"Mobigloolité" douce en Chartreuse - Février 2019
Mardi 12 février 2019, des conditions anticycloniques semblent durablement s'installer après un nouvel épisode neigeux à basse altitude. C'est décidé, avec Thomas, nous emmènerons les "naturistes" (les membres du cycle de ski de randonnée du CAF de Lyon-Villeurbanne intitulé "Nature"...) découvrir la Chartreuse (ça tombe bien, je ne connais pas non plus... du moins, pas en ski). Et nous combinerons mobilité douce et bivouac hivernal (nuit en igloo en l'occurrence), d'où le titre du carnet.
When : 2/16/19
Length : 2 days
Length : 2 days
Guidebook created by nb06
on 25 May 2019
updated on 27 Mar 2020
updated on 27 Mar 2020
Eco travel
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
Possible with
train
bus
Details :
Départ en train le samedi 16 février à 6h12 de Part-Dieu à Lyon, ou à 5h39 de la gare d'Annecy, direction Grenoble (arrivée vers 7h30).
A Grenoble, nous avons pris le Tram B à 7h50, jusqu'à l'arrêt Notre-Dame - Musée. Puis nous avons pris le bus q...
Départ en train le samedi 16 février à 6h12 de Part-Dieu à Lyon, ou à 5h39 de la gare d'Annecy, direction Grenoble (arrivée vers 7h30).
A Grenoble, nous avons pris le Tram B à 7h50, jusqu'à l'arrêt Notre-Dame - Musée. Puis nous avons pris le bus qui va jusqu'au Col de Porte, nous en sommes descendus au Sappey, à 8h34.
Au retour, le dimanche 17 février, nous avons pris le bus à 17h15 à Saint-Pierre-en-Chartreuse, direction Grenoble. Puis nous sommes montés dans un train pour rejoindre Lyon et Annecy.
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Global view
Guidebook : Jour 2 : de Perquelin jusqu'à Saint-PIerre-en-Chartreuse, via les Lances de Malissard (updated : 25 Mar 2020)
Description :
Trajet en skis : Perquelin -> Col de la Saulce -> Lances de Malissard -> Col de Bellefont -> Col de la Saulce -> La Scia -> Saint-Pierre-en-Chartreuse
Retour en mobilité douce :
- Bus à 17h15 pour retourner à la gare de Grenoble
- Train pour Lyon ou pour Annecy
Retour en mobilité douce :
- Bus à 17h15 pour retourner à la gare de Grenoble
- Train pour Lyon ou pour Annecy
Crossed environment :
Environment : [montagne]
Biotope : [neige]
Report : Jour 2 : de Perquelin jusqu'à Saint-PIerre-en-Chartreuse, via les Lances de Malissard (updated : 25 Mar 2020)
Dimanche 17 février : réveil à 5h30, il ne fait pas froid (l'eau n'a pas gelé dans les gourdes laissées dehors). Mais la nuit ne fut pas très bonne pour certains qui ont rencontré des difficultés pour s'isoler du sol froid. Pour information, le thermomètre indiquait -1°C au point du jour.
Après un petit-déjeuner bien copieux, nous prenons le départ vers 7h30 avec près d'une heure de retard sur l'horaire envisagé...
Quelques beaux virages dans un champs resté poudreux au-dessus de Perquelin nous redonnent le sourire (le meilleur ski du week-end, dommage que ce fut si court...). Puis nous remettons les peaux (encore humides et bien froides) pour monter en direction du col de la Saulce.
Au col, Léa, en petite forme ce matin suite à la nuit difficile, décide, avec lucidité, de stopper là. Elle est accompagnée de Simon. Ensemble, ils remontent à la Scia afin de gagner le Planolet par les pistes de ski. Au Planolet, un premier pouce levé pour Saint Thibaud de Couz, puis un second pour Chambéry, leur permettent de gagner rapidement la gare, puis Annecy en train (arrivée à 14h40).
