Vers le nord à vélo, sur la côte ouest norvégienne, en quatre semaines
Après avoir déjà roulé à l’intérieur de plusieurs pays du nord, je voulais découvrir à vélo la côte déchiquetée de la Norvège, entre mer et montagnes. Je tenais également à faire un voyage sans prendre l'avion, ce qui est possible pour l'Europe du Nord, mais il faut prendre son temps.
Après avoir rejoint Marie à Oslo, nous démarrons notre périple de Trondheim le 22 juin, et remonterons au plus près de la côte, pour arriver à Oksfjord le 18 juillet après 1700kms environ.
Après avoir rejoint Marie à Oslo, nous démarrons notre périple de Trondheim le 22 juin, et remonterons au plus près de la côte, pour arriver à Oksfjord le 18 juillet après 1700kms environ.
Quand : 23/06/2019
Durée : 27 jours
Durée : 27 jours
Distance globale :
1299km
Dénivelées :
+7523m /
-7930m
Alti min/max : 0m/589m
Carnet publié par Stine
le 15 août 2019
modifié le 20 août 2019
modifié le 20 août 2019
Mobilité douce
Précisions :
Aller :
J1 :Train : Grenoble -> Genève / Genève ->Bienne / Bienne -> Bâle / Bâle-> Hambourg. Nuit à Hambourg.
J2 : Train : Hambourg -> Kiel
Ferry : Kiel -> Oslo. Nuit sur le ferry et arrivée J3.
J3 : Train : Oslo -> Trondheim
Retour :
J1 : ferr...
Aller :
J1 :Train : Grenoble -> Genève / Genève ->Bienne / Bienne -> Bâle / Bâle-> Hambourg. Nuit à Hambourg.
J2 : Train : Hambourg -> Kiel
Ferry : Kiel -> Oslo. Nuit sur le ferry et arrivée J3.
J3 : Train : Oslo -> Trondheim
Retour :
J1 : ferry : Oksfjord -> Bodo. Arrivée dans la nuit de J2 à J3
J3 : train : Bodo -> Trondheim / Trondheim -> Oslo. Arrivée à Oslo dans la matinée de J4 : ferry Oslo -> Kiel. Arrivée à Kiel J5
(Nous avons en réalité fait un break à Kiel pour une virée de deux jours à vélo.)
Nuit de J5 : train Kiel -> Bâle.
J6 : Bâle -> Grenoble
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Vue d'ensemble
Le topo : De Stokkvagen à Bodo (mise à jour : 15 août 2019)
Distance section :
187km
Dénivelées section :
+1111m /
-1907m
Section Alti min/max : 313m/571m
Description :
2 juillet : De Stokkvagen à Stromsik
3 juillet : De Stomsik à Skaugvoll
4 juillet : De Skaugvoll à Bodo
Environ 203 kms
3 juillet : De Stomsik à Skaugvoll
4 juillet : De Skaugvoll à Bodo
Environ 203 kms
Le compte-rendu : De Stokkvagen à Bodo (mise à jour : 15 août 2019)
Départ de Stokkvagen pour une journée d’averses. La routine s’installe : nous partons en pantalon et surbottes de pluie.
Le ciel reste bouché, mais apparaissent des falaises granitiques de plus en plus élancées. Le décor est grandiose, ces faces de granite s’enchaînent sans répit. Sous d’autres latitudes, elles seraient le bonheur de grimpeurs. Ici elles sont ruisselantes d’eau glaciale, et ne seront probablement jamais visitées. Mais elles témoignent de la puissance des forces terrestres.
La route reste parsemée de maisons très isolées, au pied de ces géants de granite, ou au bord de la mer. Quelle foi pousse donc les norvégiens, certains hommes et femmes à décider de vivre isolés aussi loin du monde ? Quelle vie mènent-ils en hiver lorsque le jour disparaît pour de longs mois ?
Nous venons de dépasser le cercle polaire lors d’une connexion en ferry.
Le lendemain, le soleil matinal ouvre en fête une belle journée de lumière pure.
Paysages de falaises et d’îlots montagneux granitiques surgis des mers. L’air est serein, la lumière redonne à la vie sa douceur première.
L'arrivée sur Bodo le lendemain est harassante, la longue banlieue parsemée de travaux est interminable.
Cette ville est une étape importante pour de nombreux cyclistes que nous rencontrons au camping de Bodo, débarquant de l'avion. L'aéroport voisin dessert Oslo.
Le ciel reste bouché, mais apparaissent des falaises granitiques de plus en plus élancées. Le décor est grandiose, ces faces de granite s’enchaînent sans répit. Sous d’autres latitudes, elles seraient le bonheur de grimpeurs. Ici elles sont ruisselantes d’eau glaciale, et ne seront probablement jamais visitées. Mais elles témoignent de la puissance des forces terrestres.
La route reste parsemée de maisons très isolées, au pied de ces géants de granite, ou au bord de la mer. Quelle foi pousse donc les norvégiens, certains hommes et femmes à décider de vivre isolés aussi loin du monde ? Quelle vie mènent-ils en hiver lorsque le jour disparaît pour de longs mois ?
Nous venons de dépasser le cercle polaire lors d’une connexion en ferry.
Le lendemain, le soleil matinal ouvre en fête une belle journée de lumière pure.
Paysages de falaises et d’îlots montagneux granitiques surgis des mers. L’air est serein, la lumière redonne à la vie sa douceur première.
L'arrivée sur Bodo le lendemain est harassante, la longue banlieue parsemée de travaux est interminable.
Cette ville est une étape importante pour de nombreux cyclistes que nous rencontrons au camping de Bodo, débarquant de l'avion. L'aéroport voisin dessert Oslo.