8 invités en ligne
Accueil des forums
Vos récits de voyages 10

Tour du massif des Ecrins en solo

run to the hills - 09 sept. 2012
68 messages
Bonjour tout le monde.

Cet été j'avais prévu de faire le tour du Cervin avec un de mes potes, puis poursuivre par une petite excurtion en solo dans le massif des Ecrins. Etant donné que je n'étais jamais partis en solo, je ne voulais pas prévoir quelque chose de trop long.

Le tour du Cervin (qu'on avait tellement bien préparé qu'on connaissait tout par coeur avant de partir) ne s'est pas vraiment passé comme prévu. Nous sommes partis très fort dès le début avec une « petite » journée de 8h30 et 1200m de positif (« puisqu'on est jeune et con... »). Le gros problème c'est qu'on avaient pas l'entrainement nécessaire, donc on aurait du partir plus doucement (mon pote avec qui j'étais partis en Suède l'an dernier m'avait prévenu, je ne le croyais pas, maintenant si). Bref en fin de première journée, la qualité du mental de mon collègue commençais a faillir. J'ai fait de mon mieux pour lui redonné le moral (puis toute façon on étaient perdu dans la montagne donc il fallais bien repartir). Le lendemain nous sommes repartis gonflé a bloc, prêt a conquérir un nouveau col... Mais la fracture du moral (je doit cette belle expression a un gendarme breton rencontré dans le massif des Ecrins et sa m'a bien plut) était toujours présente... Au bout de 2h de marche l'euphorie du départ matinal avait disparu, la fracture s'est r é-ouverte de plus belle... Dans sa tête c'étais fini, il ne pourrait pas aller plus loin. Il a cherché du soutient auprès de ses parents qui on trouvé bon de lui répondre « on t'avais prévenu que tu y arriverais pas, que c'est pas pour toi. Rentrez vite » (youhou vive les parents ouvert d'esprit!!!).
Sinon il y a quand même des trucs sympa en Suisse!!!
Du coup on a repris doucement le chemin de la france. Bien que j'avais très envie de continué ce tour, je ne voulais pas trainé mon pote comme un boulet pendant une semaine, et le matos que nous avions emmené ne me permettais pas de continué en solo. Le retour jusqu'à la voiture nous pris la journée et quelques 50euros chacun. Mais a l'arrivé nous fumes récompensé par une bonne bière offerte par deux mère de famille abandonné pendant les vacances par leurs maris (non on a juste bu une bière, je vous voit venir les esprits tordu... Bon on a un peu regardé les décolletés aussi...). Plus le chemin du retour avançais, plus le me disais que le voyage en solo était LA solution pour pas avoir de problème avec ses compagnons de voyage. Du coup ma décision était prise, on rentre a la maison vendredi, lundi je repart faire le tour du massif des Ecrins en solo!!!!

Les préparatifs furent vite fait, l'itinéraire absolument pas préparé, et les dernières recommendations de mon padre oubliée (il y en avait « un peu » trop: « prend un bout de corde, sa peut servir, et les crampons au cas ou, et..., et... » et mon sac est trop lourd donc on laisse tout sa a la maison). Finalement le lundi c'est le départ. Sa fait tout bizarre de partir tout seul, du coup je me suis mis une petite musique douce pour calmé le stress (enfin douce... system of a down quoi...). Après 2h30 de route, j'arrive a Bourg d'Oisans (moi qui pensais que c'étais super loin...). Après un petit tour en ville, je suis aller repéré le début du GR54, je me suis mis en tenue et a 14h je suis parti... tout seul, sans personne qui te suit... c'est tout bizarre...

