Le Pic du Canigou par l'ouest (trek de 7 jours par les gorges de la Carença) 69 KMS
Fort d'une première expérience avec mon fils Lucas d'une escapade autour de Gavarnie, nous voulions rééditer l'expérience de trek en semi-autonomie avec bivouac tant nous avions apprécié.
Comme certains randonneurs, à 50 ans on puise dans le présent sans attendre l'avenir et on s'engage sans trop réfléchir. Une période de ma vie où je suis en haut de la crête...la montée avec "des hauts et des bas" et l'incertitude de la descente comme tout un chacun : sera t-elle plus courte??? plus escarpée, plus difficile???
Partager ces moments avec son fils, c'est ce que je souhaite à tout le monde.
Dans cette mini-aventure, on a souvent de grandes idées puis les impondérables de la météo et ses caprices font qu'on revoit à la baisse nos espoirs et nos projets. c'est aussi l'occasion de rencontrer des gens formidables, des imprévus....mais toujours ensemble.
Un ressourcement assuré...
Suivez notre périple de jour en jour en espérant qu'il vous donne des idées d'escapades
Comme certains randonneurs, à 50 ans on puise dans le présent sans attendre l'avenir et on s'engage sans trop réfléchir. Une période de ma vie où je suis en haut de la crête...la montée avec "des hauts et des bas" et l'incertitude de la descente comme tout un chacun : sera t-elle plus courte??? plus escarpée, plus difficile???
Partager ces moments avec son fils, c'est ce que je souhaite à tout le monde.
Dans cette mini-aventure, on a souvent de grandes idées puis les impondérables de la météo et ses caprices font qu'on revoit à la baisse nos espoirs et nos projets. c'est aussi l'occasion de rencontrer des gens formidables, des imprévus....mais toujours ensemble.
Un ressourcement assuré...
Suivez notre périple de jour en jour en espérant qu'il vous donne des idées d'escapades
alpinsime
randonnée/trek
/
Carnet publié par JC Nightpixels
le 26 mai 2023
modifié le 29 mai 2023
modifié le 29 mai 2023
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
train
bus
Précisions :
Train TGV depuis Paris - Gare de Lyon jusqu'à Perpignan puis TER jusqu'à Prades et bus jusqu'à Thues entre Walls
642 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : Camping de Casteil - sommet du Canigou par Mora (aller retour) (mise à jour : 28 mai 2023)
Distance section :
25.1km
Dénivelées section :
+2186m /
-2167m
Section Alti min/max : 859m/2678m
Description :
La veille, le propriétaire du camping et enfant du pays connaît comme sa poche le Canigou. Il en est d'ailleurs l'organisateur de la course depuis plus de 20 ans.
Il nous dit en quelques mots (ce qui n'est pas pour me rassurer) «le Canigou est trop méconnu et pourtant c'est l'un des pics les plus difficiles à gravir dans les Pyrénées. Beaucoup espèrent gravir ce pic et beaucoup y renoncent car ils le sous-estiment.»
Par le refuge de Mora, il y a pas mal de dénivelé. De toute manière, c'est simple, ça monte tout le temps. Il n'y a pas de répit.»
Nous partons à l'aube, quasi à la frontale. Nous sommes équipés uniquement d'un sac à dos pour deux. Les premiers dénivelés sont effectivement difficiles, il y a pas de pourcentage de pente. Mais avant d'arriver au refuge de Mora, nous traversons un versant en sous bois quasi à la verticale. Même avec les bâtons, c'est très rude. Nous ne sommes pas loin des 25%. D'autant plus que les feuilles ont recouvert le sentier et que les marques sont peu fréquentes. Vous pouvez rater le chemin alors qu'il est deux mètres plus haut.
Enfin le refuge de Mora où nous décidons de faire une pause.
Mais il est déjà tard et il faut continuer.
Nos traversons des eboulis puis des strates de calcaire. Les pieds en prennent pour leur grade et les batons aussi.
Nous apercevons en contre bas le refuge de Marialles....que nous sommes haut !!!!
