitaires, mise à disposition de table de pique-nique et mise en place des tonnelles sur la terrasse du bâtiment d’accueil (si besoin pour notre repas du soir et du petit déjeuner).
Vers 22h30, lorsque le reste du groupe arrive au camping, nous pouvons dire que le weekend cyclo-camping en famille commence vraiment. Première épreuve : monter les tentes (neuves) à la frontale et gonfler les matelas (neufs = bien compressés en usine donc difficile à gonfler). On mange froid au chaud (chaleur humaine dégagée par 6 personnes) dans la voiture. La nuit sera fraîche (et courte puisqu’on s’est couchés à 1h du mat’), il nous reste plus qu’à nous emmitoufler dans nos duvets.
Nota sur le camping : Nous avons dormi au camping de la Rouvre à Mesnil-Hubert sur Orne. Propriétaires super gentils et avenants, le cadre est top. Voyageurs par procuration depuis un peu plus d'un an, ils ont fait un tour d'Europe en camping-car (Tour d’Europe de Jeannot) et font de l'itinérance à vélo. Nous recommandons !
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Jour 1 : Nous prenons le petit déjeuner au soleil, avec une première utilisation réussie du réchaud à essence. C’est avec des chocolats (de Pâques) en main que nous quittons le camping pour nous rendre au parking de La Roche d’Oëtre – notre point de départ – où les propriétaires du camping nous ont conseillé de laisser les voitures pour le weekend.
Le temps est mitigé et l'enchaînement des côtes et des descentes commence à chauffer les jambes. L’entrainement pour cet été commence bien ! Malheureusement les premières douleurs aux genoux apparaissent – c'est mécanique comme certains diraient mais pas terrible pour un weekend vélo avec dénivelé. Nous nous arrêtons dans une forêt pour le déjeuner, juste avant Bijude. Les garçons nous installent un petit coin bien sympa à l'abri du vent : branches fraîchement coupées (mais pas par nos soins, nous ne nous permettrions pas de couper des arbres pour cette raison) pour faire une palissade entre deux arbres + rondins en guise de siège. Le bouillon des nouilles chinoises apporte la chaleur qu’il manque même si le soleil pointe le bout de son nez de temps en temps.
Les paysages traversés sont superbes. Il ne manque que le soleil pour venir embellir Le Casse-Cou (rivière à la frontière entre l’Orne et le Calvados) et les petites cascades en bords des routes de forêt. Nous longeons le Noireau vers Pont d’Ouilly puis traversons pour remonter jusqu’à Saint-Clair. La montée est longue et la fatigue commence à peser sur les jambes. Mais la motivation est toujours à son maximum, ce qui nous impressionne. Arrivés en haut nous empruntons la route des Crêtes (ou des Crêpes, ça dépend des panneaux). La route est toute neuve, juste ce qu’il faut pour nous faciliter la fin de journée. Traversée rapide de Saint-Omer pour continuer jusqu'à notre point de bivouac en haut du Pain de Sucre où la vue est top malgré le temps. Avec les Rochers de la Houle, le Pain de Sucre est un des points culminants de la Suisse Normande. C’est également une base d’envol des parapentes.
Nous trouvons notre place dans un champ d’herbe qui nous offre une vue magnifique sur la vallée. Arrivés tardivement, nous nous installons rapidement à la tombée de la nuit et on nous mangeons au chaud dans une tente (merci à Alex et Chloé pour leur accueil chaleureux) juste à temps pour éviter la pluie. Réconfort au menu avec un thé chaud et des tablettes de chocolat.
Jour 2 – Nuit au calme – pas de bruit, ni de visite d’animaux pouvant perturber le sommeil de l’équipe. On remballe une bonne partie du campement avant le petit-déjeuner mangeons à nouveau dans la tente d’Alex et Chloé. Nous reprenons la route en direction de la base d’envol. Nous y arrivons très vite et avons le droit à un cours particulier sur les généralités du parapente : du matériel aux différents records existants. Moment d’échange enrichissant. L’envie de voler grandit dans l’esprit de certains.
Pour la suite changement de programme, on décide donc de prendre un raccourci pour retourner au parking de la roche d'Oëtre pour ne pas forcer sur des genoux endoloris. La descente jusqu’à Clécy est agréable avec une météo pas trop défavorable. En chemin nous nous arrêtons à l'église pour faire le plein d’eau et un brin de vaisselle. Petit échange avec un groupe de touristes belges. On rattrape la voie verte jusqu'à Clécy. La portion empruntée est très bien aménagée et on y trouve tables de pique-nique et fontaines d'eau. A hauteur de Clécy nous nous arrêtons au soleil sur une aire de pique-nique. Nous en profitons pour faire sécher tente, chaussures et pieds qui sont mouillés depuis ce matin (l'inconvénient de bivouaquer dans des herbes hautes un jour de pluie).
On poursuit notre route sur la voie vélo pour retrouver la direction de la Roche d’Oëtre. La route à tendance à moins monter puisque nous avons commencé sur un point haut. Arrivés au Mesnil-Villement, deux solutions se proposent à nous. Repasser devant le camping où nous savons qu’une belle côte nous attend (l’ayant descendue la veille) ou passer par Saint-Philbert-sur-Orne pour découvrir une nouvelle route. Nous décidons de tenter l’aventure. En route un couple nous indique que nous avons fait le choix de la route la plus courte, mais avec la côte la plus raide. Apparemment un sacré coup de cul (ou chu) nous attend.
On ne nous aura pas menti, la côte était raide mais avait l’avantage de ne pas être trop longue et c’est par un faux plat que nous arrivons tranquillement au parking dans l’après-midi. Encore beaucoup de monde – trop pour monter les tentes du coup nous faisons tranquillement la vaisselle du midi et installons le campement pour ce soir (en contrebas du parking).
Pour changer, nous passons le repas sous la pluie (plus forte qu’auparavant). Mais cette fois c’est sous un abri que nous mangeons et non dans la tente. Repas copieux puisque nous pouvons finir les stocks emmenés.
Jour 3 : Nuit la moins froide et la moins humide du weekend. Celle aussi où nous avons le mieux dormis. En prime les cloches sont même passées durant la nuit. Nous prenons le petit-déjeuner sous notre abri avant de partir profiter de la vue du site sur un précipice de 118 mètres.
Direction Clécy pour un parcours de via ferrata. Très vite nous prenons un peu de hauteur et évoluons en toute verticalité. Les sensations sont fortes et la météo en notre faveur sur ce weekend de Pâques. Malheureusement le parcours se termine trop vite et c’est au restaurant que nous achevons ce weekend initiatique. Très bon repas au restaurant "La Potinière" (local et fait maison), accueil chaleureux et prix corrects.
Nous analysons également la carte du Kirghizistan et présentons le début d’itinéraire que nous projetons pour cet été. Nos futurs coéquipiers semblent toujours partants !
Nota: Malgré un temps gris 98% du temps, on a quand même pris des couleurs à rester dehors toute la journée.