La Dordogne avec nos ânesses
La Dordogne De Villages En Barrages est une association qui valorise et entretient un parcours de 170 kms empruntant PR et GR le long de la Dordogne entre Bort lès Orgues et Argentat sur Dordogne .
Ce parcours n'a pas été pensé pour marcher avec des équidés ;Nous l'avons fait accompagnés de nos deux ânesses en l'aménageant en fonction des difficultés des passages .
Plutôt destiné au trek et avec de fortes déclivités, ce chemin franchit les affluents de la Dordogne aux fonds de ravins peu accessibles et remonte vers des belvédères vertigineux !!
Suivez les grandes oreilles de Clara et de Morgane !
Ce parcours n'a pas été pensé pour marcher avec des équidés ;Nous l'avons fait accompagnés de nos deux ânesses en l'aménageant en fonction des difficultés des passages .
Plutôt destiné au trek et avec de fortes déclivités, ce chemin franchit les affluents de la Dordogne aux fonds de ravins peu accessibles et remonte vers des belvédères vertigineux !!
Suivez les grandes oreilles de Clara et de Morgane !
âne
randonnée/trek
âne
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Quand : 07/07/2018
Durée : 8 jours
Durée : 8 jours
Carnet publié par Cantalaventure
le 27 avr. 2020
modifié le 13 mai 2020
modifié le 13 mai 2020
Mobilité douce
Précisions :
Cars pour Bort-Lès-Orgues depuis Clermont-Ferrand ou Aurillac
649 lecteur(s)
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Le topo (mise à jour : 05 mai 2020)
Milieu traversé :
Environnement : [campagne]
Biotope : [forêt]
Le compte-rendu (mise à jour : 05 mai 2020)
La Dordogne de villages en barrages est donc une randonnée de 150 kms qui ne cesse de descendre et monter pour franchir tous les affluents qui se jettent dans les gorges profondes et boisées de la Dordogne:la Diège, la Triouzoune,la Luzège,le Doustre et nombreux autres petits torrents dévalant les pentes sauvages. Nous avons dû, avec les ânesses, utiliser plusieurs déviations par les plateaux, certains cours d'eau étant infranchissables pour elles à cause de passerelles trop étroites ou à claire-voie, doublant parfois le nombre de kilomètres de l'étape.
Allez, photo des au-revoir au belvédère dominant la ville de Bort-les-Orgues, où les filles se sont fait admirer et photographier avant le grand départ...
Allez, photo des au-revoir au belvédère dominant la ville de Bort-les-Orgues, où les filles se sont fait admirer et photographier avant le grand départ...
Après avoir pris notre dernier vrai repas chez des copains, nous voilà partis dans les petits chemins creux. Il fait chaud, mais nous cheminons souvent à l'ombre des bois et un petit vent délicieux nous accompagne.
Nous arrivons en fin d'après-midi à St Julien près Bort et nous descendons dans l'avancée rocheuse en contrebas du belvédère de St Nazaire, confluent de la Dordogne et de la Diège pour notre premier tipi au coeur de ce promontoire rocheux.
Pour ce deuxième jour de randonnée, il nous faut remonter la Diège pour la traverser au premier pont routier plus en amont. Ce parcours se fera principalement en sous-bois, sur une piste monotrace où les ânesses , élargies par les bâts, slaloment entre les arbres et passent des pentes de 25%
Le pique-nique et une petite sieste dans une belle pelouse gentiment prêtée aux randonneurs par des particuliers,une halte derrière la petite église de Roche Le Peyroux pour faire le plein d'eau et nous voilà prêts à affronter la deuxième partie de l'étape.
Le chemin des belvédères longeant les rives de la Dordogne....
C'est juste avant d'arriver à Liginiac que la situation se complique:après vingt minutes de descente sur un sentier très pentu, nous voilà nez à nez (surtout les filles!) avec une passerelle à claire-voie, revêtue de grillages à poules et suivie par un sentier en caillebottis....
