Sur le Quasi Fil du Vercors - Traversée pas tout à fait intégrale mais presque des arêtes - Acte I
Une aventure depuis chez soi pour aligner des crêtes dans le Vercors sans carbone ajoutée d'Engins au Mont Aiguille.
La règle du jeu était simple, se promener sur le haut des falaises en direction du sud, la mise en application fut sympathique et de toute beauté malgré une fin de parcours quelque peu éprouvante.
La règle du jeu était simple, se promener sur le haut des falaises en direction du sud, la mise en application fut sympathique et de toute beauté malgré une fin de parcours quelque peu éprouvante.
alpinsime
escalade
randonnée/trek
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Carnet publié par Vinc1
le 21 juin 2019
modifié le 05 janv. 2020
modifié le 05 janv. 2020
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
train
bus
stop
Précisions :
Aller par le bus Transisère Grenoble -> Engins, pour démarrer le plus tôt possible la journée en montagne. Nous n'étions pas les seuls à tenter une traversée du Vercors en mobilité douce en ce week end de l'Ascension :) !
Attention par contre aux ...
Aller par le bus Transisère Grenoble -> Engins, pour démarrer le plus tôt possible la journée en montagne. Nous n'étions pas les seuls à tenter une traversée du Vercors en mobilité douce en ce week end de l'Ascension :) !
Attention par contre aux horaires de jours fériés qui changent un peu !
Retour de Richardière à la gare de Clelles en transport à la demande (tel : 09 69 32 21 41), puis retour à Grenoble par le TER Clelles -> Grenoble.
Bref, un accès optimisé grâce aux transports en commun, qui nous a même permis de profiter un peu des lueurs matinales sur le Mont Aiguille et d'une transition douce avant le retour à la réalité :) !
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Prologue (mise à jour : 21 juin 2019)
En cette belle soirée aux températures estivales, les trois compères s’étaient retrouvés au Parc Paul Mistral afin de planifier leurs aventures pourtant imprévisibles du week-end de l’Ascension (et profiter de l’apéro de leurs amis installés quelques mètres plus loin). Le Lézard agile des montagnes avait rassemblé une joyeuse troupe de compagnons pour cette quête qui avait déjà fait rêver chacun de ses deux acolytes, Gaston de l’Ubaye et Micheline (aux origines inavouables). Les cartes étalées sur l’herbe, ils parcoururent plein d’entrain le fil de l’arête en notant soigneusement l’emplacement des points d’eau, rares en ces régions karstiques.
Car cette quête, la voici : traverser le Vercors, oui, mais en suivant le fil des arêtes de la Barrière Est. Les préparatifs furent rapides : ne sachant pas à quelles péripéties ils allaient devoir faire face, les sacs devraient contenir du matériel d’escalade et d’alpinisme rocheux, ainsi que de quoi manger et boire (ne pas oublier les priorités !), et pour dormir -car il le fallait bien parfois… ils comptèrent sur une météo clémente (oh douce folie que de croire en Sainte Météo France!) et n’emportèrent que le strict nécessaire de bivouac, étant déjà bien lourdaux avec cette autonomie pour quatre jours.
Allez, rendez-vous jeudi matin. Mais d’ailleurs, comment l’atteindre, ce fameux point de départ ? Mobilité Douce oblige, ils décidèrent une fois de plus de Changer d’Approche. Choix audacieux car leur premier adversaire à affronter fut la plage horaire clairsemée des Transisères en jour férié. Le premier bus pour Saint Nizier les faisait arriver bien trop tard. Après maintes tergiversations, une solution fut adoptée : c’est par le bus d’Engins qu’ils commenceraient leur périple.
Car cette quête, la voici : traverser le Vercors, oui, mais en suivant le fil des arêtes de la Barrière Est. Les préparatifs furent rapides : ne sachant pas à quelles péripéties ils allaient devoir faire face, les sacs devraient contenir du matériel d’escalade et d’alpinisme rocheux, ainsi que de quoi manger et boire (ne pas oublier les priorités !), et pour dormir -car il le fallait bien parfois… ils comptèrent sur une météo clémente (oh douce folie que de croire en Sainte Météo France!) et n’emportèrent que le strict nécessaire de bivouac, étant déjà bien lourdaux avec cette autonomie pour quatre jours.
Allez, rendez-vous jeudi matin. Mais d’ailleurs, comment l’atteindre, ce fameux point de départ ? Mobilité Douce oblige, ils décidèrent une fois de plus de Changer d’Approche. Choix audacieux car leur premier adversaire à affronter fut la plage horaire clairsemée des Transisères en jour férié. Le premier bus pour Saint Nizier les faisait arriver bien trop tard. Après maintes tergiversations, une solution fut adoptée : c’est par le bus d’Engins qu’ils commenceraient leur périple.