Traversée du Canada en Velo
Notre projet est de réaliser la traversée du Canada en vélo.
Nous partirons de Monreal, nous enfourcherons notre vélo direction Vancouver, pour près de 5000 km. Arrivés à Vancouver nous laisserons nos vélos pour 2-3 semaines et partirons en randonnée pédestre pour faire le célèbre sentier “West coast trail” d’une distance de 72 km.
Nous partirons de Monreal, nous enfourcherons notre vélo direction Vancouver, pour près de 5000 km. Arrivés à Vancouver nous laisserons nos vélos pour 2-3 semaines et partirons en randonnée pédestre pour faire le célèbre sentier “West coast trail” d’une distance de 72 km.
randonnée/trek
vélo de randonnée
/
Carnet publié par Les Stop Trotters
le 05 mai 2019
modifié le 09 oct. 2019
modifié le 09 oct. 2019
1372 lecteur(s)
-
Vue d'ensemble
Le topo : Partie 1 - Montréal - Tadoussac (mise à jour : 03 juin 2019)
Distance section :
976km
Dénivelées section :
+296m /
-329m
Section Alti min/max : 46m/274m
Le compte-rendu : Partie 1 - Montréal - Tadoussac (mise à jour : 03 juin 2019)
Partie 1 – Montréal – Parc de la Mauricie – Lac Saint Jean – Saguenay – Tadoussac – Québec – Montréal
Il est 10h15, nous sommes le 15 mai, ça y est notre aventure débute. Les sacoches bien équilibrées sur les portes bagages, le sac à dos bien accroché, la petite photo souvenir faite. Nous partons enfin.
Ceci n'est que le premier jour de notre périple pour la traversée du Canada, et notre soif d’aventure est bien là.
Notre première grosse étape : Quitter Montréal par la route verte. Pour celle et ceux qui ne savent pas ce qu'est la route verte, c'est simplement un réseau de piste cyclable qui se trouve dans la province du Québec.
Donc quitter Montréal, je peux vous l'avouer, n'est pas une mince affaire. On fait des tours, des détours dans la ville, tout ça pour éviter les travaux qui sont partout dans la ville, et aussi pour éviter de rouler sur les routes un peu trop fréquentée.
Il est 10h15, nous sommes le 15 mai, ça y est notre aventure débute. Les sacoches bien équilibrées sur les portes bagages, le sac à dos bien accroché, la petite photo souvenir faite. Nous partons enfin.
Ceci n'est que le premier jour de notre périple pour la traversée du Canada, et notre soif d’aventure est bien là.
Notre première grosse étape : Quitter Montréal par la route verte. Pour celle et ceux qui ne savent pas ce qu'est la route verte, c'est simplement un réseau de piste cyclable qui se trouve dans la province du Québec.
Donc quitter Montréal, je peux vous l'avouer, n'est pas une mince affaire. On fait des tours, des détours dans la ville, tout ça pour éviter les travaux qui sont partout dans la ville, et aussi pour éviter de rouler sur les routes un peu trop fréquentée.
Mais heureusement dans tout ça, Google Maps nous a bien aidé. Sans lui nous serions certainement encore en train de chercher notre chemin.
Après 1h30 nous commençons enfin à sortir de la ville elle-même, on s’arrête un instant pour observer l'immensité de celle-ci qui surplombe le fleuve Saint Laurent.
Après 1h30 nous commençons enfin à sortir de la ville elle-même, on s’arrête un instant pour observer l'immensité de celle-ci qui surplombe le fleuve Saint Laurent.
On repart et alors que nous pensions être enfin tirés d'affaire, nous découvrons l'énorme banlieue de Montréal.
La route verte nous fait faire une petite visite a travers les parcs, les diverses rues, nous fait sillonner le fleuve. Une belle manière selon moi de visiter un lieu.
L'heure tourne il est déjà 12h30, c'est enfin la pause déjeuner. On s’arrête dans un parc encore au bord du fleuve. On se laisse bercer par le chant des oiseaux, les rires des enfants et les bruissements d'eau qui s'écoule a nos pieds. C'est un endroit tellement paisible sous se soleil qu'il est difficile pour nous de le quitter.
La route verte nous fait faire une petite visite a travers les parcs, les diverses rues, nous fait sillonner le fleuve. Une belle manière selon moi de visiter un lieu.
L'heure tourne il est déjà 12h30, c'est enfin la pause déjeuner. On s’arrête dans un parc encore au bord du fleuve. On se laisse bercer par le chant des oiseaux, les rires des enfants et les bruissements d'eau qui s'écoule a nos pieds. C'est un endroit tellement paisible sous se soleil qu'il est difficile pour nous de le quitter.
Mais bon il faut bien repartir. Ici et là on se fait aborder par des inconnus, notre chargement intrigue, notre trajet impressionne C'est sous les félicitations et les encouragements que nous repartons toujours gonflé à bloc vers notre objectif final, Vancouver.