Autant dire que c'est une mission impossible pour les ânes. Il est tard, nous nous énervons mais elles ne passeront pas... Liginiac est de l'autre côté, à quelques centaines de mètres...Il nous faut rebrousser chemin et rependre la route qui nous conduira à la fin de l'étape 7 kms plus tard. Nous arrivons à la nuit et posons la tente en bord de chemin,l'étape a été longue (17+7 kms de déviation)
Troisième jour: nous repartons,réconfortés par une bonne nuit de sommeil et une belle rencontre avec la dame qui nous avait indiqué le tipi (dans notre dialecte à nous, il s'agit de l'endroit où nous nous arrêtons pour dormir, que ce soit en tente ou en véhicule)la veille . Nous traversons en flânant le beau village de Liginiac avant d'entamer la montée jusqu'à Sérandon.
Autant dire que c'est une mission impossible pour les ânes. Il est tard, nous nous énervons mais elles ne passeront pas... Liginiac est de l'autre côté, à quelques centaines de mètres...Il nous faut rebrousser chemin et rependre la route qui nous conduira à la fin de l'étape 7 kms plus tard. Nous arrivons à la nuit et posons la tente en bord de chemin,l'étape a été longue (17+7 kms de déviation)
Troisième jour: nous repartons,réconfortés par une bonne nuit de sommeil et une belle rencontre avec la dame qui nous avait indiqué le tipi (dans notre dialecte à nous, il s'agit de l'endroit où nous nous arrêtons pour dormir, que ce soit en tente ou en véhicule)la veille . Nous traversons en flânant le beau village de Liginiac avant d'entamer la montée jusqu'à Sérandon.
Sur le chemin, nous nous régalons de cerises, les haies des prés étant plantées de fruitiers pour grignoter en toutes saisons!
Cette étape fut vraiment reposant après les kms et les péripéties de la veille: des chemins faciles, de belles rencontres, le passage au bord de la retenue de Neuvic ...
et un beau tipi le soir chez Jean-Marc, qui, nous voyant passer, nous a tout de suite proposé de profiter de son terrain et des sanitaires. Les filles aussi sont ravies, elles se roulent de joie! Et deux chevreuils nous envient d'un champ en contrebas!
Le lendemain matin, le chemin nous attend et nous quittons ce lieu enchanteur et notre hôte d'un jour.
Un peu de pub au passage: Jean-Marc loue des chalets dans ce merveilleux endroit, à quelques mètres du belvédère de Gratte-Bruyère,il propose aussi une petite piscine privée et des balades en bateau sur la Dordogne ainsi que des cours de voile et de conduite permis bateau (Le Moulin de Clémensac 19160 Sérandon , tél: 05 55 95 97 25)
Merci Jean Marc pour ton accueil chaleureux !
Un peu de pub au passage: Jean-Marc loue des chalets dans ce merveilleux endroit, à quelques mètres du belvédère de Gratte-Bruyère,il propose aussi une petite piscine privée et des balades en bateau sur la Dordogne ainsi que des cours de voile et de conduite permis bateau (Le Moulin de Clémensac 19160 Sérandon , tél: 05 55 95 97 25)
Merci Jean Marc pour ton accueil chaleureux !
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas: après avoir admiré la vue du belvédère et grimpé une bonne côte, nous allons rencontrer une difficulté de taille: le franchissement de la Triouzoune. Aucune déviation pour équidé ne nous a été signalée sur ce parcours, pourtant nous avons un doute et mon chéri va descendre seul en fond de vallée pour vérifier le franchissement de ce petit torrent...
Une passerelle comme celle de l'avant veille, avec 50 cm de large seulement....impossible.