Pour ne pas faire la même erreur qu'en Suisse, j'ai choisi de faire un petit bout d'étape la première après midi. Seul problème, je n'ai rien préparé... Je demande d'ou il viens au premier bonhomme que je croise, et il me répond « Besse tu devrais y être demain midi je pense ». Je ne savais même pas que se bled existait... Comme j'étais tout troublé d'être tout seul je parlais avec tous les gens que je croisais.wou pinaise sa grimpe!!! Après 2h30 de montée, j'ai trouvé un endroit nikel pour bivouaqué (a 17h? ). 10 mis après m'être installé, 5enfants sont venuent planter leurs tentes a coté de moi (une heure et demi pour monté la tente c'étais drole mais ils ont pas voulu d'aide). Les parents et grands parents sont venuent manger avec eux, et je me suis fait invité. Le voyage en solo commence très bien.

Le deuxième jour a été le seul jour ou j'ai tout fait en solo. La montée au col, l'arrivé sur Besse en Oisans, et la montée sur le plateau d'Emparis. Je voulais m'arrêté bivouaqué un peut plus tôt, mais un groupe d'ancien m'a dit que sa servais a rien de dormir la, qu'il fallait au minimum la vue sur la Meije... Puis ils étaient partis que depuis une heure... Donc deux heures plus tard j'ai pus planter la tente sur le plateau. Et ils avaient raison les vieux, c'est superbe... Seul problème, les deux heures de montée ont bien entamé ma réserve d'eau. Heureusement il y a des maisons sur le plateau, j'ai pu rechargé pour le repas du soir et le petit dej. Par contre pour le lendemain... Ce bivouac a été le seul ou j'ai été tout seul. Pour tous les suivants j'ai eu du monde connu autour de moi.C'étais vrai, le plateau d'Emparis est superbe!!!

Le troisième jour je suis partis en direction du lac noir. Le lac noir, avec la Meije et le rateau qui reflète dedans.Les reflets des hauts sommets sur le lac sont juste superbe. J'ai rencontré pendant la montée un mec de franche contée nommé thomas avec qui je suis resté quelques jours. Le plateau d'Emparis est vraiment sublime, mais la descente est longue (surtout sans eau). Début de parcours + grosse descente = frottement intensif dans les chaussures et grosses ampoules. Puis j'ai fait une découverte: J'AIME PAS LES DESCEEEEEEENTES!!!! Après la grave on a choisi de continuer jusqu'à pied de col pour réduire l'étape du lendemain. J'ai passé ma première nuit du tour en camping (mmm une douche froide...).

Le quatrième jour, Thomas m'a fait découvrir les joies de la marche tôt le matin pour éviter les grosses chaleurs. Bien sur on a fait sa le seul jour ou il y a eu du brouillard jusqu'à midi... On a pu monter au col d'Arsine au frais. Sur le plateau qui précède le col on a vu énormement de marmottes. Je crois que j'en avais jamais vu autant à la fois. Une fois arrivé au col on a fait un petit détour au lac d'Arsine. C'est est lac très joli, avec le glacier qui se jette pratiquement dedans.le lac d'arsine La descente sur le casset fut très longue... J'avais mal au pied, ... Jusqu'au lac de la douche le paysage étais joli, avec de beaux lac bleu turquoise donc sa allais a peu pres, mais le reste étais horrible. Il fallait descendre 1h sur une piste au milieu de la foret. J'avais fait cette balade assez souvent quand j'étais gamin, mais dans mes souvenir c'étais beaucoup mieu... Ce quatrième jour était très dur, j'avais mal partout (ampoules, cours battures, genoux qui tirent...). Comme je me trainais un peu (puis j'aime pas aller vite) Thomas était partis devant. Il est aller plus loin dans la journée, je ne savais pas si j'allais le retrouvé les jours a venir. En arrivant au camping a 14h j'avais le moral dans les chaussettes. Je n'en pouvais plus, je voulais dormir et plus rien faire. Finalement après une bonne douche le moral est revenu petit a petit, j'ai rencontré deux filles qui faisaient aussi le GR54 Anne Laure et Melanie, puis deux mecs qui nous ont proposé de jouer au tarot Jean Marie et Matthieu. Finalement on a fini la soirée autour des cartes, et le moral est revenu au grand galop. Je n'ai plus jamais eu ce genre de truc jusqu'à la fin!

