Mon Grand Tour du Vercors
Quand : 29/05/2020
Durée : 5 jours
Durée : 5 jours
Distance globale :
182km
Dénivelées :
+4418m /
-4419m
Alti min/max : 712m/1693m
Carnet publié par La Lozère
le 15 juil. 2021
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Jour 2 (mise à jour : 15 juil. 2021)
Distance : 54km
Dénivelé : 1230m de D+
Après une bonne nuit, je sors de ma léthargie vers 8h30 et après un bon p’tit déj’ et avoir plié mon bivouac, je repars non sans une certaine appréhension pour mon histoire de rayon. M’étant éloigné de la trace pour trouver mon bivouac, je prends un petit single bien cassant pour retrouver la bonne direction. Et là, c’est le drame…. non je plaisante....enfin pas tant que ça. En plus du bruit de rayon, c’est la roue libre qui fait des sienne. Sur de petits chocs, j’entends un bruit pas bon du tout. Je dois avoir un cliquet qui se met en travers. Je finis ma descente vers Villard de Lans en me posant mille questions…. Est-ce que cela va le faire ?????? Je fais mon plein d’eau, un petit thé avec pain au choc dans le centre de Villard, et je repars vers Corrençon-en-Vercors. Je sens bien que ça ne va pas le faire. Je tourne la chose dans tous les sens, mais je ne trouve pas de solution et hors de question d’aller dans les hauts plateaux du Vercors avec cette épée de Damoclés au-dessus de la tête. Ma femme ayant prévu de se rendre à Grenoble aujourd’hui ou demain (je ne sais plus), je me décide de l’appeler. Pas de bol, c’est prévu pour demain. Malgré ça, elle veut bien m’apporter une autre roue: un aller/retour maison/Corrençon, 2 fois 1h30… Une paille quoi…. MERCI.
Ayant un peu de temps, je vais voir l’ancienne piste de luge olympique de 1968. Établie au lieu-dit "Le Bois du Prier" à Villard, la piste a été construite dans les sapins dès juin 1966. Le parcours est composé d'un virage en S, d'un labyrinthe et d'un virage en épingle à cheveux. Sur le tracé, les athlètes glissent à vive allure, de 90 à 110 km/h. Seulement trois courses ont pu être organisées en raison des températures trop hautes au cours de la quinzaine. La piste est restée active jusqu'à la fin des années 80.
Dénivelé : 1230m de D+
Après une bonne nuit, je sors de ma léthargie vers 8h30 et après un bon p’tit déj’ et avoir plié mon bivouac, je repars non sans une certaine appréhension pour mon histoire de rayon. M’étant éloigné de la trace pour trouver mon bivouac, je prends un petit single bien cassant pour retrouver la bonne direction. Et là, c’est le drame…. non je plaisante....enfin pas tant que ça. En plus du bruit de rayon, c’est la roue libre qui fait des sienne. Sur de petits chocs, j’entends un bruit pas bon du tout. Je dois avoir un cliquet qui se met en travers. Je finis ma descente vers Villard de Lans en me posant mille questions…. Est-ce que cela va le faire ?????? Je fais mon plein d’eau, un petit thé avec pain au choc dans le centre de Villard, et je repars vers Corrençon-en-Vercors. Je sens bien que ça ne va pas le faire. Je tourne la chose dans tous les sens, mais je ne trouve pas de solution et hors de question d’aller dans les hauts plateaux du Vercors avec cette épée de Damoclés au-dessus de la tête. Ma femme ayant prévu de se rendre à Grenoble aujourd’hui ou demain (je ne sais plus), je me décide de l’appeler. Pas de bol, c’est prévu pour demain. Malgré ça, elle veut bien m’apporter une autre roue: un aller/retour maison/Corrençon, 2 fois 1h30… Une paille quoi…. MERCI.
Ayant un peu de temps, je vais voir l’ancienne piste de luge olympique de 1968. Établie au lieu-dit "Le Bois du Prier" à Villard, la piste a été construite dans les sapins dès juin 1966. Le parcours est composé d'un virage en S, d'un labyrinthe et d'un virage en épingle à cheveux. Sur le tracé, les athlètes glissent à vive allure, de 90 à 110 km/h. Seulement trois courses ont pu être organisées en raison des températures trop hautes au cours de la quinzaine. La piste est restée active jusqu'à la fin des années 80.
Avec toute cette histoire, j’ai oublié que j’avais quelques courses à faire à Villard. Alors demi-tour par la route pour aller chercher le casse-croute de midi, et de la crème solaire. Parce que mine de rien, le soleil tape dur.
Ensuite, je rejoins par la route Corrençon-en-Vercors pour attendre ma roue. Une fois arrivée, une petite séance de mécanique s’impose. En effet, cette roue venant d’un autre vélo, pour être sûr de ne pas avoir de problème de transmission, il faut que j’intervertisse les cassettes. Une fois fait, tout est en ordre. Avec ma femme, on en profite pour casser la croute ensemble. Une petite boutique de produit frais et fait maison sera parfaite: on se régale.