Les routes sont plates, le vent est avec nous, on avale sans trop de mal les kilomètres.
Il est 16h15 et là, c'est le drame. Notre première crevaison. Les routes toutes cabossées ont eu raison de ma vieille chambre à air. Mais bon pas de temps pour se plaindre, on se motive. On enlève les bagages, on démonte le pneu change de chambre et on remonte tout. 15 Minutes top chrono tout est réglé.
Il est 16h15 et là, c'est le drame. Notre première crevaison. Les routes toutes cabossées ont eu raison de ma vieille chambre à air. Mais bon pas de temps pour se plaindre, on se motive. On enlève les bagages, on démonte le pneu change de chambre et on remonte tout. 15 Minutes top chrono tout est réglé.
Vers 17h, la fatigue commence à se faire ressentir. Notre recherche de campement commence. Aucun camping à l'horizon, on va devoir se rabattre sur le camping sauvage.
Après 1h de recherche on trouve enfin un coin. Ce n'est pas l'idéal mais on est trop fatigué pour faire la fine bouche. Notre campement se situera entre une route nationale et une autoroute. Et pour l'atteindre ce campement, on va devoir traverser un ruisseau qui ne semblait pas profond au premier abord. Un magnifique travail d'équipe se met en route pour faire passer les bagages et les vélos.
On est trempé, on a de la vase dans les chaussures, voilà qu'on monte déjà la tente, que l'on prépare notre couchage, il ne reste plus qu'a faire un petit feu pour se réchauffer et préparer un bon petit repas.
Une fois le ventre plein il est déjà temps pour nous d'aller se coucher.
C'était le premier jour et l'on a déjà parcouru 105km. Vivement la suite.
Une fois le ventre plein il est déjà temps pour nous d'aller se coucher.
C'était le premier jour et l'on a déjà parcouru 105km. Vivement la suite.
Troisième jour : Nous arrivons aux abord du Parc National de la Mauricie. Sitôt passé le panneau « Bienvenue », le réseau téléphonique disparaît, un premier signe de l'éloignement de la civilisation. ..qui revient en force 100 m plus loin avec le pavillon d'accueil, la billetterie et la queue de camping-car qui attend son tour.
On pourrait râler, pester contre les touristes, mais les véhicules sont cantonnés à l'unique route qui traverse le parc et aux campings soigneusement aménagé, le reste du parc reste réellement sauvage. Les bâtiments sont aussi simplement le fruit d'une gestion de l'endroit différente de la Française, ici, l'entrée est payante, en échange d'un personnel plus présent, et d'aménagements plus modernes.
On pourrait râler, pester contre les touristes, mais les véhicules sont cantonnés à l'unique route qui traverse le parc et aux campings soigneusement aménagé, le reste du parc reste réellement sauvage. Les bâtiments sont aussi simplement le fruit d'une gestion de l'endroit différente de la Française, ici, l'entrée est payante, en échange d'un personnel plus présent, et d'aménagements plus modernes.
Pour notre premier après-midi dans le parc, nous décidons de marcher sur une boucle autour du « Lac Solitaire » (qui porte très mal son nom étant entouré d'au moins 3 lacs ). Le paysage est typique du Québec : d'épaisses forêts de pins jouxtent le lac et ondulent avec les collines. Le mauvais temps qui se prépare autour n'enlève rien à la beauté du panorama, en revanche, on aura droit à une bonne douche froide ! Un seul détail nous frappe, un rongeur passe devant nous, pas craintif pour un sous trimballant une petite pièce de plastique, et nous prouve que même en faisant tous les efforts du monde pour protéger un endroit, il y aura toujours des déchets jetés, ou une autre forme de pollution...
Les forêts québécoises sont également réputées pour les ours noirs, il y en a d'ailleurs plus de cent dans le parc. Ils ne sont généralement pas agressif et on ne les croise que rarement. Ils ont tendance à s'éloigner de ce qui est odorant ou bruyant, et un touriste, pas forcément du point de vue d'un ours, n'est pas ce qu'il y a de plus discret. En revanche, contre le vent et sous la pluie, il peut arriver d'en surprendre un et, nous, nous avons trouvé un ourson ! En train de descendre d'un arbre, via la méthode « chute en cassant des branches pour se ralentir ». Pas le temps de rester car qui dit ourson dit Maman ours à proximité, maman ours en colère, je précise.
Le lendemain, lesté de nos sacoches, nous traversons un bout de la route du parc, passant de lacs en lacs, à l'instar de nombreux cyclistes qui utilise la route pour se balader ou s'entraîner. La distance était trop grande pour nous, mais pour ceux qui passerait dans le coin, on recommande le Lac Wapizagonke qui est le plus beau du parc. C'est après cette virée, que nous partons pour le Lac-St-Jean, via la route 155.