Aujourd'hui est le premier jour de ma vie et tout commence demain.
Cela fait des années que je laisse trainer Carnet d'Aventures pour créer l'envie, chez ma femme, de partir à l'Aventure.
Nous partons un peu, la Loire à Vélo, des week-end en kayak de mer; sujets qui reviennet souvent dans des articles.
Il était donc facile pour moi de faire remarquer : le tour de Minorque en kayak, la navigation dans les iles grecques (la clarté de l'eau) et nous sommes suffisamment rustiques pour faire du bivouac ou dormir dans la voiture. Cet été j'avais bon espoir ! Peines perdues, une amie croisée réponds à ma femme la questionnant sur des possibilités de rando : faites le chemin de Stevenson ???? C'est qui ? C'est quoi ? Marcher ? en portant tout ? 250 km? Départ dans trois semaines ?? Une fois tombé de l'armoire il ne restait plus qu'à tout organiser, en trois semaines ! Un tour sur internet permet d'en savoir un peu plus, il y a du rassurant, beaucoup de monde l'a fait, notamment trois retraités avec chacun un carrix et du plus inquiétant: il y a de la pluie dans la région.
Nous avons un petit stock de matériel de camping, pas trop mauvais, mais pas vraiment MUL (Merci Max et David sur les bonnes idées). Des amis nous pretent un Carrix car nous n'avons pas de sac à dos, une autre amie prête également un bon sac à dos
Nous profitons du week end du 14 juillet pour faire une répétion sur un parcours en GR histoire de voir si nous sommes en forme et s'il est raisonnable de partir... la semaine suivante.
Ce premier et unique test nous révèle que nos chaussures ne sont pas bonnes elles sont trop lourdes et trop rigides, normal ce sont des chaussures pour la montagne, pas la randonnée; par contre le Carrix est pratique ; il passe partout; il est bien pour nous.
Une derniére semaine avant de partir nous permet de nous mettre un peu plus au niveau, achat de chaussures, chaussettes, sous-vétements, un t-shirt, deux vrais vestes et un poncho de pluie, le guide du parcours, doivent nous donner toutes les chances d'atteindre notre objectif : marcher du Puy en velay jusqu'à Ales estimation de 12 jours de marche avec une moyenne de 22,23 km par jour. Nous avons déjà fait une telle distance pendant une journée, même plus, mais pas chaque jour pendant 12 jours - un léger questionnement nous effleure, possible ou pas ?
La voiture est stationnée a Luc, commune située à 5 jours de marche, comme cela nous avons une porte de sortie si nécessaire. Dans le train qui nous mène au départ, Puy en velay, nous rencontrons des personnes qui viennent de terminer cette rando et qui nous donnent des informations précises et précieuses sur le parcours à venir, ils semblent tous très heureux d'avoir terminé, les paysages sont très beaux, quelques orages mais il y a dans le minibus un rapatrié sanitaire qui ne peut plus faire un pas sans douleur, ambiance.
Le premier jour consiste à débarquer du train à 12h00 rejoindre la basilique en haut de la ville pour partir vers la première étape (Monastier), 20 km, 670m de montée, 500m en descente. C'est déjà un programme sur le papier, sur le terrain c'est un peu plus ardu. moi : mais pourquoi aller à la Basilique ? le chemin passe à coté de la gare ! ma femme : c'est le point de départ et cela nous rappellera ta descente de la Loire en canoë en 2009 L'argument est irréfutable, la femme est l'avenir de l'homme dit le poête donc 2km en plus dans la ville au milieu des touristes qui regardent notre carrix plus que nous.
La différence c'est que la Loire coule au fond de la vallée, et que de la Basilique, on descend et c'est tout, la différence c'est que le canoë portait le matériel ; la différence c'est qu'il suffit de pagayer en profitant du courant.
Nous sommes donc sorti du Puy en descendant de la Basilique pour traverser la ville et ses faubourgs (petit les faubourgs) pour remonter sur le plateau et si le début était de la route, la suite est très vite devenu du chemin, pas vraiment en fait, plutot un ruisseau ou pierrier qui a permis de tester notre motivation. L'arrivée le soir à Monastier n'a pas été très glorieuse, nos 25km réels ne sont pas un bon souvenir, le corps n'était pas habitué ni entrainé. Montage de la tente, repas, et dodo.
Le second jour est gris, avec menace de pluie et quelques goutes ; deux heures pour tout plier et partir en repérant quelques marcheurs qui passent devant nous, d'un pas léger. Un peu hésitant à un croisement en haut d'un nouveau ruisseau servant de chemin, nous rencontrons deux hommes super équipés et visiblement entrainés qui ont fait le même parcours que nous hier mais dormis dans les bois et qui sont inquiets car ils trouvent le chemin plus abimés que des années auparavant, je partage leur inquiétude.
