Petit demi tour de France en vélo cargo
Voyage improvisé pour rendre visite à famille et amis, dans divers endroits de la moitié Sud de la France.
Un projet de vélo Gravel est en cours, mais en raison de la pandémie mondiale sévissant, mon cadre n'est pas arrivé à temps. Du coup c'est avec mon vélo cargo que je décide de réaliser ce périple.
Ma compagne ne pouvant être en congés en même temps que moi, c'est seul que je pars pour ce premier voyage à vélo et premier voyage en solitaire.
Le premier objectif est de rallier Cognac à Gillonnay, pour rendre visite à ma famille. Parmi les options se présentant à moi, l'une d'elle serait de rejoindre la Véloroute mais les détours engendrés n'apportent pas un grand intérêt face au trajet le plus direct. Je décide donc de faire une traversée, au plus court, malgré le dénivelé positif conséquent.
Je me laisse l'option de réaliser certaines étapes en train si nécessaire.
La deuxième objectif consiste à descendre un bout de la ViaRhôna pour visiter un ami habitant à proximité d'Avignon. J'envisage cette deuxième portion beaucoup plus sereinement de part le dénivelé proche de 0.
La troisième étape partira de Toulouse, rallié en train depuis les environs d'Avignon. J'ai pour objectif de rentre visite à une autre partie de ma famille, vivant à proximité d'Agen. Enfin, le retour jusqu'à Cognac s'effectuera en fonction de mon envie et de ma forme en train, en vélo ou bien en mêlant les deux.
D'un point de vue matériel le vélo est un vélo cargo de chez Omnium, monté en 1x11 vitesses, totalisant 20kg dans sa configuration actuelle.
Mes bagages sont à 14 kg (hors eau) ce qui comprend :
- matériel de bivouac tente, sac de couchage, matelas...
- cuisine : réchaud Ferzil, popote, verre, couverts...
- nourriture : 7 petit-déjeuners et 8 repas du soir, plus les en-cas pour 6 jours.
- affaires de rechange.
Je dispose d'un bidon de 750mL que je rempli au fur à et mesure de la journée grâce à une vache à eau pouvant contenir au maximum 10L (contenance très utile pour les soirs de bivouac).
Physiquement je roule tous les jours, en moyenne 10 à 15km par jour. Je n'ai pas fait de sortie en vélo de longue durée depuis plus d'un an. Je n'étais pas inactif en revanche, j'ai réalisé de nombreux treks pendant ce laps de temps permettant de rester en bonne forme d'un point de vue général.
Un projet de vélo Gravel est en cours, mais en raison de la pandémie mondiale sévissant, mon cadre n'est pas arrivé à temps. Du coup c'est avec mon vélo cargo que je décide de réaliser ce périple.
Ma compagne ne pouvant être en congés en même temps que moi, c'est seul que je pars pour ce premier voyage à vélo et premier voyage en solitaire.
Le premier objectif est de rallier Cognac à Gillonnay, pour rendre visite à ma famille. Parmi les options se présentant à moi, l'une d'elle serait de rejoindre la Véloroute mais les détours engendrés n'apportent pas un grand intérêt face au trajet le plus direct. Je décide donc de faire une traversée, au plus court, malgré le dénivelé positif conséquent.
Je me laisse l'option de réaliser certaines étapes en train si nécessaire.
La deuxième objectif consiste à descendre un bout de la ViaRhôna pour visiter un ami habitant à proximité d'Avignon. J'envisage cette deuxième portion beaucoup plus sereinement de part le dénivelé proche de 0.
La troisième étape partira de Toulouse, rallié en train depuis les environs d'Avignon. J'ai pour objectif de rentre visite à une autre partie de ma famille, vivant à proximité d'Agen. Enfin, le retour jusqu'à Cognac s'effectuera en fonction de mon envie et de ma forme en train, en vélo ou bien en mêlant les deux.
D'un point de vue matériel le vélo est un vélo cargo de chez Omnium, monté en 1x11 vitesses, totalisant 20kg dans sa configuration actuelle.