Après étude de la carte, nous avisons un autre passage quelques kms plus haut...Avant de redescendre vers la rivière, on se renseigne...Un propriétaire d'ânes émet des doutes sur la passerelle...Nous décidons de ne pas tenter et de poursuivre encore la remontée de la Triouzoune jusqu'au barrage de Neuvic (nous sommes alors à seulement quelques kilomètres de notre balade de la veille)...Et la aussi, le passage s'avère impossible: le barrage est en demi-cercle, les voitures roulent à vive allure et en flux tendu, on ne les voit pas arriver, on ne les entend pas non plus à cause du vent qui naît du barrage...Trop dangereux pour nos paisibles ânesses....
On rebrousse chemin pour s'arrêter en sous-bois et réfléchir à une solution: le Pont des Ajustants, tout en aval, reste le dernier passage possible...Redescendre tous ces kilomètres...On se dit que l'on va tenter la passerelle déconseillée, histoire de se rajouter une chance de passer , puisqu'on va passer devant en redescendant.
Nous sommes fatigués en arrivant à la passerelle et nous allons pour la première fois asticoter les chéries pour qu'elles franchissent le ruisseau malgré l'air peu engageant (mais solide) de ce petit pont de bois...
Après étude de la carte, nous avisons un autre passage quelques kms plus haut...Avant de redescendre vers la rivière, on se renseigne...Un propriétaire d'ânes émet des doutes sur la passerelle...Nous décidons de ne pas tenter et de poursuivre encore la remontée de la Triouzoune jusqu'au barrage de Neuvic (nous sommes alors à seulement quelques kilomètres de notre balade de la veille)...Et la aussi, le passage s'avère impossible: le barrage est en demi-cercle, les voitures roulent à vive allure et en flux tendu, on ne les voit pas arriver, on ne les entend pas non plus à cause du vent qui naît du barrage...Trop dangereux pour nos paisibles ânesses....
On rebrousse chemin pour s'arrêter en sous-bois et réfléchir à une solution: le Pont des Ajustants, tout en aval, reste le dernier passage possible...Redescendre tous ces kilomètres...On se dit que l'on va tenter la passerelle déconseillée, histoire de se rajouter une chance de passer , puisqu'on va passer devant en redescendant.
Nous sommes fatigués en arrivant à la passerelle et nous allons pour la première fois asticoter les chéries pour qu'elles franchissent le ruisseau malgré l'air peu engageant (mais solide) de ce petit pont de bois...
C'est Morgane qui s'y colle la première, elle est plus téméraire que Clara et , à force d'encouragements et de tapes sur les fesses, elle traverse en courant....Les voilà séparées par la rivière et après deux longs cris de détresse, Clara traverse doucement la passerelle, prenant le luxe de s'arrêter au milieu pour rejoindre son inséparable compagne.
Nous sommes passés, Morgane est promue "responsable sécurité", elle reprend sa place derrière Clara pour les derniers kilomètres de montée pour déboucher sur le plateau..
Nous avons parcouru plus de 30 kms aujourd'hui(au lieu de 12), nous n'avons pas atteint la fin de l'étape, mais nous avons réussi à passer l'obstacle pour poursuivre l'aventure! Bravo les Chéries!
Nous sommes passés, Morgane est promue "responsable sécurité", elle reprend sa place derrière Clara pour les derniers kilomètres de montée pour déboucher sur le plateau..
Nous avons parcouru plus de 30 kms aujourd'hui(au lieu de 12), nous n'avons pas atteint la fin de l'étape, mais nous avons réussi à passer l'obstacle pour poursuivre l'aventure! Bravo les Chéries!
Je vous retrouve donc au matin de ce cinquième jour de randonnée le long de la Dordogne, toujours côté corrézien. Nous devons rejoindre la fin de l'étape de la veille, encore à 6 kms de notre bivouac, avant de rejoindre Latronche puis Le Mons et enchaîner avec le début de l'étape suivante. Nous craignons en effet l'arrivée des orages dans quelques jours et nous allons à partir de maintenant coupler deux étapes( ce qui fera environ 20 à 25 kms par jour).