Le reste du groupe se dirige quant à lui vers les Lances de Malissard, histoire d'aller utiliser les crampons et le piolet que nous portons depuis la veille au matin. La trace est gelée jusqu'au pied du couloir W, nous mettons les couteaux. Puis nous chaussons les crampons avant la dernière traversée. Le couloir passe bien, malgré un petit ressaut un peu sec, il est bien tracé, le groupe est à l'aise.
Après un petit-déjeuner bien copieux, nous prenons le départ vers 7h30 avec près d'une heure de retard sur l'horaire envisagé...
Quelques beaux virages dans un champs resté poudreux au-dessus de Perquelin nous redonnent le sourire (le meilleur ski du week-end, dommage que ce fut si court...). Puis nous remettons les peaux (encore humides et bien froides) pour monter en direction du col de la Saulce.
Au col, Léa, en petite forme ce matin suite à la nuit difficile, décide, avec lucidité, de stopper là. Elle est accompagnée de Simon. Ensemble, ils remontent à la Scia afin de gagner le Planolet par les pistes de ski. Au Planolet, un premier pouce levé pour Saint Thibaud de Couz, puis un second pour Chambéry, leur permettent de gagner rapidement la gare, puis Annecy en train (arrivée à 14h40).
Le reste du groupe se dirige quant à lui vers les Lances de Malissard, histoire d'aller utiliser les crampons et le piolet que nous portons depuis la veille au matin. La trace est gelée jusqu'au pied du couloir W, nous mettons les couteaux. Puis nous chaussons les crampons avant la dernière traversée. Le couloir passe bien, malgré un petit ressaut un peu sec, il est bien tracé, le groupe est à l'aise.
L'arrivée sur la crête des Lances est magique, la vue s'étend de l'Obiou jusqu'au Mont-Blanc, et le vent de secteur SW soufflant par rafales rend l'ambiance encore plus alpine.
Nous chaussons rapidement les skis pour descendre la belle pente E des Lances de Malissard. Il est 11h30 et la neige est bien transformée, mais elle ne part pas sous les skis malgré la déclivité (le vent permettant de ralentir sa transformation, c'est d'ailleurs ce qui avait engendré plus tôt notre décision de continuer).
Petite pause au pied des Lances, puis remontée rapide et efficace par une bonne trace jusqu'au col de Bellefont.
La neige à la descente pour la cabane ne sera pas excellente (trafollée peu transformée), nous sommes restés dans la combe pour faire au plus vite.
Nous galérons un peu pour franchir le petit passage exposé juste après la cabane de Bellefont (nous avons préféré descendre 15 m dans la pente enneigée avec les skis pour certains, à pieds avec la corde pour d'autres, plutôt que de franchir la petite traversée exposée).
Puis nous récupérons la trace afin de se diriger vers le col de la Saulce.
Après avoir récupéré quelques affaires laissées sous la neige au col, nous remontons péniblement en direction de la Scia, nos sacs s'étant à nouveau alourdis. Nous arrivons au sommet à 15h30, puis 15h50 à Saint-Pierre.
Une petite bière, un petit saucisson, un petit reblochon (généreusement laissé par Simon et Léa), puis nous allons attendre notre bus de retour.
Petite pause au pied des Lances, puis remontée rapide et efficace par une bonne trace jusqu'au col de Bellefont.
La neige à la descente pour la cabane ne sera pas excellente (trafollée peu transformée), nous sommes restés dans la combe pour faire au plus vite.
Nous galérons un peu pour franchir le petit passage exposé juste après la cabane de Bellefont (nous avons préféré descendre 15 m dans la pente enneigée avec les skis pour certains, à pieds avec la corde pour d'autres, plutôt que de franchir la petite traversée exposée).
Puis nous récupérons la trace afin de se diriger vers le col de la Saulce.
Après avoir récupéré quelques affaires laissées sous la neige au col, nous remontons péniblement en direction de la Scia, nos sacs s'étant à nouveau alourdis. Nous arrivons au sommet à 15h30, puis 15h50 à Saint-Pierre.
Une petite bière, un petit saucisson, un petit reblochon (généreusement laissé par Simon et Léa), puis nous allons attendre notre bus de retour.
