Conseil bouquin: Longue marche de Bernard Olivier
"il ne faut pas rajouter des années à sa vie,mais plutôt essayer de rajouter de la vies à ses années" JF Kennedy
Source Le Monde.fr
Parce qu'il produit ses effets avec lenteur et subtilité, le réchauffement climatique est l'altération environnementale la plus complexe à donner à voir. Pour que le grand public puisse s'en faire l'idée la plus précise possible, le Met Office (le pendant britannique de Météo France) a rendu public, lundi 19 mai, un "calque" informatique qui change le logiciel Google Earth en une sorte de thermomètre global.
Ce "calque" se présente sous la forme d'un petit fichier informatique qui s'ouvre dans Google Earth. Sur l'interface graphique du célèbre logiciel de la firme de Mountain View (Californie), les continents apparaissent alors représentés en dégradés de fausses couleurs, variant du bleu pâle au carmin, en fonction de la géographie et de l'avancement du temps - l'utilisateur peut faire varier le curseur jusqu'à 2100.
On voit ainsi simulées les évolutions régionales des températures moyennes telles qu'elles sont prévues par le modèle numérique du Met Office. Ce n'est pas la pire hypothèse qui a été retenue pour bâtir la simulation, mais un scénario d'émissions moyennes de gaz à effet de serre sur le siècle.
Il ne faut cependant pas faire dire au programme ce qu'il ne dit pas. En 2100, les couleurs les plus chaudes (donc le réchauffement le plus fort) sont visibles en Arctique et en Europe du Nord, alors que l'Afrique semble beaucoup moins "réchauffée" que nombre de régions.
NOUVEAU TERRAIN À EXPLORER
Est-ce à dire que le continent noir sera peu affecté ? Non. Car le changement climatique se manifeste aussi par des bouleversements dans la pluviométrie, par exemple. Or cette dernière devrait, selon les modèles, diminuer sensiblement dans le Sahel et y frapper durement les activités agricoles.
A quand de nouveaux "calques" exhibant les effets collatéraux et régionaux de l'augmentation des températures, comme les changements de régime des précipitations, mais aussi la réduction des glaciers, l'augmentation du niveau des mers, etc. ? Le British Antarctic Survey vient de développer un tel "calque", montrant toutes les zones de l'ouest du continent blanc qui ont perdu, depuis le début des années 1990, de larges plates-formes de glace.
Google Earth offre aux sciences de la Terre, du climat et de l'environnement un nouveau terrain de jeu à explorer et exploiter. Des universités, des centres de recherches ou des associations ont ainsi déjà imaginé et rendu publics des "calques" modélisant l'évolution géographique au cours du temps des foyers infectieux de certaines maladies, indexant les principaux barrages ou encore les grandes marées noires...
Stéphane Foucart
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"Marche ou vogue ..." Embarcations : Quarter Tonner Dufour 1300, Ghibli, Doris, Nautiraid Expé 520, Hélios 380, Solar, Twist 2, Framura, Old Town Discovery 158
riton :
ridicule !
Bravo Riton, ça c'est de la dialectique constructive bien dans la ligne de pensée (ai-je dit "pensée" ? - probablement un abus de langage) des climato-septiques (le "c" est oublié volontairement ). Tu en as d'autres ?
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Parce qu'il produit ses effets avec lenteur et subtilité, le réchauffement climatique est l'altération environnementale la plus complexe à donner à voir. Pour que le grand public puisse s'en faire l'idée la plus précise possible, le Met Office (le pendant britannique de Météo France) a rendu public, lundi 19 mai, un "calque" informatique qui change le logiciel Google Earth en une sorte de thermomètre global.
Ce "calque" se présente sous la forme d'un petit fichier informatique qui s'ouvre dans Google Earth. Sur l'interface graphique du célèbre logiciel de la firme de Mountain View (Californie), les continents apparaissent alors représentés en dégradés de fausses couleurs, variant du bleu pâle au carmin, en fonction de la géographie et de l'avancement du temps - l'utilisateur peut faire varier le curseur jusqu'à 2100.
On voit ainsi simulées les évolutions régionales des températures moyennes telles qu'elles sont prévues par le modèle numérique du Met Office. Ce n'est pas la pire hypothèse qui a été retenue pour bâtir la simulation, mais un scénario d'émissions moyennes de gaz à effet de serre sur le siècle.
Il ne faut cependant pas faire dire au programme ce qu'il ne dit pas. En 2100, les couleurs les plus chaudes (donc le réchauffement le plus fort) sont visibles en Arctique et en Europe du Nord, alors que l'Afrique semble beaucoup moins "réchauffée" que nombre de régions.
NOUVEAU TERRAIN À EXPLORER
Est-ce à dire que le continent noir sera peu affecté ? Non. Car le changement climatique se manifeste aussi par des bouleversements dans la pluviométrie, par exemple. Or cette dernière devrait, selon les modèles, diminuer sensiblement dans le Sahel et y frapper durement les activités agricoles.
A quand de nouveaux "calques" exhibant les effets collatéraux et régionaux de l'augmentation des températures, comme les changements de régime des précipitations, mais aussi la réduction des glaciers, l'augmentation du niveau des mers, etc. ? Le British Antarctic Survey vient de développer un tel "calque", montrant toutes les zones de l'ouest du continent blanc qui ont perdu, depuis le début des années 1990, de larges plates-formes de glace.
Google Earth offre aux sciences de la Terre, du climat et de l'environnement un nouveau terrain de jeu à explorer et exploiter. Des universités, des centres de recherches ou des associations ont ainsi déjà imaginé et rendu publics des "calques" modélisant l'évolution géographique au cours du temps des foyers infectieux de certaines maladies, indexant les principaux barrages ou encore les grandes marées noires...
Stéphane Foucart
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