Nous commençons la descente sur Spontour en sous-bois jusqu'à arriver là: une maudite passerelle (moi qui adore les balades avec passerelles d'habitude, elles sont cette fois synonyme de stress pour nous et nos fidèles compagnes).
Après une heure de mésaventures dont je vous passe les détails (une ânesse de chaque côté, un chemin trop étroit pour les bâts, un passage par un champ, un débâtage...), nous étudions une déviation en utilisant le GPS de nos téléphones portables.Notre option consiste à regagner la route en lacets qui redescend sur Spontour...
Spontour: premier port en amont de la Dordogne qui fut un grand chantier de construction des gabares et le point de départ de leur descente jusqu'à Bordeaux ...
"C'était le temps des gabariers
qui naviguaient au fil de la Dordogne,
sur leurs bateaux qu'ils conduisaient,
du haut Pays jusqu'en Basse Gascogne....
Beau tipi le long de la rivière:
"C'était le temps des gabariers
qui naviguaient au fil de la Dordogne,
sur leurs bateaux qu'ils conduisaient,
du haut Pays jusqu'en Basse Gascogne....
Beau tipi le long de la rivière:
Nous sommes au 6° jour de randonnée, nous pensions pouvoir acheter du pain et quelques viennoiseries réconfortantes au boulanger ambulant, mais malheureusement, malgré deux heures d'attente, il ne passera pas.
Nous attaquons la grande montée en lacets qui nous ramène sur les plateaux après avoir franchi la Luzège et fait un bel arrêt près de l'ancienne église, dans l'ancien bourg de Laval-sur-Luzège.
La journée sur les plateaux sera reposante, avec de belles rencontres, des petites routes nous conduisant de nouveau de hameau en hameau et des pistes forestières avec de beaux point de vue sur la rivière.
Nous terminons cette belle journée par une petite soirée tranquille dans une clairière au milieu des bois, avec un petit ruisseau en contrebas.
A cause des risques d'orages annoncés, nous couplons les étapes et décidons de rejoindre St Martin La Méanne en soirée.
Nous avons quelques inquiétudes pour le franchissement du pont du moulin de Gire mais d'après les connaisseurs du parcours, ça devrait passer avec les filles.
Nous avons quelques inquiétudes pour le franchissement du pont du moulin de Gire mais d'après les connaisseurs du parcours, ça devrait passer avec les filles.
Nous voilà donc devant le pont avec Clara calée sur ses pattes. C'est donc encore Morgane qui s'y colle et en claquant des mains, elle traverse au trot le petit pont de bois. Clara pousse son hi-han et traverse à son tour sans se presser, s'autorisant même un arrêt pour observer l'eau au dessous!
Nous n'aurons plus d'autres passages délicats à partir de là, profitant de belles pistes forestières, de beaux points de vue sur la Dordogne et de belles haltes de repos et pique-nique ombragées.
Une petite sente qui s'enfonce dans les bois pour flâner dans les anciens jardins en terrasse de Bardot... Nous reviendrons, nous n'habitons pas très loin et sans les filles, ce sera plus facile de cheminer dans le dédale des sous-bois; de plus nous devons atteindre notre étape du soir et il reste de nombreux kilomètres à parcourir.
Les petits chemins en sous-bois, entre deux murets de pierres, se succèdent. Le petit patrimoine bâti rythme le parcours: puits, abreuvoirs, fours à pain, croix de chemins,maisons de pierres...
Les petits chemins en sous-bois, entre deux murets de pierres, se succèdent. Le petit patrimoine bâti rythme le parcours: puits, abreuvoirs, fours à pain, croix de chemins,maisons de pierres...
Plusieurs fois, les filles ont dû baisser la tête pour passer sous des arbres tombés barrant le sentier, ou parfois les enjamber. Nous avons même dû déplacer quelques troncs pour poursuivre notre route (une tronçonneuse dans les bagages, c'est un peu lourd mais ça aurait été utile certaines fois!)
