Praia do Cassino (BRA)
Passant tous les ans les fêtes de fin d'année à Porto Alegre avec la belle famille, le projet de rejoindre le Chuí (extrême sud du Brésil) en vélo s'est construit presque naturellement... 600 bornes en solo, ça se cale bien entre noël et nouvel an!
C'est en étudiant en détail le parcours que l'idée de terminer par la traversée de la plage du Cassino s'est dressée comme une évidence. 220 km de bande sable ininterrompue entre Rio Grande et le Chuí, la plage du Cassino est considérée comme la plus grande plage au monde! Bon en fait, une étude plus "critérieuse" révèle qu'elle occupe le 10e rang, ce qui est déjà pas mal!
Pour pimenter le tout la plage est désertique entre ses 2 extrémités, pas d'accès routier: difficile de faire mieux niveau isolation!
C'est en étudiant en détail le parcours que l'idée de terminer par la traversée de la plage du Cassino s'est dressée comme une évidence. 220 km de bande sable ininterrompue entre Rio Grande et le Chuí, la plage du Cassino est considérée comme la plus grande plage au monde! Bon en fait, une étude plus "critérieuse" révèle qu'elle occupe le 10e rang, ce qui est déjà pas mal!
Pour pimenter le tout la plage est désertique entre ses 2 extrémités, pas d'accès routier: difficile de faire mieux niveau isolation!
Quand : 26/12/2015
Durée : 4.5 jours
Durée : 4.5 jours
Distance globale :
522km
Dénivelées :
+274m /
-285m
Alti min/max : 2m/31m
Carnet publié par r1malin
le 14 déc. 2015
modifié le 12 janv. 2016
modifié le 12 janv. 2016
2169 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : Jour 1 (mise à jour : 12 janv. 2016)
Distance section :
152km
Dénivelées section :
+73m /
-68m
Section Alti min/max : 11m/25m
Description :
7h30 Capivari do Sul
9h40 Bacupari
11h30 Solidão
16h30 Mostardas
18h15 Tavares
dist pédalée: 158 km
temps pédalé: 8h34
vitesse moy: 18,47 km/h
vitesse max: 25,2 km/h
9h40 Bacupari
11h30 Solidão
16h30 Mostardas
18h15 Tavares
dist pédalée: 158 km
temps pédalé: 8h34
vitesse moy: 18,47 km/h
vitesse max: 25,2 km/h
Le compte-rendu : Jour 1 (mise à jour : 12 janv. 2016)
Afin d'éviter la sortie de la tumultueuse agglomération de Porto Alegre mon beau père a gentillement accepté de me déposer en voiture à Capivari do Sul.
Ce village, point de départ du voyage, fait la jonction avec la BR101, la route qui longe le littoral brésilien et que je suivrai jusqu’à Rio Grande.
Après avoir chargé les sacoches sur le vélo, c'est sous un crachin breton que je donne mes premiers coups de pédales.
Il est 7h30...
Ce village, point de départ du voyage, fait la jonction avec la BR101, la route qui longe le littoral brésilien et que je suivrai jusqu’à Rio Grande.
Après avoir chargé les sacoches sur le vélo, c'est sous un crachin breton que je donne mes premiers coups de pédales.
Il est 7h30...
Les premiers km s’enchaînent, je m’adapte à ma monture en cherchant l’allure / la position idéale.
Le vent est de 3/4 face mais très faible, il continue de pleuvoir…
Le paysage marécageux qui s’offre à moi se décline variablement en plantations de riz, soja, pâturages bovin et ovin, forêts de pin: c’est tout plat!
Ce décors ne me quittera pas jusqu’à la plage de Cassino.
Le vent est de 3/4 face mais très faible, il continue de pleuvoir…
Le paysage marécageux qui s’offre à moi se décline variablement en plantations de riz, soja, pâturages bovin et ovin, forêts de pin: c’est tout plat!
Ce décors ne me quittera pas jusqu’à la plage de Cassino.
Un peu avant midi je m'arrête au petit village de Solidão (qui signifie “solitude” en portugais, ça tombe bien!) pour une pause casse croûte.
Aprés avoir englouti un gros burger, c'est reparti!
La pluie a cessé.
C’est alors que 2 cyclotouristes qui eux remontent vers le nord viennent à ma rencontre.
Tupac et Daniel sont argentins de Cordoba.
Ils ont même amené leur chien avec eux qui fait le voyage dans sa carriole.
Ils font un bout de route avec Alain, un compatriote français qui nous rejoint rapidement.
Lui est sur la route depuis… 3 ans et demi!!!
J’ai l’air d’un petit joueur sur le coup avec même pas une journée au compteur...
Aprés avoir englouti un gros burger, c'est reparti!
La pluie a cessé.
C’est alors que 2 cyclotouristes qui eux remontent vers le nord viennent à ma rencontre.
Tupac et Daniel sont argentins de Cordoba.
Ils ont même amené leur chien avec eux qui fait le voyage dans sa carriole.
Ils font un bout de route avec Alain, un compatriote français qui nous rejoint rapidement.
Lui est sur la route depuis… 3 ans et demi!!!
J’ai l’air d’un petit joueur sur le coup avec même pas une journée au compteur...
Au fur et à mesure que je progresse la qualité de la route se dégrade, de nombreux nids de poules parsèment l’asphalte.
Ça fait surtout ralentir les voitures/camions et je comprends mieux pourquoi ce tronçon est très peu fréquenté.
Malgré quelques pointes de douleurs qui commencent à se faire sentir au niveau des jambes, j’arrive à maintenir un rythme assez soutenu avec peu de pauses.
Il est 16h30 lorsque que je passe au niveau de Mostardas.
Ça fait surtout ralentir les voitures/camions et je comprends mieux pourquoi ce tronçon est très peu fréquenté.
Malgré quelques pointes de douleurs qui commencent à se faire sentir au niveau des jambes, j’arrive à maintenir un rythme assez soutenu avec peu de pauses.
Il est 16h30 lorsque que je passe au niveau de Mostardas.
Il me reste un peu d’énergie et je décide de prolonger l’effort jusqu’à Tavares.
Objectif atteint à 18h15…
Epuisé par les 160 km cette première journée, je fais rapidement une croix sur mes idées de bivouac nature et me jette sur le (seul?) petit hôtel du village.
Objectif atteint à 18h15…
Epuisé par les 160 km cette première journée, je fais rapidement une croix sur mes idées de bivouac nature et me jette sur le (seul?) petit hôtel du village.
Et là je me dis: “Mec, demain va falloir enchaîner sur la même distance!!!”.
La fatigue se fait vraiment sentir mais je sais qu’il faut absolument que je me remplisse l’estomac si je veux pouvoir décoler sereinement demain.
Je me traine donc jusqu’à la pizzeria du coin de la rue. Une fois rassasié, une dose de 5 min de novela suffira a me faire plonger dans un profond sommeil...
La fatigue se fait vraiment sentir mais je sais qu’il faut absolument que je me remplisse l’estomac si je veux pouvoir décoler sereinement demain.
Je me traine donc jusqu’à la pizzeria du coin de la rue. Une fois rassasié, une dose de 5 min de novela suffira a me faire plonger dans un profond sommeil...