Nouvelle Zélande, l'île du sud en vélo et en trichant

un petit coup de pédalage à vide pour aller jusqu'à la pointe de la péninsule. Le dieu des cyclotouristes, s'il existe, est un peu irrascible. En effet pour me punir et afin que ça ne soit pas trop facile, j'ai droit à un bon vieux vent de face.
Le bout de la péninsule est un haut lieu de nidification d'oiseaux divers et variés. Ca s'entend et surtout, ça se sent! Ambiance guano garantie, et encore je ne me plains pas rien ne m'est tombé dessus.
On y va principalement pour voir la seule colonie au monde d'albatros qui ne soit pas sur une île isolée.
En ce moment ils sont au nid avec les petits qui ont quelques semaines, donc c'est plutôt une bonne période. Sachant qu'à leur sortie du nid, les jeunes ne touchent pas terre pendant 3 à 5 ans, en voir sans être en mer est effectivement plutôt un privilège

sans retnrer dans des considérations ornithologiques avancées, pourtant intéressantes, disons juste que, oui, ce sont quand même d'immenses et magnifiques piafs!

Retour au camping récupérer les sacoches puis direction Dunedin. Revanche par rapport à ce matin, j'ai le vent (froid) dans le dos, le tout sous un grand soleil.
J'arrive donc vite et de bonne humeur à Dunedin.
Dunedin qui, outre son ambiance et ses racines écossaises, est aussi célèbre pour abriter la rue la plus raide du monde.

Il est fort probable que quelqu'un soit un jour arrivé à monter cette rue en vélo. Il est tout à fait certain que ce n'était pas moi!