Traversée à vélo du massif des Gredos (en Espagne)
Au départ de Madrid, nous avons découvert une petite pétite : le massif de Los Gredos. Une petite zone de moyenne montagne, où les paysages sauvages (et arides !) côtoient des lacs de barrages et des villages espagnols plus ou moins endormis.
Bivouacs superbes, routes sinueuses magnifiques, arrivée dans une très belle ville (Plasencia) et découverte de la capitale espagnole. Le tout, en une semaine.
Qui dit mieux ?
Bivouacs superbes, routes sinueuses magnifiques, arrivée dans une très belle ville (Plasencia) et découverte de la capitale espagnole. Le tout, en une semaine.
Qui dit mieux ?
tekking/hiking
travel bike
/
When : 10/3/22
Length : 7 days
Length : 7 days
Total distance :
290km
Height difference :
+4371m /
-4660m
Alti min/max : 336m/1595m
Guidebook created by Laure A Vélo
on since 2 days
Eco travel
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
Possible with
train
bus
Details :
Pour aller et revenir de Madrid, un TGV direct depuis Marseille est très pratique. Il s'arrète également à Avignon TGV, Nîmes TGV, Montpellier (TGV?) et Perpignan. Les vélos doivent être sous housse.
Pour revenir de Plasencia (fin de l'itinéraire)...
Pour aller et revenir de Madrid, un TGV direct depuis Marseille est très pratique. Il s'arrète également à Avignon TGV, Nîmes TGV, Montpellier (TGV?) et Perpignan. Les vélos doivent être sous housse.
Pour revenir de Plasencia (fin de l'itinéraire) jusqu'à Madrid, des bus fonctionnent quotidiennement. La compagnie est Cevesa. Elle accepte les vélos sous housse en soute.
19 reader(s)
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Guidebook (updated : since 2 days)
Description :
Jour 1 - Visite de Madrid et sortie de la ville
Comme toute capitale, c'est une petite aventure de sortir de la ville à vélo. La particularité de Madrid est la présence d'immenses parcs urbains presque en centre ville. La traversée du "Casa de Campo" donne vraiment l'impression d'être à la campagne, alors qu'on est encore en plein dans l'agglomération.
Après le passage de la deuxième ceinture périphérique, ça devient moins urbain. Possible de bivouaquer au détour d'une haie vers le Rio Guadamarra par exemple.
Jour 2 - Boadilla del Campo - Pelayos de la Presa
Une fois l'agglomération passé, c'est l'immersion dans les paysages desertiques du centre Espagne. Heureusement, il est facile de trouver de l'eau dans les petits villages.
Question relief, la journée est plutôt facile. Une "petite" montée est à prévoir avant Navalagamella, mais la majorité de la journée est plate.
Avant d'arriver au barrage de San Juan, une belle descente, un peu raide, se fait sur une piste. Le chemin est carrossable et emprunté par les locaux qui habitent par là, mais un VTC/gravel est tout de même recommandé. Sinon, il faut faire un petit détour par la route attenante.
Jour 3 - Pelayos - Navaluenga
Après avoir longé le réservoir de San Juan, vous rejoignez un autre barrage : celui d'El Burguillo. L'occasion d'apprendre que tout ces barrages ont été réalisés sous Franco pour garantir l'indépendance énergétique et agricole du pays.
La traversée du village d'El Tiemblo permet de se ravitaller. Ensuite, rive sud du lac qui commence par une jolie petite route et devient rapidement un chemin. Attention à bien suivre le plus près du bord du lac pour rester sur la piste carrossable. A l'extrémité ouest du lac, retour sur la route. Le village de Navaluenga permet de faire un plein d'eau avant d'aller trouver un coin bivouac.
Jour 4 - Navaluenga - Hoyos del Espino
Une belle étape de montagne aujourd'hui. Ca grimpe, ça grimpe, c'est plat et ça regrimpe.
