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Trek Haut Atlas marocain

(réalisé)
10 jours de traversée du Haut Atlas marocain pour 17 jours de voyage entre Zaouïa Ahansal et Aït Alla (est/ouest) en passant par les hauts plateaux, les vallées d'Aït Bouguemez et de la Tessaout, au pied du M'Goun avec mon fils de 14 ans
La vidéo sur:  https://www.youtube.com/watch?v=H8WX3gq3gqo 
randonnée/trek
Quand : 04/08/2014
Durée : 10 jours
Distance globale : 127km
Dénivelées : +4895m / -4623m
Carnet publié par philippe milhau le 29 oct. 2017
modifié le 07 nov. 2017
886 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le compte-rendu : Section (mise à jour : 31 oct. 2017)


Introduction:

J’ai effectué ce trek avec mon fils âgé à l’époque de 14 ans et, si nous avions fait quelques boucles dans les Pyrénées, notre expérience du voyage était bien mince et de surcroit, c’était la première fois que nous voyagions à l’étranger. Le choix du Maroc s’était imposé naturellement à moi qui rêvais de dépaysement sans toutefois être en mesure de partir dans des contrées trop exposées et trop lointaines. Il s’est avéré très judicieux et bien au-delà de mes espérances !
          Nous sommes restés 3 semaines en tout mais le descriptif qui suit concernera seulement les jours de marche et notre progression. Nous avons attaqué ce trek dans des conditions bien particulières car en raison d’une fracture de la malléole, j’avais passé un mois dans le plâtre et que je n’ai été déplâtré que 5 jours avant de prendre l’avion !
          C’est pour cette raison et du fait d’être avec un ado (que je ne voulais pas pousser à l’extrême) que nos étapes vous paraîtront extrêmement courtes. Initialement, nous avions prévu de débuter notre périple d’Imilchil mais du fait de mon état, nous sommes partis de Zaouïa Ahansal ce qui nous a conduit à faire de petites étapes et nous a donné l’occasion de bénéficier de temps pour séjourner un jour de plus à l'étape lorsque cela était pertinent. Cela a favorisé la rencontre avec les berbères (qui sont vraiment adorables) et la découverte de la région. De plus nous avons eu du mal (par manque de préparation) à nous acclimater à l’altitude élevée (nous étions le plus souvent entre 2000 et 3000m), à la chaleur qui, même si une petite brise était toujours présente, pouvait être torride mais bien moins accablante que la présence écrasante du soleil et l’absence totale d’ombre (il peut être bon de prévoir un petit bout de toile ou tarp pour se mettre à l’ombre arrivé à l’étape ou plus simplement pour une pause). Enfin le poids excessif de nos sacs nous a fortement pénalisés (ayant peur des températures nocturnes et matinales, j’avais prévu des vêtements chauds qui nous ont été d’aucune utilité, même la nuit il faisait bon) et il faut dire que nous consommions 5,5L d’eau par jour à nous deux. Martin portait environ 8 kg quant à moi, chargé en eau, je devais être à 20kg !
          Je me suis fortement inspiré du topo « Maroc » de Vincent Geus (édition la boussole) de 2007 et toujours disponible pour planifier notre itinéraire qui reprend en quasi-totalité la traversé du haut-Atlas proposée. Pour l’orientation qui n’était vraiment pas facile sur les plateaux (mais heureusement nous avons pu compter sur les berbères très prévenants pour ne pas nous perdre)  nous avions une carte au 1 :160000 « Morocco » publiée par EWP-WCP et trouvée « au Vieux Campeur ». Pour ce trek choisir la section (Azilal-M’goun), on y trouve à l’intérieur des photos, des indications touristiques en français et en anglais et un glossaire qui s’est avéré (en complément de celui du topo) bien utile. Une des phrases apprises et que j’ai beaucoup employée était « Maini abrit n’ » suivi de la destination ce qui veut dire en berbère : quelle est la direction de… :).
          Pour rallier Zaouïa Ahansal (prononcer : ZaouiRa ARansal et qui peut s’écrire aussi Zawayt Ahansal) de Marrakech nous avons pris un bus à la gare routière pour Azilal (attention prévoir d’arriver 1 bonne heure à l’avance pour l’enregistrement) puis arrivés à Azilal vers midi nous avons pris en milieu d’après-midi un mini bus nous amenant à Zaouïa Ahansal (là aussi c’était tout un périple de 4h dans les montagnes mais que de souvenirs et de rencontres) où nous avons été logés dans le gite de Mustapha et de sa famille qui ont été adorables avec nous (ce qui a fini de rassurer Martin qui appréhendait un peu la rencontre avec les berbères). Mustapha est guide de randonnée, canyon et escalade (les gorges de Taghia étant renommées) et ses conseils ont été précieux pour nous orienter sur le plateau (même si ça ne m’a pas empêché de me tromper !).
          Enfin avant de vous laisser dans la lecture du topo, j’ai redessiné la trace directement sur un relief nu et ne peut malheureusement vous en garantir l’exactitude. Elle sera plutôt complémentaire à votre topo (que je vous conseille d’avoir) et des cartes mais ne peuvent à elles seules suffire. Sur les plateaux la trace est cependant bien marquée et balisée entre le refuge de Tarkeddit et Tasgaïwalt. Les nomades sont nombreux à la parcourir et toujours prêts à vous renseigner (voir vous accompagner !). Cependant c’est vrai que nombres d’entres eux étaient surpris et admiratifs de nous croiser là sans guide !    
 
La vidéo sur : https://www.youtube.com/watch?v=H8WX3gq3gqo
Martin et Philippe en apprentis aventuriers...
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