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La Grande Traversée : la France en canoë du Léman à l'Atlantique

(réalisé)
1500 km en 50 jours, de Genève à Saint-Nazaire sur les fleuves et rivières de l'Hexagone !
En septembre 2017, Philippe Bouvat et Paul Villecourt se lancent dans la traversée de la France en canoë. Récit d’une aventure au pas de nos portes et parfois à contre-courant…

Texte et photos : Paul Villecourt
Participants : Philippe Bouvat et Paul Villecourt Le film de la Grande Traversée (47 minutes) est disponible gratuitement sur : lagrandetraversee.fr
canoë
Quand : 06/09/2017
Durée : 50 jours
Carnet publié par Short town le 09 juin 2020
modifié le 29 juil. 2020
2609 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le topo : L'Allier Sup (mise à jour : 29 juil. 2020)


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Le compte-rendu : L'Allier Sup (mise à jour : 29 juil. 2020)

L’Allier Sup

30 septembre. Les premiers 80 km de l’Allier comptent parmi les plus beaux parcours d’eaux vives de France. C’est du classe 4 bien tassé qui nous attend, un niveau de difficulté plus réservé au kayak qu’au canoë. Là aussi, nous avons fait un choix : changer d’embarcation pour cette partie. C’est donc en canoë gonflable que nous préférons aborder le dur. Le faire avec notre bateau fibre aurait été un véritable commando, nous forçant à passer la plupart des rapides à la corde. Et puis l’eau vive, c’est notre spécialité ? ! Nous voulions vraiment nous éclater avec une embarcation adaptée, ce qui nous permettait de trouver un sponsor de plus. Le Scout de Gumotex ne demandait que ça. Avec un tel canoë, aucun risque de casse, nous pouvions tamponner tous les rochers que nous voulions, accompagnés d’une clique de copains nous rejoignant pour la cause. L’Allier supérieur est une section de rêve. Les décors sont à couper le souffle. Les rapides sont trépidants. Parfois je me dis : « on vient vraiment de passer ce truc ? ? » On prend confiance. Je fais moins attention à l’une des 3 Gopros fixée à mon gilet par une pince. Un petit moment de relâchement et nous dessalons comme des bleus. Ce sera le seul « bain » de la Grande Traversée, mais il coûtera une Gopro et des heures de souvenirs sur une carte SD non changée depuis Genève. La pilule est dure à avaler, mais là aussi j’étais prêt : je ne suis pas venu pour bosser, la traversée avant tout ? ! En arrivant à Langeac, 3 jours plus tard, nous nous apprêtons à dire au revoir aux copains. À partir de là, nous entrons en terres inconnues, ou plutôt en aqua incognita.
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