Rouler à 3000 m entre France et Italie à VTT BUL
Tour à VTT BUL entre Queyras, Ubaye, Haut Val Maïra (Italie). En bonus, 3 sommets à plus de 3000m sur la frontière franco-italienne !
Pas besoin de boucler grâce au train
Pas besoin de boucler grâce au train
Carnet publié par Anthony
le 24 juil. 2017
modifié le 14 mars 2023
modifié le 14 mars 2023
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
train
Précisions :
La ligne de train Marseille-Gap-Briançon permet très facilement de se passer de véhicule. Les horaires sont assez nombreux pour se garder une petite marge de manoeuvre en cas de pépin :-)
Coup de coeur !
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Vue d'ensemble
Le topo : J5 (mise à jour : 31 août 2017)
Distance section :
27km
Dénivelées section :
+1513m /
-2431m
Section Alti min/max : 2809m/2984m
Description :
J5:
Bivouac lac Noir (2800m) -> Petite Sérenne (1500m) -> col des Houerts (2800m) -> aller-retour à la Pointe d'Escreins (3050m) -> cabane des Chalances (1900m)
Dénivelé+ = 1600m
Dénivelé- = 2500m
Du bivouac, la descente jusqu'au fond de vallée est un régal : tout est roulant, hormis peut-être 2-3 très très courts passages avant le refuge du Chambeyron. Le mieux est d'éviter une heure d'affluence à la montée : le matin il y a du monde qui monte au refuge !
Un bout de route peu emprunté permet de rejoindre le départ du sentier vers le col des Houerts : ça fait du bien de rouler un peu, car la montée est ensuite principalement en portage sauf 2 replats où l'on pourra rouler qq minutes. Le bonus Pointe d'Escreins est relativement roulant à la descente (sauf la partie haute) mais reste technique.
La descente du col des Houerts est ensuite irrégulière : les 300 premiers mètres de dénivelé sont très minéraux, fuyants et avec quelques épingles techniques. Ensuite, on rejoint la verdure et le single devient très joueur, avec de multiples épingles en forêt très sympas. A partir du point 2100m, la descente vers la cabane est très rapide.
Bivouac lac Noir (2800m) -> Petite Sérenne (1500m) -> col des Houerts (2800m) -> aller-retour à la Pointe d'Escreins (3050m) -> cabane des Chalances (1900m)
Dénivelé+ = 1600m
Dénivelé- = 2500m
Du bivouac, la descente jusqu'au fond de vallée est un régal : tout est roulant, hormis peut-être 2-3 très très courts passages avant le refuge du Chambeyron. Le mieux est d'éviter une heure d'affluence à la montée : le matin il y a du monde qui monte au refuge !
Un bout de route peu emprunté permet de rejoindre le départ du sentier vers le col des Houerts : ça fait du bien de rouler un peu, car la montée est ensuite principalement en portage sauf 2 replats où l'on pourra rouler qq minutes. Le bonus Pointe d'Escreins est relativement roulant à la descente (sauf la partie haute) mais reste technique.
La descente du col des Houerts est ensuite irrégulière : les 300 premiers mètres de dénivelé sont très minéraux, fuyants et avec quelques épingles techniques. Ensuite, on rejoint la verdure et le single devient très joueur, avec de multiples épingles en forêt très sympas. A partir du point 2100m, la descente vers la cabane est très rapide.
Le compte-rendu : J5 (mise à jour : 31 août 2017)
Au sortir de la tente, le temps est mitigé. Nous comptons alors sur la fiabilité des prévisions météo qui annonçaient un temps correct voire beau !
Du bivouac, c'est une belle descente qui mène jusqu'à Fouillouse. Nous devrons modérer notre vitesse car de nombreux piétons montent au refuge, ce qui ne nous empêche pas de savourer le sentier roulant. À Fouillouse, une petite épicerie aura raison de nos appétits : nous achetons quelques "friandises" (dont un panettone local) et 2 bières afin de fêter notre dernier bivouac ce soir. Oui nos sacs devenant trop légers, on se bat pour les remplir à nouveau .
Du bivouac, c'est une belle descente qui mène jusqu'à Fouillouse. Nous devrons modérer notre vitesse car de nombreux piétons montent au refuge, ce qui ne nous empêche pas de savourer le sentier roulant. À Fouillouse, une petite épicerie aura raison de nos appétits : nous achetons quelques "friandises" (dont un panettone local) et 2 bières afin de fêter notre dernier bivouac ce soir. Oui nos sacs devenant trop légers, on se bat pour les remplir à nouveau .
La fin de la descente sur Petite Serenne n'est pas techniquement difficile mais pas parfaitement roulante non plus : on arrive en bas avec les avant-bras en compote ! On démarre alors une petite section de route plutôt agréable : tout de monde est content de se mettre sur la selle maintenant qu'on a eu notre dose de portage ! A Grande Serenne, on ne peut que recommander un arrêt à la "LocauxMotive", un bel espace alternatif (breuvages bio/équitables, scène ouverte...). On y apprendra que la grêle a fait des ravages bien plus importants ici : routes coupées, tentes déchirées, personnes hébergées en salle polyvalente... On était à côté à vol d'oiseau, on l'a échappé belle !
La section de route terminée, on entame directement par du portage la montée vers le col des Houerts. Arrivés au plateau intermédiaire, on savoure le retour d'un soleil franc autour d'un repas. La digestion sera composée de la suite de la montée, où nous apercevrons des dizaines de bouquetins.
La section de route terminée, on entame directement par du portage la montée vers le col des Houerts. Arrivés au plateau intermédiaire, on savoure le retour d'un soleil franc autour d'un repas. La digestion sera composée de la suite de la montée, où nous apercevrons des dizaines de bouquetins.
Arrivés au col, rebelote : la sommet voisin, la pointe d'Escreins, n'attend que nos pneus ! L'ambiance est tout aussi envoutante qu'à la tête de Fréma de la veille : monde minéral, dominé par le pic Panestrel voisin, arborant des tons rose surprenants. La descente s'avère être un régal également : quelques passages techniques, d'autres en glisse sur un sol pas si piégeux qu'on pourrait le croire ! Par moments, on se croirait sur la Lune .
Retour au col des Houerts (est-il nécessaire de préciser que nous avons encore gardé nos sacs sur le dos, même avec de la bière dedans ?!), nous entamons la descente dans le val d'Escreins. L'ambiance est toujours minérale, mais nécessite une bonne technique à VTT : la fatigue n'aidant pas, les 300 premiers mètres seront plus ou moins difficiles à négocier pour chacun... Qu'à cela ne tienne, une fois la verdure retrouvée, le sentier redevient joueur avec quelques épingles sympathiques : tout le monde finit sur une bonne note de descente qui colle le sourire !
On hésite à bivouaquer vers le point 2100m, mais l'idée d'aller voir la cabane de Chalances un peu plus bas l'emporte : personne n'y est, ce sera un hotel de luxe pour notre dernière soirée .
On hésite à bivouaquer vers le point 2100m, mais l'idée d'aller voir la cabane de Chalances un peu plus bas l'emporte : personne n'y est, ce sera un hotel de luxe pour notre dernière soirée .