Mes bagages sont à 14 kg (hors eau) ce qui comprend :
- matériel de bivouac tente, sac de couchage, matelas...
- cuisine : réchaud Ferzil, popote, verre, couverts...
- nourriture : 7 petit-déjeuners et 8 repas du soir, plus les en-cas pour 6 jours.
- affaires de rechange.
Je dispose d'un bidon de 750mL que je rempli au fur à et mesure de la journée grâce à une vache à eau pouvant contenir au maximum 10L (contenance très utile pour les soirs de bivouac).
Physiquement je roule tous les jours, en moyenne 10 à 15km par jour. Je n'ai pas fait de sortie en vélo de longue durée depuis plus d'un an. Je n'étais pas inactif en revanche, j'ai réalisé de nombreux treks pendant ce laps de temps permettant de rester en bonne forme d'un point de vue général.
When : 7/28/20
Length : 14 days
Length : 14 days
Total distance :
886km
Height difference :
+4918m /
-4807m
Alti min/max : 7m/988m
Guidebook created by Thekzn
on 15 Aug 2020
updated on 16 Aug 2020
updated on 16 Aug 2020
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Global view
Guidebook : 07-Charmes-Sur-Rhone-Chateauneuf-du-pape (updated : 16 Aug 2020)
Section distance :
128km
Height difference for this section :
+85m /
-159m
Section Alti min/max : 27m/111m
Description :
127km
7h 10min
200m D+
7h 10min
200m D+
Report : 07-Charmes-Sur-Rhone-Chateauneuf-du-pape (updated : 16 Aug 2020)
Un gros manque d'organisation ce matin, je pars tardivement. Je suis content car le vent du Nord, bien que léger, souffle toujours. C'est une aide indéniable qui permet d'augmenter sensiblement la vitesse moyenne tout en réduisant la fatigue.
La ViaRhôna serpente au milieu des vergers : pommes, poires, nectarines et kiwis constituent l'essentiel de la partie visible depuis la route.
Plus je descends et plus la végétation se raréfie et s'assèche, il ne reste que les arbres pleins à craquer de fruits.
J'ai bien calculé ma route, je fais ma pause déjeuner à 50km du départ et 50km théorique de l'arrivée.
La ViaRhôna serpente au milieu des vergers : pommes, poires, nectarines et kiwis constituent l'essentiel de la partie visible depuis la route.
Plus je descends et plus la végétation se raréfie et s'assèche, il ne reste que les arbres pleins à craquer de fruits.
J'ai bien calculé ma route, je fais ma pause déjeuner à 50km du départ et 50km théorique de l'arrivée.
Encore une fois je me fais avoir par le manque de camping à proximité, je me vois contraint de rouler jusqu'à Chateauneuf-du-Pâpe. La route jusqu'ici parfaite se transforme en calvaire, ce qui est entièrement ma faute. Je rate un panneau à un croisement et mon GPS alerte la sortie de l'itinéraire. Obstiné je me dis que je vais réussir à retomber sur la route sans faire demi-tour. Plus je roule plus je longe l'itinéraire original. Je décide de faire appel à un GPS en ligne, qui m'indique une route rapide et sans trop de dénivelé, je fonce tête baissée. J'arrive dans un chemin impraticable avec mon vélo, sans compter la fatigue de la journée. Je peste contre moi-même, mon entêtement me vaut une longue montée à pousser, une descente ou je crains la crevaison à chaque saut du vélo. Cette péripétie se solde par une traversée de vigne au sol si meuble que ma roue avant s'enfonce continuellement (qui dit cargo dit poids à l'avant).
J'arrive au camping épuisé par la journée, plus le hors-sentier. Efficacité au rendez-vous je monte le camp intégralement et me douche en moins de 30min. Je me félicite d'avoir fait gonfler de la semoule lors d'une pause dans l'après-midi. Je profite même du bar du camping pour m'octroyer une bière et une glace de récompense.