Raid Vélo Alpi pour la Haute-Ubaye
Raid de 4 jours pour rejoindre à train et vélo-sacoche ou remorque, la Haute-Ubaye depuis Grenoble et rejoindre quelques jolies arêtes entre Mary, Marinet et le Chambeyron.
Aventure en vélo-rando-alpi en mode itinérant bivouac/cabane sans être tout à fait léger puisqu'il faut bien transporter le matos alpinistique (qu'on utilisera pas toujours d'ailleurs)
Aventure en vélo-rando-alpi en mode itinérant bivouac/cabane sans être tout à fait léger puisqu'il faut bien transporter le matos alpinistique (qu'on utilisera pas toujours d'ailleurs)
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mountaineering
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Guidebook created by Vinc1
on 22 Jul 2017
updated on 04 Nov 2017
updated on 04 Nov 2017
Eco travel
Details :
Accès en train jusqu'à la gare de Guillestre par Grenoble/Gap ; pour rejoindre Maljasset, le dernier hameau du fond de la vallée, prévoir le vélo ou le stop. Une alternative consiste à rejoindre Barcelonnette en car depuis Gap, puis de prendre une...
Accès en train jusqu'à la gare de Guillestre par Grenoble/Gap ; pour rejoindre Maljasset, le dernier hameau du fond de la vallée, prévoir le vélo ou le stop. Une alternative consiste à rejoindre Barcelonnette en car depuis Gap, puis de prendre une navette gratuite pour rejoindre le haut de la vallée (St Paul ou Larche, suivant les jours et la saison). Le stop fonctionne assez bien également.
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Global view
Guidebook : J3 : Marinet->Chambeyron par la Brèche Neyrot (updated : 02 Aug 2017)
Section distance :
5.1km
Height difference for this section :
+673m /
-603m
Section Alti min/max : 2556m/3204m
Description :
Depuis le bivouac Marinet, remonter en direction de la brèche Nérot sur le pierrier de la moraine : on trouve facilement l'itinéraire balisé dans du pierrier stable en prenant au plus court.
Le pierrier mène au pied de plusieurs cheminées à la base de la brèche, avec en généralement un névé persistant en dessous. Remonter en partie une des cheminée (rocher pourri) afin de rejoindre le pierrier principal.
Remonter ce pierrier afin de parvenir au sommet de la brèche et de prendre pied sur l'arête.
Note : l'itinéraire est plutôt conseillé lorsqu'il y a de la neige car ça avance plus vite en crampons qu'en cailloux.
Attention aux chutes de pierres particulièrement au niveau des cheminées
De l'arête, descente par un système de vires et pierriers peu évident...
Il est également possible d'effectuer la traversée des arêtes du Chambeyron, sans aucun doute plus intéressant si on a le temps
Une fois arrivé dans le vallon du Chambeyron par l'un ou l'autre des pierriers, rejoindre au choix :
-le bivouac Barenghi côté italien (places limitées!) en passant le col de la Gypières au Sud du lac des 9 couleurs
-le refuge du Chameyron en rejoignant le sentier balisé
Pour plus d'infos sur les courses dans les aiguilles du Chambeyron, consulter le topoguide Ubaye de Colin Michel
Le pierrier mène au pied de plusieurs cheminées à la base de la brèche, avec en généralement un névé persistant en dessous. Remonter en partie une des cheminée (rocher pourri) afin de rejoindre le pierrier principal.
Remonter ce pierrier afin de parvenir au sommet de la brèche et de prendre pied sur l'arête.
Note : l'itinéraire est plutôt conseillé lorsqu'il y a de la neige car ça avance plus vite en crampons qu'en cailloux.
Attention aux chutes de pierres particulièrement au niveau des cheminées
De l'arête, descente par un système de vires et pierriers peu évident...
Il est également possible d'effectuer la traversée des arêtes du Chambeyron, sans aucun doute plus intéressant si on a le temps
Une fois arrivé dans le vallon du Chambeyron par l'un ou l'autre des pierriers, rejoindre au choix :
-le bivouac Barenghi côté italien (places limitées!) en passant le col de la Gypières au Sud du lac des 9 couleurs
-le refuge du Chameyron en rejoignant le sentier balisé
Pour plus d'infos sur les courses dans les aiguilles du Chambeyron, consulter le topoguide Ubaye de Colin Michel
Crossed environment :
Environment : [montagne, haute montagne]
Biotope : [minéral]
Report : J3 : Marinet->Chambeyron par la Brèche Neyrot (updated : 02 Aug 2017)
Le réveil est cette fois matinal, à 7h15, nous sommes déjà en chemin pour remonter la moraine du glacier de Marinet : depuis le bivouac, on trouve facilement l'itinéraire cairné permettant d'accéder rapidement au pied de la brèche Nérot.
Le glacier de Marinet est désormais un glacier rocheux enfoui si bien qu'en surface, on se balade globalement sur un tas de cailloux (plus ou moins stable...).
Il nous faut tout de même franchir un bon névé, pas encore tout à fait dégelé à cette heure matinale, l'occasion de tester nos aptitudes à la grimpe sur neige sans crampons (les quelques cailloux faisant parfois des prises sympathiques). Déjà notre bivouac et les lacs Mary-Marinet s'éloignent, remplacés par la vue sur le lac glaciaire au pied de la moraine.
