Mère et fille entre mer et terre, de Granville vers le Mont St Michel
Randonnée et bivouac sur le GR 223 entre Granville et Avranches le long de la baie du Mont St Michel entre mère et fille.
Quand : 25/08/2020
Durée : 4 jours
Durée : 4 jours
Distance globale :
41km
Dénivelées :
+313m /
-341m
Alti min/max : 5m/71m
Carnet publié par Seulline
le 22 nov. 2020
modifié le 08 déc. 2020
modifié le 08 déc. 2020
Mobilité douce
Précisions :
Il est possible d'accéder à Granville et de repartir d'Avranches en train.
1053 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : Section 1 (mise à jour : 08 déc. 2020)
Distance section :
15.1km
Dénivelées section :
+248m /
-221m
Section Alti min/max : 5m/71m
Le compte-rendu : Section 1 (mise à jour : 08 déc. 2020)
Je m'appelle Seulline. J'ai 14 ans. J'ai des envies de partir parcourir le monde.
Alors ma mère me dit qu'il faut commencer par un petit périple. Pour une première aventure nous choisissons de longer la côte Est de la baie du Mont Saint Michel, entre Granville et Avranches.
Nous achetons la carte adéquate, une tente légère et nous nous réservons 5 jours cet été pour cette petite aventure près de chez nous.
Jour 1: Nous arrivons par le train à Granville. Nous commençons par chercher notre lieu de bivouac car nous ne serons de retour qu'à la nuit tombée après une ballade sur les îles Chausey. Il nous faut trouver un endroit discret dans la ville à l'abri des regards où les sardines de notre tente s'enfonceront facilement. Nous repérons un coin d'herbe près d'un gymnase. Le soir venu, nous plantons notre tente, bataillant contre le vent, à la lueur de nos lampes frontales.
Alors ma mère me dit qu'il faut commencer par un petit périple. Pour une première aventure nous choisissons de longer la côte Est de la baie du Mont Saint Michel, entre Granville et Avranches.
Nous achetons la carte adéquate, une tente légère et nous nous réservons 5 jours cet été pour cette petite aventure près de chez nous.
Jour 1: Nous arrivons par le train à Granville. Nous commençons par chercher notre lieu de bivouac car nous ne serons de retour qu'à la nuit tombée après une ballade sur les îles Chausey. Il nous faut trouver un endroit discret dans la ville à l'abri des regards où les sardines de notre tente s'enfonceront facilement. Nous repérons un coin d'herbe près d'un gymnase. Le soir venu, nous plantons notre tente, bataillant contre le vent, à la lueur de nos lampes frontales.
Jour 2: Après un réconfortant petit déjeuner, nous achetons ce qu'il faut pour le repas du midi en prenant soin de choisir du léger et peu volumineux. Il ne reste plus beaucoup de place dans nos 2 sacs à dos entre la tente, les sacs de couchages, quelques vêtements. Il faut bien sûr porter tout cela pendant la randonnée.
Nous quittons Granville pour suivre le GR223 qui nous conduit sur la falaise d'où nous avons une superbe vue sur la presqu'île de Granville.
Nous quittons Granville pour suivre le GR223 qui nous conduit sur la falaise d'où nous avons une superbe vue sur la presqu'île de Granville.
Nous redescendons et longeons alors la longue plage de sable entre St Pair sur Mer et Carolles en passant par Jullouville.
Nous faisons alors un détour par la Vallée des Peintres. Changement de décor, lieu d'inspiration pour de grands peintres impressionnistes: quitter le sable et la mer pour une incursion entre les parois rocheuses dans les bois où court le ruisseaux le Crapeux. Après ce répit bucolique, il nous faut revenir aux choses sérieuses: nous n'avons plus rien à manger et nous devons donc trouver un commerce avant de s'engager sur les falaises de Champeaux où nous avons décidé de bivouaquer.Trouver à se ravitailler pour un dîner et un petit déjeuner n'est pas si simple: à cette heure d'après midi, l'épicerie est fermée et le vendeur ambulant de sandwich/crêpes ne nous propose que des beignets! Nous n'avons pas d'autre choix que de faire un détour à l'intérieur des terres vers le village le plus proche de Carolles où nous trouvons enfin une épicerie ouverte.
Nous faisons alors un détour par la Vallée des Peintres. Changement de décor, lieu d'inspiration pour de grands peintres impressionnistes: quitter le sable et la mer pour une incursion entre les parois rocheuses dans les bois où court le ruisseaux le Crapeux. Après ce répit bucolique, il nous faut revenir aux choses sérieuses: nous n'avons plus rien à manger et nous devons donc trouver un commerce avant de s'engager sur les falaises de Champeaux où nous avons décidé de bivouaquer.Trouver à se ravitailler pour un dîner et un petit déjeuner n'est pas si simple: à cette heure d'après midi, l'épicerie est fermée et le vendeur ambulant de sandwich/crêpes ne nous propose que des beignets! Nous n'avons pas d'autre choix que de faire un détour à l'intérieur des terres vers le village le plus proche de Carolles où nous trouvons enfin une épicerie ouverte.
Nous rejoignons le sentier prévu en passant par la vallée du Lude et rejoignons les hauteurs des falaises de Champeaux.
Le soleil décline sur la mer. De là haut, la vue embrasse toute la baie, l'archipel de Chausey au Nord, la pointe de Cancale, bretonne, à l'Ouest, et le Mont St Michel au Sud, normand... bien sûr! De ce point de vue, la cabane construite par Vauban scrute encore cette baie qui n'est plus convoitée de nos jours que par les pellerins et les pêcheurs à pieds.
Le soleil décline sur la mer. De là haut, la vue embrasse toute la baie, l'archipel de Chausey au Nord, la pointe de Cancale, bretonne, à l'Ouest, et le Mont St Michel au Sud, normand... bien sûr! De ce point de vue, la cabane construite par Vauban scrute encore cette baie qui n'est plus convoitée de nos jours que par les pellerins et les pêcheurs à pieds.
Après une légère hésitation à dormir à l'intérieur de la cabane elle même, nous trouvons le sol caillouteux et l'endroit assez passager, nous établissons notre bivouac dans un magnifique champ, en contrebas du chemin qui le traverse.