Le 5ème jour pour prendre le col de l'Eychauda encore plus a la fraiche, je suis partis a 7h. Contrairement a ce que je pensais la veille je n'ai pas eu de mal à marcher, j'avancais à un bon rythme sans spécialement me fatigué. J'allais au même rythme qu'un père et son fils qui avaient des tout petit sac. J'étais heureu... Je me suis fait rattrapé 45min avant le col par Jean Marie et Matthieu. L'arrivée sur le col est juste horrible. Il y a des remontées mécanique de partout, des pistes immenses, puis au col (la ou il doit y avoit une belle vue) une pelleteuse et deux camions entrain de faire une grande réserve d'eau pour les canons a neige. Plus jamais j'irais faire du ski de piste, je veux pas participé a ce massacre!!! Je suis descendu sur chambran avec les deux gars, puis on s'est séparé. J'ai fait une « petite » pause casse croute de 2h. J'ai été rejoint par les filles avec qui je suis descendu jusqu'à Vallouise. A Vallouise ravitaillement en nourriture, quelques cartes postales, compeed (c'est génial ce truc la) et un mec que les filles avaient croisé quelques jours plus tôt a voulu leurs offrir un verre. Manque de bol j'étais la, et Benoit a été contrain de m'en offrir un aussi. Au camping j'ai retrouvé Thomas, tout fatigué.

Le 6ème jour, au reveil, Mélanie est venue me voir pour savoir si c'est moi qui lui avais fait une blague en lui cachant son sac. En fait un sanglier est passé par la, il a tiré le sac de sous la tente, a fait un trou dans la house et dans le sac pour dévoré les fruits secs, les barres de céréales (acheté la veille), et les compotes (il a laissé les emballages). Les filles étaient...heureuse... Départ 7h avec Thomas pour les 6h30 de montée sur la col de L'Aup Martin.col de l'aup martin Plus le col approchais plus on se demandais ou était le chemin. Au bout d'un moment on a vu une pente de shiste très (très très) raide. Réflex: « il vont pas nous faire passé la ces cons » et ben siiiii. Heureusement il faisait beau, donc sa ne glissait pas. Par temps de pluie sa doit être horriblement glissant. Quand je m'arrétais dans le shiste, je sentais que le chemin partait sous mes pieds (c'est peut être psychologique...). Puis sur un sol tout noir on brule!!! Après 5h30 on était en haut. Après l'effot le réconfort, le pain et le saussisson sont très bien passés. La descente fut très raide aussi, deux heures de descente dans d'innombrable lacets. Quand on se retourne d'en bas on se dit « on viens de la falaise la? ».la "petite" descente On a bivouaqué a proximité du refuge du pré de la chaumette avec Thomas, les deux filles et un couple qu'on ne connaissait pas encore et avec qui j'ai fait connaissance quelque jour plus tard (donc en fait j'ai pas besoin d'en parlé maintenant).

Le 7ème jour trois col au programme. Les deux premiers sont passé tellement vite que j'en ai oublié les noms... Puis le troisième est le col de Vallompierre. Le départ matinal nous a permis de passé tous ces col a la fraiche et de faire une pause casse croute au refuge de vallompierre. A ce moment la, Thomas se sentant en grande forme, il décida de doublé l'étape. Nous nous sommes donc séparé et je l'ai plus revu. Je suis descendu du refuge avec un couple de medecin très sympa et très bavard (c'est pratique on a que « oui » ou « a bon? » a répondre).refuge et lac de vallompierre On est arrivé deux heures plus tard au refuge du Clos. Sentant le temps menaçant j'ai vite monté ma tente, puis je suis aller discuté avec benoit et quelques randonneurs qui dormais au refuge. J'ai eu droit au blague traditionnelles de cheminots (attention je n'ai rien contre les cheminots) du genre « t'a pensé au jambon de 4kg? » et aux éternelles plaintes car il y en a un qui a 54ans et la retraite est passé a 57 (« pffff encore 3ans... »). Quand les filles sont arrivées, elles ont posée leurs affaires en vrac dehors et on foncé prendre une douche et bien sur pile après qu'elles soit rentré, la pluie! J'ai du jouer le sauveur en mettant tout leurs bazard dans ma petite tente une place. Puis je suis aller continué ma discution. La pluie a stoppée pour laissé aux filles le temps de monter la tente puis ensuite... grèle, grèle et grèle.mais quel temps magnifique!!! Je m'en suis bien sorti, je discutais dans le refuge. Finalement pendant une accalmie, la gardienne nous a proposé de venir manger dans le refuge. J'ai pu aller cherché mon bazard au sec.