Les routes serpentent dans le massif et offrent de magnifiques points de vue sur la chaine des Gredos, au sud de l'itinéraire.
Le soir, un petit camping de randonneurs est disponible, si vous avez envie d'une petite douche !
Jour 5 - Hoyos - Navaconsejo
Après la grosse montée, la belle descente. Le matin, la route suit une rivière en pente plus ou moins douce jusqu'à el Barco de Avila. Un joli bourg à visiter.
Puis ça remonte un peu, pour passer un nouveau col. La route semble importante, mais le traffic est plutôt faible. Ca monte jusqu'à un petit col qui mène sur la vallée de la Jerte, connue pour ses plantations de cerisiers. En fin de journée, une belle descente mène dans ces jolis villages perchés, entourés de champs de fruitiers.
Pas facile de trouver un coin bivouac, privilégier les jardins des habitants ou le camping de Navaconsejo.
Une jolie balade vers des cascades est d'ailleurs faisable depuis le camping de Navaconsejo.
Jour 6 - Navaconsejo - Plasencia
Dernier jour de vélo : la vallée s'aplanit et s'ouvre jusqu'à arriver à Plasencia. La ville est belle et mérite une petite visite avant de rentrer en bus sur Madrid.
Comme toute capitale, c'est une petite aventure de sortir de la ville à vélo. La particularité de Madrid est la présence d'immenses parcs urbains presque en centre ville. La traversée du "Casa de Campo" donne vraiment l'impression d'être à la campagne, alors qu'on est encore en plein dans l'agglomération.
Après le passage de la deuxième ceinture périphérique, ça devient moins urbain. Possible de bivouaquer au détour d'une haie vers le Rio Guadamarra par exemple.
Jour 2 - Boadilla del Campo - Pelayos de la Presa
Une fois l'agglomération passé, c'est l'immersion dans les paysages desertiques du centre Espagne. Heureusement, il est facile de trouver de l'eau dans les petits villages.
Question relief, la journée est plutôt facile. Une "petite" montée est à prévoir avant Navalagamella, mais la majorité de la journée est plate.
Avant d'arriver au barrage de San Juan, une belle descente, un peu raide, se fait sur une piste. Le chemin est carrossable et emprunté par les locaux qui habitent par là, mais un VTC/gravel est tout de même recommandé. Sinon, il faut faire un petit détour par la route attenante.
Jour 3 - Pelayos - Navaluenga
Après avoir longé le réservoir de San Juan, vous rejoignez un autre barrage : celui d'El Burguillo. L'occasion d'apprendre que tout ces barrages ont été réalisés sous Franco pour garantir l'indépendance énergétique et agricole du pays.
La traversée du village d'El Tiemblo permet de se ravitaller. Ensuite, rive sud du lac qui commence par une jolie petite route et devient rapidement un chemin. Attention à bien suivre le plus près du bord du lac pour rester sur la piste carrossable. A l'extrémité ouest du lac, retour sur la route. Le village de Navaluenga permet de faire un plein d'eau avant d'aller trouver un coin bivouac.
Jour 4 - Navaluenga - Hoyos del Espino
Une belle étape de montagne aujourd'hui. Ca grimpe, ça grimpe, c'est plat et ça regrimpe.
Les routes serpentent dans le massif et offrent de magnifiques points de vue sur la chaine des Gredos, au sud de l'itinéraire.
Le soir, un petit camping de randonneurs est disponible, si vous avez envie d'une petite douche !
Jour 5 - Hoyos - Navaconsejo
Après la grosse montée, la belle descente. Le matin, la route suit une rivière en pente plus ou moins douce jusqu'à el Barco de Avila. Un joli bourg à visiter.
Puis ça remonte un peu, pour passer un nouveau col. La route semble importante, mais le traffic est plutôt faible. Ca monte jusqu'à un petit col qui mène sur la vallée de la Jerte, connue pour ses plantations de cerisiers. En fin de journée, une belle descente mène dans ces jolis villages perchés, entourés de champs de fruitiers.