Nous attaquons la brèche par une petite cheminée, dans du rocher bien pourri. L'envie (ou l'erreur) me fait partir sur la partie rocheuse de gauche...plutôt que de rejoindre la base du pierrier délité. Après un passage peu engageant et difficilement sécurisable, nous parvenons à une arête plus gentille et en meilleur rocher, permettant de récupérer le pierrier principal. S'en suit une longue grimpette dans du pierrier dont la stabilité se dégrade au fil du temps, nous obligeant parfois à reprendre pied sur les rochers en bordures.
Finalement, nous sortons de la brèche sous les coups de 13h, nous sommes enfin sur l'arête
De là, la vue est tout simplement sublime, au milieu de ces chaos rocheux : les lacs des vallons Mary-Marinet et Chambeyron avec l'imposant Brec pour clôturer le décor.
La pause casse-croûte se transforme assez vite en petite sieste.
Et la montée ayant bien entamée nos ressources physiques ou mentales, nous laissons tomber la traversée des arêtes du Chambeyron (pourtant du plutôt bon rocher à ce qu'il parait), pour un cheminement de descente pour le lac Marinet, annoncé comme passant bien par une randonneuse venue de Chiaperra se baladant sur les arêtes...
Nous quittons rapidement l'arête pour un itinéraire plus ou moins cairné empruntant des vires et surtout des pierriers typiquement ubayens. Faute de connaitre l'itinéraire le plus simple et praticable, il nous faudra, après quelques hésitations, effectuer un bon rappel où ça passe tout juste avec la corde de 50m, où les pierres débaroulaient sans crier Pierre, tandis qu'une de mes chaussures de trail se faisait la malle au détour d'une cheminée...qui débouchait heureusement sur le pierrier suivant !
Bref, s'en suit une descente bien piérr-i-euse afin de retrouver la terre ferme, des bons rochers et bientôt de vrais sentiers.
L'heure tardive, combinée pour ma part à une grosse angine qui s'accentuait (ayant eu trop chaud la dernière nuit dans mon duvet Valandré dans une cabane un peu trop aérée, sûr je prendrais moins chaud la prochaine fois !) nous fit une nouvelle fois changer de plan : nous laissons tomber le sympathique bivouac Barenghi côté italien pour descendre directement sur le refuge de Chambeyron.
L'accueil y fut bon, le soleil couchant sur le Brec toujours réconfortant, et le génépy servit à se soigner... même si cela ne fut pas tout à fait suffisant.
Le glacier de Marinet est désormais un glacier rocheux enfoui si bien qu'en surface, on se balade globalement sur un tas de cailloux (plus ou moins stable...).
Il nous faut tout de même franchir un bon névé, pas encore tout à fait dégelé à cette heure matinale, l'occasion de tester nos aptitudes à la grimpe sur neige sans crampons (les quelques cailloux faisant parfois des prises sympathiques). Déjà notre bivouac et les lacs Mary-Marinet s'éloignent, remplacés par la vue sur le lac glaciaire au pied de la moraine.
Nous attaquons la brèche par une petite cheminée, dans du rocher bien pourri. L'envie (ou l'erreur) me fait partir sur la partie rocheuse de gauche...plutôt que de rejoindre la base du pierrier délité. Après un passage peu engageant et difficilement sécurisable, nous parvenons à une arête plus gentille et en meilleur rocher, permettant de récupérer le pierrier principal. S'en suit une longue grimpette dans du pierrier dont la stabilité se dégrade au fil du temps, nous obligeant parfois à reprendre pied sur les rochers en bordures.
Finalement, nous sortons de la brèche sous les coups de 13h, nous sommes enfin sur l'arête
De là, la vue est tout simplement sublime, au milieu de ces chaos rocheux : les lacs des vallons Mary-Marinet et Chambeyron avec l'imposant Brec pour clôturer le décor.
La pause casse-croûte se transforme assez vite en petite sieste.
Et la montée ayant bien entamée nos ressources physiques ou mentales, nous laissons tomber la traversée des arêtes du Chambeyron (pourtant du plutôt bon rocher à ce qu'il parait), pour un cheminement de descente pour le lac Marinet, annoncé comme passant bien par une randonneuse venue de Chiaperra se baladant sur les arêtes...
Nous quittons rapidement l'arête pour un itinéraire plus ou moins cairné empruntant des vires et surtout des pierriers typiquement ubayens. Faute de connaitre l'itinéraire le plus simple et praticable, il nous faudra, après quelques hésitations, effectuer un bon rappel où ça passe tout juste avec la corde de 50m, où les pierres débaroulaient sans crier Pierre, tandis qu'une de mes chaussures de trail se faisait la malle au détour d'une cheminée...qui débouchait heureusement sur le pierrier suivant !
Bref, s'en suit une descente bien piérr-i-euse afin de retrouver la terre ferme, des bons rochers et bientôt de vrais sentiers.
L'heure tardive, combinée pour ma part à une grosse angine qui s'accentuait (ayant eu trop chaud la dernière nuit dans mon duvet Valandré dans une cabane un peu trop aérée, sûr je prendrais moins chaud la prochaine fois !) nous fit une nouvelle fois changer de plan : nous laissons tomber le sympathique bivouac Barenghi côté italien pour descendre directement sur le refuge de Chambeyron.
L'accueil y fut bon, le soleil couchant sur le Brec toujours réconfortant, et le génépy servit à se soigner... même si cela ne fut pas tout à fait suffisant.