Enfin Arago et pourtant c'est encore loin et interminable. Nous continuons à marcher coûte que coûte. Les pierres parsèment le chemin et sont fatigantes car non stables.
Nous croisons quelques marmottes qui jouent entre elles et un troupeau d'izards.
Le décors devient de plus en plus lunaire et la température chute pour frôler le zéro degré. Ajouté à cela les bourrasques de vent, le ressenti est vraiment froid malgré l'effort.
Nous apercevons enfin la croix, emblème mythique du Canigou.
Nous arrivons au pied de la cheminée, falaise quasi verticale dune trentaine de mètres. Cependant, les prises sont nombreuses et cette dernière rampe est moins technique qu'elle en a l'air.
Enfin au sommet du pic. Nous pouvons savourer notre effort. La vue est impressionnante, nous avons l'impression de voler au dessus des nuages.
Il faut maintenant repenser à redescendre pour faire le chemin inverse. Il fait froid au sommet, environ - 4°C.
Au retour, je n'en peux plus de ses pierres qui brisent les chevilles et les genoux.
Puis le sous bois après Mora, vertigineux comme descente. On se demande comment on a fait pour monter tout ça.
Je tombe deux fois car les feuilles cachent des pierres qui font perdre l'équilibre.
Nous arrivons au camping après presque 13 heures de marche, pauses comprises.
Je suis out.
Mais on l'a fait.
Il nous dit en quelques mots (ce qui n'est pas pour me rassurer) «le Canigou est trop méconnu et pourtant c'est l'un des pics les plus difficiles à gravir dans les Pyrénées. Beaucoup espèrent gravir ce pic et beaucoup y renoncent car ils le sous-estiment.»
Par le refuge de Mora, il y a pas mal de dénivelé. De toute manière, c'est simple, ça monte tout le temps. Il n'y a pas de répit.»
Nous partons à l'aube, quasi à la frontale. Nous sommes équipés uniquement d'un sac à dos pour deux. Les premiers dénivelés sont effectivement difficiles, il y a pas de pourcentage de pente. Mais avant d'arriver au refuge de Mora, nous traversons un versant en sous bois quasi à la verticale. Même avec les bâtons, c'est très rude. Nous ne sommes pas loin des 25%. D'autant plus que les feuilles ont recouvert le sentier et que les marques sont peu fréquentes. Vous pouvez rater le chemin alors qu'il est deux mètres plus haut.
Enfin le refuge de Mora où nous décidons de faire une pause.
Mais il est déjà tard et il faut continuer.
Nos traversons des eboulis puis des strates de calcaire. Les pieds en prennent pour leur grade et les batons aussi.
Nous apercevons en contre bas le refuge de Marialles....que nous sommes haut !!!!
Enfin Arago et pourtant c'est encore loin et interminable. Nous continuons à marcher coûte que coûte. Les pierres parsèment le chemin et sont fatigantes car non stables.
Nous croisons quelques marmottes qui jouent entre elles et un troupeau d'izards.
Le décors devient de plus en plus lunaire et la température chute pour frôler le zéro degré. Ajouté à cela les bourrasques de vent, le ressenti est vraiment froid malgré l'effort.
Nous apercevons enfin la croix, emblème mythique du Canigou.
Nous arrivons au pied de la cheminée, falaise quasi verticale dune trentaine de mètres. Cependant, les prises sont nombreuses et cette dernière rampe est moins technique qu'elle en a l'air.
Enfin au sommet du pic. Nous pouvons savourer notre effort. La vue est impressionnante, nous avons l'impression de voler au dessus des nuages.
Il faut maintenant repenser à redescendre pour faire le chemin inverse. Il fait froid au sommet, environ - 4°C.
Au retour, je n'en peux plus de ses pierres qui brisent les chevilles et les genoux.
Puis le sous bois après Mora, vertigineux comme descente. On se demande comment on a fait pour monter tout ça.
Je tombe deux fois car les feuilles cachent des pierres qui font perdre l'équilibre.
Nous arrivons au camping après presque 13 heures de marche, pauses comprises.
Je suis out.
Mais on l'a fait.