Il est 17h15, nous montons dans le bus. Le trajet de retour, par Saint-Laurent-du-Pont est un peu long, nous en profitons pour débriefer sur ces deux jours peut-être un peu trop intenses...
19h10, nous arrivons enfin à Grenoble, juste à temps pour les lyonnais qui chopent leur train de 19h22.
Me concernant, ce fut un peu plus compliqué car le premier train pour Annecy a été supprimé... Il est 21h15, je me pose enfin dans un wagon. J'arrive sur Annecy à 23h... Mais je n'ai plus mon vélo, resté dans la voiture de Simon et Léa qui sont rentrés chez eux, plus tôt dans la journée. Et je ne me sens pas de rentrer à pieds ou en stop sur Epagny... C'est donc un but mobilité douce car Gwen vient bien gentiment me chercher en voiture à la gare.
19h10, nous arrivons enfin à Grenoble, juste à temps pour les lyonnais qui chopent leur train de 19h22.
Me concernant, ce fut un peu plus compliqué car le premier train pour Annecy a été supprimé... Il est 21h15, je me pose enfin dans un wagon. J'arrive sur Annecy à 23h... Mais je n'ai plus mon vélo, resté dans la voiture de Simon et Léa qui sont rentrés chez eux, plus tôt dans la journée. Et je ne me sens pas de rentrer à pieds ou en stop sur Epagny... C'est donc un but mobilité douce car Gwen vient bien gentiment me chercher en voiture à la gare.
Voilà, ce premier week-end de mobigloolité douce fut intense, mais il se termine bien.
Ce n'est pas facile d'aller randonner en skis en laissant les voitures au garage... Les possibilités ne sont pas très nombreuses. Sur 1 ou 2 jours, il y a peu de répit (il est préférable d'envisager des traversées plus longues, et pas forcément en autonomie). Il faut compter sur la chance pour que tout se goupille bien (ce fut plutôt le cas nous concernant) et sur une sacrée bonne dose de volonté pour ne pas lâcher (bravo à tous les membres du groupe, votre motivation pour ces belles bavantes est sans faille !).
Un autre point, que je trouve un peu triste : les transports en commun, et ben ça revient quand même bien plus cher que prendre 2 voitures pour un groupe de 8... Comment peut-on motiver les skieurs de randonnée que nous sommes à changer d'approche si cela revient plus cher de consentir de gros efforts à voyager en mobilité douce ?
Et puis il faut compter sur des trains parfaitement à l'heure, ce qui n'est pas forcément garanti aujourd'hui, dans notre pays...
Mais nous le referons, tellement cette expérience est gratifiante et enrichissante. Le voyage démarre bien avant d'avoir chaussé les skis, et l'approche en douceur relève la saveur des paysages et moments passés en montagne.
Ce n'est pas facile d'aller randonner en skis en laissant les voitures au garage... Les possibilités ne sont pas très nombreuses. Sur 1 ou 2 jours, il y a peu de répit (il est préférable d'envisager des traversées plus longues, et pas forcément en autonomie). Il faut compter sur la chance pour que tout se goupille bien (ce fut plutôt le cas nous concernant) et sur une sacrée bonne dose de volonté pour ne pas lâcher (bravo à tous les membres du groupe, votre motivation pour ces belles bavantes est sans faille !).
Un autre point, que je trouve un peu triste : les transports en commun, et ben ça revient quand même bien plus cher que prendre 2 voitures pour un groupe de 8... Comment peut-on motiver les skieurs de randonnée que nous sommes à changer d'approche si cela revient plus cher de consentir de gros efforts à voyager en mobilité douce ?
Et puis il faut compter sur des trains parfaitement à l'heure, ce qui n'est pas forcément garanti aujourd'hui, dans notre pays...
Mais nous le referons, tellement cette expérience est gratifiante et enrichissante. Le voyage démarre bien avant d'avoir chaussé les skis, et l'approche en douceur relève la saveur des paysages et moments passés en montagne.