Le 8ème jour fut relativement calme. Le principal objectif de la journée est de se ravitaillé une dernière fois a la Chapelle en Valgaudemar et de trouvé du réseau pour envoyé un message a mes parents. Sa faisait trois jours sans message et ils devaient commencé a s'inquiété (j'ai appris en rentrant qu'ils avaient appelé le PGHM de Briançon qui leurs avait gentiment dit qu'il n'y avais pas de réseau ou j'étais. Juste après la Chapelle j'ai été rejoint par Benoit avec qui j'ai fini le parcours. En fin de journée on est arrivé tranquilement au refuge des souffles. Les douches y étaient chère (2.50€ les 3min), mais la vue et le couché de soleil superbe. c'est beau la mer...

Le 9ème jour, direction le Désert en Valjoufrey. On ou a dit que c'étais désert... Comme d'habitude, je suis parti très tôt. Le plaisir de marché seul dans la montagne, au calme, sans personne, et arrivé au col le premier, c'est vraiment génial. Durant la côte j'ai ressentis quelques douleurs à la hanche, peut être que 9jours de marche sans réel repos sa use... Arrivé au col, j'ai écrit dans mon petit cahier et je suis resté 1h30 au col. J'ai été rejoint par presque tout le monde, et suis redescendu avec Benoit. En fait le désert c'est pas si désert que sa, on a même pu acheté du fromage (super bon). Et si sa interresse quelqu'un, la fermière fromagère cherche un repreneur. Les filles nous ont payer un coup a boire au bar, puis la barwoman nous a invité a campé dans son jardin, entouré de prunier (qui n'avait plus trop de prune quand on est parti). Pendant une promenade « en ville » avec Benoit, un groupe de randonneur de l'UCPA bien ammochés nous on accosté délicatement « cherché pas les gars vous êtes pas asser affuté pour faire ce type de rando ». Ce qui est drole c'est quand c'est justement le moins « affuté » du groupe qui dit sa.

Le 10ème jour, en route pour Valsenestre. Départ matinal, comme d'habitude. Cette fois ci Benoit par de bon matin avec moi. Pendant l'ascemption, on a vu notre premier (et dernier) chamois. Il semblait tout perdu tout seul dans une prairie... A environ 20min du col, le tromatisé de la sncf nous a rattrapé comme un fou. Visiblement nous étions son objectif de la journée. Il lui a juste fallu 20min pour s'en remettre. On est resté deux heures au col, et on a bien discuté avec les mecs de l'UCPA. Quand à « l'affuté » ben il est arrivé une heure et demi après nous, et il était bien fatigué. La descente fut sans histoire, mais asser curieuse, car on passait dans une sorte de mikado de rocher.le mikado Sa inspire pas trop confiance. Je voulais évité le détour jusqu'à Valsenestre et bivouaqué plus loin car sa rajoutais une demi heure de marche avant le col. Il y avait une zone de bivouac obligatoire, les mecs du parc tournaient pas mal, et de toute façon il me fallais de l'eau. La zone de bivouac était fléché a 10 min et Valsenestre 30min. Finalement en 25min j'étais a l'aire de bivouac et pour l'eau il fallait aller jusqu'au village. Ce qui est bien c'est qu'on nous force pas à aller dans les villages... ( et encore j'ai pas parlé du manque de panneau a Monnetier et a Vallouise pour qu'on se perde). C'est donc pas content que j'ai planté la tente.