Bon, cette fois, c’est parti: direction les hauts plateaux du Vercors. Après avoir traversé le golf, ce sont des pistes forestières bien larges qui m’attendent à travers le bois d’Essarteaux.
Ensuite, je rejoins par la route Corrençon-en-Vercors pour attendre ma roue. Une fois arrivée, une petite séance de mécanique s’impose. En effet, cette roue venant d’un autre vélo, pour être sûr de ne pas avoir de problème de transmission, il faut que j’intervertisse les cassettes. Une fois fait, tout est en ordre. Avec ma femme, on en profite pour casser la croute ensemble. Une petite boutique de produit frais et fait maison sera parfaite: on se régale.
Bon, cette fois, c’est parti: direction les hauts plateaux du Vercors. Après avoir traversé le golf, ce sont des pistes forestières bien larges qui m’attendent à travers le bois d’Essarteaux.
Vers le Pas de l’Ane, je me perds un peu et par hasard. Je tombe sur une pierre marquée d’une fleur de Lys: vestiges de bornages féodaux, connus aussi sous le nom de « fleur du Roy ».
A partir de là, je rentre dans la réserve naturelle des hauts plateaux du Vercors. Et c’est simple, il n’y a qu’une seule trace autorisée au VTT et cavaliers appelée la variante des hauts plateaux.
Dans une petite descente, je tombe sur la grotte de l’ours. Autrefois servant de refuge aux ours des cavernes, plus récemment, elle servit de cache d’arme et de refuge aux résistants du Vercors durant la seconde guerre mondiale.
Dans une petite descente, je tombe sur la grotte de l’ours. Autrefois servant de refuge aux ours des cavernes, plus récemment, elle servit de cache d’arme et de refuge aux résistants du Vercors durant la seconde guerre mondiale.
Les paysages sont magnifiques et le sont de plus en plus au fur et à mesure que j’avance. J’aime ces grandes étendues naturelles bien perdues au milieu de nulle part.
Je suis déjà passé par ici. C’est toujours aussi beau, et certains souvenirs remontent. Contrairement à il y a 9 ans, il fait beau. A l’époque, nous nous étions abrités un moment sous l’avancé de toit de la baraque forestière de Pré Rateau en attendant de faire le plein d’eau.
Et oui, dans le coin, il y a une source qui permet de se ravitailler. Et c’est bien venu car, je suis quasiment à sec. En fait il y a bien un captage, mais on ne peut pas dire qu’il y ait un gros débit: une ou deux gouttes à la seconde. En plein été, elle doit être à sec. Mais comme il y a un bac de récupération, ce sera parfait. Pour faire le plein, je vais utiliser une gourde filtrante qui permet de potabiliser l’eau.
En fait, la trace VTT des hauts plateaux emprunte largement de vielles routes goudronnées, partiellement entretenues. Je me demande bien à quoi elles peuvent, ou elles pouvaient bien servir…..
A partir de là, je me mets à la recherche d’un lieu pour le bivouac. Mais je me suis un peu trop avancé et je me retrouve en pleine forêt. J’avais bien repéré un endroit sur Maps, mais je ne suis pas seul. Il y a pas mal de monde dans le coin et notamment des camping-cars. Comme je cherche la tranquillité, ça ne va pas le faire. Finalement, je sors du chemin en pleine forêt et je trouve un petit, vraiment très petit endroit bien plat pour poser la tente.
Le truc, c’est que le sol est très rocheux. Difficile de planter les sardines de la tente. Mais bon, on va bien y arriver. Enfin le bivouac est monté, alors je me pose 5 mn pour une petite sieste. Mais je n’ai pas suffisamment fait le ménage sous la tente: une pierre bien pointue crève mon matelas. Je tente une réparation avec de la colle et une rustine de vélo. Ce n’est pas très approprié, mais en abusant de la colle, la rustine reste bien en place et le trou est bouché.
Et voilà, la journée se termine. Bizarre, c’est mon 3ième biketrip et à chaque fois, la 2ième journée est "merdique". Mais bon, je ne vais pas me plaindre: je suis toujours en selle, je me suis régalé et il me reste 3 jours de découverte.
J’ai beau être perdu en plein milieu des hauts plateaux du Vercors, j’ai du réseau et de la 4G, ce qui me permet de donner des nouvelles.
Et voilà, la journée se termine. Bizarre, c’est mon 3ième biketrip et à chaque fois, la 2ième journée est "merdique". Mais bon, je ne vais pas me plaindre: je suis toujours en selle, je me suis régalé et il me reste 3 jours de découverte.
J’ai beau être perdu en plein milieu des hauts plateaux du Vercors, j’ai du réseau et de la 4G, ce qui me permet de donner des nouvelles.