Pas facile de trouver un coin bivouac, privilégier les jardins des habitants ou le camping de Navaconsejo.
Une jolie balade vers des cascades est d'ailleurs faisable depuis le camping de Navaconsejo.
Jour 6 - Navaconsejo - Plasencia
Dernier jour de vélo : la vallée s'aplanit et s'ouvre jusqu'à arriver à Plasencia. La ville est belle et mérite une petite visite avant de rentrer en bus sur Madrid.
Report (updated : since 2 days)
Pourquoi parle-t-on si peu de l'Espagne à vélo ? C'est une destination incroyable : les paysages sont peu urbanisés, les villages ont tous une petite épicerie pour se réapprovisionner, les automobilistes sont peu nombreux et courtois sur les routes. Bref, faire du vélo en itinérance en Espagne, c'est facile et agréable.
Dans notre cas, nous sommes partis de Madrid par commodité. Le train arrivait là-bas. C'est donc avec surprise que nous avons découvert un magnifique massif de moyenne montagne juste aux portes de la viille : Los Gredos.
C'est un massif granitique, donc les paysages ressemblent beaucoup à la Lozère, en plus secs. Car oui, pour aimer l'Espagne à vélo, il faut aimer les paysages arides. Nous y étions en octobre, donc la température était correcte, mais l'été était passé par là, laissant les herbes jaunies. Heureusement pour nous, les locaux sont prévoyants et il est aisé de trouver des fontaines ou points d'eau pour se ravitailler !
Deux ans après ce voyage, nous gardons de beaux souvenirs : un itinéraire facile (avec quand même deux cols à franchir) au près des montagnes. La vue portait souvent au loin, avec des sommets pelés appelant à la randonnée à pied (une autre fois, sûrement). La zone étant peu dense, nous avons pu faire de magnifiques bivouacs, bercés par les cloches des chèvres qui paturaient dans le coin. Et c'était aussi l'occasion de visiter deux belles villes : Madrid, immense, et Plasencia, que nous avons trouvé très charmante. Sa modeste taille rend la ville plus accessible, et ses bâtiments anciens n'ont rien à envier aux villes italiennes.
Bref, une belle semaine à la découverte de la nature et de la culture en Espagne. Le tout, facilement accessible en train (à condition d'avoir une housse vélo).
Dans notre cas, nous sommes partis de Madrid par commodité. Le train arrivait là-bas. C'est donc avec surprise que nous avons découvert un magnifique massif de moyenne montagne juste aux portes de la viille : Los Gredos.
C'est un massif granitique, donc les paysages ressemblent beaucoup à la Lozère, en plus secs. Car oui, pour aimer l'Espagne à vélo, il faut aimer les paysages arides. Nous y étions en octobre, donc la température était correcte, mais l'été était passé par là, laissant les herbes jaunies. Heureusement pour nous, les locaux sont prévoyants et il est aisé de trouver des fontaines ou points d'eau pour se ravitailler !
Deux ans après ce voyage, nous gardons de beaux souvenirs : un itinéraire facile (avec quand même deux cols à franchir) au près des montagnes. La vue portait souvent au loin, avec des sommets pelés appelant à la randonnée à pied (une autre fois, sûrement). La zone étant peu dense, nous avons pu faire de magnifiques bivouacs, bercés par les cloches des chèvres qui paturaient dans le coin. Et c'était aussi l'occasion de visiter deux belles villes : Madrid, immense, et Plasencia, que nous avons trouvé très charmante. Sa modeste taille rend la ville plus accessible, et ses bâtiments anciens n'ont rien à envier aux villes italiennes.
Bref, une belle semaine à la découverte de la nature et de la culture en Espagne. Le tout, facilement accessible en train (à condition d'avoir une housse vélo).