Le 11ème jour, on doit passé le col de la Muselle, le dernier vrai col, 4h30 de montée, long et très difficile a ce qu'on nous a dit.le fameu col de la Muselle... Du coup on a tous prévu un départ au plus tôt pour évité d'avoir trop de soleil pendant la montée. Du coup debout 5h pour un départ a 6h. Il faut avouer que sa fait bizarre de se levé si tôt dans la foret. Pendant que je dégustais mon muesli, j'ai entendu une bêbête s'approché dans la foret. Au début sa me faisais sourrir. Quand j'ai entendu un gros « grouing » dans mon dos beaucoup moin... La frontale est passée de économique a pleine puissance, le couteau est passé de dans la poche bien au chaud à dans la main droite. Et la j'ai imaginé tous les sénarios possible, « il sort et bouffe toute ma réserve », « il me saute dessus », ... puis « je lui saute dessus et lui coupe tout ce que je peut », « je fais rien et tente de sauvé ma peau », finalement le sénario a été « il se passe rien ». J'ai quand même prévenu les filles avant de partir (mais elles se sont rendormis aussi vite). A 6h Benoit est arrivé et on a pu partir. Tout le refuge étais parti de bonne heure. On s'est vite fait doublé par « l'affuté » (finalement on est arrivé au col une heure avant lui). Un des guides nous a offert un bout de gateau délicieu... En trois heures, on était au col.sa y est! on est au sommet du dernier vrai col On y est resté plus de 2h. Quand les cheminots sont arrivé avec le gendarme et sa copine (le couple du pré de la chaumette), ils nous ont demandé si le thé était prêt. Je les aient pris au mot, et j'en ai fait, julien le gendarme m'a imiter, et les autres ont sortis des gateaux. C'étais super sympa. Pendant la descente Benoit et moi avons fait un écart de 30min pour avoir une photo ou on marche sur un névé. Puis on est arrivé au lac de la muselle. Avant la pluie (qui n'est jamais arrivée) on a planté la tente, puis on est aller faire des jeux (a partir de 7ans) dans le refuge. Il y avait plein d'imitation a faire (marmotte, bouquetin, étoile de mer, moules... ) c'étais drôle. Une fois la nuit tombé on a tous rejoint notre lit/tente. La nuit fut très venteuse et bruyante (des bavards s'étaient installé a coté de moi. C'étais interessant leurs histoires d'alpi mais moi je veux dormir!!!).dernier couché de soleil...

Au matin la tente a été plier en moins de 5min. Avec le vent il faut faire vite. Comme j'ai ranger mon matos plus vite que prévu, j'étais en avance pour le rendez vous avec Benoit. Du coup j'ai manger double ration, et comme dans le fond du muesli il y a tout le sucre, ben j'étais en forme. On est parti très vite. Objectif le col avant la pluie, puis le lac, puis plus de risque de pluie. On a rejoint les filles juste sous le col, puis on a terminé ensemble. On est arrivé a Bourg d'Oisans a 14h, après 176km et 12000m de positif.

Pour une première expérience en solo, je n'ai jamais été aussi bien accompagné. Puis quand on a marre des ses compagnons de route, il suffit d'accéléré ou de ralentir. J'ai rencontré beaucoup de monde pendant ce tour, plus que pendant n'importe quel rando, il y avait tout type de personnage, retraité, étudiant, vacancier, ortofoniste, préparatrice d'un thèse... plein de gens différents, parfois un peu chiant, mais tous étaient sympa et ouvert. Merci a tout ceux que j'ai rencontré.