Dans un petit hameau avant d'atteindre St Martin La Méanne, une gentille mamie nous informe de la fermeture de la petite épicerie du village, elle déplore que les gens préfèrent descendre en ville ou emprunter du sucre à leur voisins plutôt que de se dépanner à l'épicerie, entraînant ainsi la fermeture du petit commerce. Pour nous, cela signifie que le repas du soir sera frugal (il nous reste un trognon de saucisson sauvé de la veille et un bout de pain dur que nous avons glané sur le chemin "c'est pour nous, pas pour les ânesses"). Nous nous arrêterons quelques kilomètres avant le village, dans un petit pré gentiment prêté par un ancien agriculteur avec qui nous discuterons un petit bout de soirée.
Après un petit déjeuner aussi frugal que le repas de la veille (on partage deux tranches de pain d'épice avec les chéries), nous voilà repartis pour la dernière étape. Nous devons rejoindre Argentat avant ce soir, les orages menacent, nous partons sous un ciel couvert...
Quelques vingt kilomètres à franchir, avec deux grands dénivelés sur des piste forestières et d'étroits sentiers pour rejoindre les eaux de la Dordogne et remonter l'admirer du haut des plateaux.
Quelques vingt kilomètres à franchir, avec deux grands dénivelés sur des piste forestières et d'étroits sentiers pour rejoindre les eaux de la Dordogne et remonter l'admirer du haut des plateaux.
Les petits hameaux et villages sont magnifiques et déserts. Nous faisons une petite pause à midi sous le porche de l'église de St Martial d'Entraygues, partageant avec les filles les dernières dattes et pruneaux des sacoches bien allégées avant de redescendre dans la vallée du Doustre. Encore de formidables panoramas sur la rivière... Les sabots des filles sont désormais parfaitement taillés, à tel point qu'elles glissent sur le terrain sec et caillouteux des descentes.
Nous entamons la dernière côte avant de redescendre sur Argentat. Une trace de bête à flanc de collines où nous taillons notre voie au milieu des fougères et des orties avant de ressortir au grand jour ... La ville d'Argentat s'étend à nos pieds...
Nous entamons la dernière côte avant de redescendre sur Argentat. Une trace de bête à flanc de collines où nous taillons notre voie au milieu des fougères et des orties avant de ressortir au grand jour ... La ville d'Argentat s'étend à nos pieds...
Nous avons rendez-vous sur le parking de la piscine avec nos amis Thierry et Valérie qui ont eu la gentillesse d'assurer le transport aller et retour du van des ânesses. Pour gagner le parking, nous traversons un quartier calme d' Argentat avec des rues parsemées de bouches d'égout (Clara zigzaguant entre elles: elle se méfie de ces rondelles métalliques qui dissimulent un monde souterrain aux odeurs inquiétantes)puis le camping où nous faisons sensation au milieu des caravanes, camping-car et joueurs de boules!
Un monsieur nous interpelle , nous demande d'où nous sommes partis et nous indique un talus calme à l'ombre où il reste un peu d'herbe non tondue pour faire brouter les chéries. Le timing est parfait, à peine débâtées, les amis sont là et les filles retrouvent leur van.... Dans une heure, nous serons de retour à la maison, riches de beaux paysages et de belles rencontres, avec des liens encore plus forts avec Clara et Morgane,et la fierté d'avoir réussi cette nouvelle aventure où nous avons tous appris à franchir des obstacles qui jusque là nous semblaient insurmontables (les ponts et les passerelles pour les filles, l'absence de café et de pain pour mon chéri et le peu de nourriture pour moi).
Nous sommes prêts à repartir pour une nouvelle aventure...Il ne reste qu'à déterminer l'endroit...
Nous sommes prêts à repartir pour une nouvelle aventure...Il ne reste qu'à déterminer l'endroit...