PS: En 12 jours il a plut 3fois (une fois pour de vrai et deux fois juste pour faire peur), a chaque fois la tente était montée et moi a l'abris. Je me suis fait mouillé une fois... en descendant le sac de la voiture.

loic88 - 10 sept. 2012
305 messages
Salut à toi et merci pour le partage de ton expérience, rafraichissant ;)

GruuZ - 11 sept. 2012
158 messages
Merci RUN de ta façon de prendre les choses.
perso, j'ai beaucoup pratiqué les rencontres en solo. c'est mieux que de rester à la maison.

spirou73 - 11 sept. 2012
14 messages
Décidément, on a tous les mêmes parents :o:Drolleyes

Macareux - 12 sept. 2012
107 messages
Fait gaffe, j'ai commencé par un tour des Ecrins en solo. Et maintenant je voyage que comme ça.

run to the hills - 13 sept. 2012
68 messages
Spirou: oui on a tous les mêmes parents... mais bon si sa se trouve on sera pareil...

Macareux: t'inquiète pas, maintenant le solo me fait plus peur. Puis c'est pas toujours facil de trouvé des partenaires...

jolours - 22 sept. 2012
66 messages
Merci pour ce partage, c'est un très bon récit!
Je suis d'accord que l'aventure en solo, c'est hyper intéressant. Mais je suis pas d'accord sur ton idée comme quoi c'est LA solution. T'as eu une mauvaise expérience avec un coéquipier, mais c'était tout simplement pas le bon.
Et sinon, je te préviens que parfois on ne fait pas autant de rencontre et que la solitude a tendance à guetter...
Mes parents ont réagis pareil au début. Une bonne discussion pour mettre les choses à plat, et l'achat d'une balise spot, et le problème est réglé. Maintenant ils se contentent de remarquer "Ah tu pars?" quand ils voient mon sac de montagne en-dehors de l'armoire.

run to the hills - 22 sept. 2012
68 messages
J'ai dit que c'étais LA solution, mais sa ne veux pas dire que je partirais toujours en solo! Je suis partis un mois et demi en Suède l'an dernier avec un pote et sa s'est super bien passé et sa nous a beaucoup rapproché. Le solo comme le groupe a de bon coté et je ne rejette ni l'un ni l'autre...
J'étais partis en solo pour voir comment je me comportais face a la solitude dont tu parle, mais du coup je n'y ai pas été confronté...

ansrick - 23 sept. 2012
421 messages
Run

J'ai vraiment beaucoup aimé ton récit. C'est tellement ça.

Solo pas solo ? J'aimerais bien partir avec un/des copains. Mais faut les avoir... Alors c'est tout seul, et c'est vrai que c'est pas tjs marrant.

Le craquage de moral de ton pote, je l'ai eu.
Je partais gonflé à bloc pour descendre le GR5. J'ai fait 1/2 tour à midi du 2è jour !!! Les causes : 1ère étape énorme ? seul ? mal aux pieds ? pas le mental pour faire ça ?
Je ne sais pas finalement. Mais je crois bien que le départ trop fort en est la principale cause, entraînant derrière elle toutes les autres. Et là, c'est atroce dans la tête : t'es au milieu d’alpages sublimes et tu n'en profites pas, tu les maudits !!! tu ne sais plus quoi penser de toi, de tes capacités, de ta valeur... C'est la honte d'avoir été présomptueux.
Ca forge le moral et rend plus raisonnable, je pense.
De là à dire que je ne ferai plus cette erreur... J'ai la mémoire courte et toujours envie de profiter au max des quelques jours dont je dispose.

run to the hills - 28 sept. 2012
68 messages
Merci Ans. Je viens de voir que les photos sont pas passé... c'est con...

Le craquage du moral sa arrive souvent, et surtout quand on est fatigué. Et puis toute ta description est exact, les paysage superbe qu'on ignore...
Mais qui sait, je recommencerais peut être aussi vite la prochaine fois...

ansrick - 30 sept. 2012
421 messages
run to the hills :
Merci Ans. Je viens de voir que les photos sont pas passé... c'est con...

Le craquage du moral sa arrive souvent, et surtout quand on est fatigué. Et puis toute ta description est exact, les paysage superbe qu'on ignore...
Mais qui sait, je recommencerais peut être aussi vite la prochaine fois...

Tu peux toujours revenir sur ton message en cliquant sur "Modifier" et tu mets tes photos.

Remonter