Nous croisons également deux jeunes femmes qui viennent d'Ales, en dormant tous les soirs en bivouac, sans tente mais avec des sur-sac. Respect et estime. La plus jeune m'affirme que c'est "Génial" de notre coté c'est "Galére" mais nous continuons.
Trois jours à ne faire que marcher, manger et dormir; avec le sentiment de ne plus être dans l'humanité mais dans l'animalité de tirer, freiner,avancer, dormir,manger , que l'on est appelé à plus grand, c'est le temps qui nous a été nécessaire pour quitter notre vie précédente et rentrer dans la marche, la randonnée, heureusement aucun gros problème n'est venu nous donner l'envie de stopper, les quelques difficultés furent gérables.
Alors, après cet apprentissage c'est devenu pas tout à fait "génial" mais quand même "super" et "hors du commun".
Vous n'allez pas avoir à lire toutes nos mésaventures, ni un descriptif du parcours, d'autres avant nous l'ont très bien fait; mais la marche c'est lent, hyper lent, et qu'il faut tout porter. Marcher deviens agréable quand le corps est habitué, nous avons profité de la voiture pour nous délester de tout ce qui était en trop continuant avec un couteau, deux cuillers*, une casserole et une boite en plastique pour nous servir d'assiette par exemple.
Les paysages sont réellement magnifiques, et nous avons jour après jour fait de belles rencontres car la marche à pied permet, mieux que le vélo, de prendre le temps de parler : à l'agriculteur qui nous a expliqué les lentilles du Puy, au randonneur sur plusieurs jours, à l'habitant qui nous parle de sa maison construire en 1112, à la maire de la commune de passage qui nous explique son action pour garder la commune vivante et la nécessite des marcheurs pour apporter des ressources supplémentaires, au garde chasse des eaux et forets qui nous explique sa forèt, sa faune, la flore, ce qui est fait pour la garder, l'emplacement d'une source sur le parcours pour faire le plein d'une eau fraiche et savoureuse; à cette famille avec trois ados et un ane, qui leur donnait tellement de difficultés qu'il y en avait un à tirer et un à pousser (au fait la rentrée c'est bien passée ?)
De prendre le temps de regarder, le paysage ou le sentier sur la montée, l'aigle royal dans le ciel, ou le rapace qui plane haut, très haut et majestueusement; le troupeau de 2400 moutons et les deux bergers nous parlant de leur quotidien; D'avoir le temps du silence, extérieur et intérieur, comment le meubler et le nourrir ce silence intérieur ? Ce silence qui nous fait retrouver notre humanité. Ou sont les textes et les chants que nous connaissions par coeur avant ? Cette impression, une fois que les plus rapides, et tous les marcheurs étaient plus rapides que nous; d'être seul dans la campagne, à marcher sur le chemin, sentiment d'isolement qui rend humble et nous fait prendre conscience de notre fragilité mais aussi de notre force et de nos capacités.
Il y a aussi les liens avec les autres marcheurs, que l'on retrouve le soir au camping à partager une biére pour étancher la soif, la solidarité pour s'entraider à porter un sac après une chute, à partager de l'eau pour celui qui était à court; à parler et à rire tout simplement.
Nos trois bivouacs avec ce sentiment, nous citadins, d'étre tolérer, subit ? par les autres habitants du lieu, les animaux; l'un ou l'autre venant fouiner autour ou une fois sous l'abside de la tente.
Nous sommes allés jusqu'à Saint Jean du Gard en évitant le dernier tronçon décrit par certains comme impossible avec le carrix, notamment un passage quasiment en via ferrata. D'après plusieurs marcheurs, le chemin de Stevenson est plus difficile et physique que le chemin de st jacques , il est préférable de le savoir avant de se lancer, en l'ignorant nous avons dépassé un couple qui venait de casser sa remorque , très bien pour st jacques mais pas ici.
Comme le propose Carnet d'Aventure l'aventure se trouve à la porte de chez soi, et nous l'avons fait.
Le Carrix pour terminer un mot sur cette remorque. Elle a été très bien, sur 95% du trajet c'était une aide, les 5% concernent des dénivelés dans des chemins de cailloux ou des marches à passer, dans ce cas il ralentit même si il est très bien étudié pour passer ces difficultés. Sa mono roue est un gage de sécurité car elle passe dans les pas du marcheurs. Son système de harnais est bien étudié pour être pratique.
Nous avons vu deux autres remorques, une radical design (wheelie) tiré par un homme qui nous en a dit le plus grand bien mais qui évitait les passages trop difficiles. Il revenait d'Ales après avoir fait le chemin de Stevenson et pensait continuer encore un peu, 950 km au total. La deuxieme remorque était un chariot Mottez dont l'essieu avait cassé car il était fixé par deux écrous traversant l'axe principal, il me semble très bien sur des chemins simples, mais pas sur des sentiers 'sauvages'.
En marchant nous avons plusieurs fois parlé de Carnet d'Aventure et nous avions donné rendez vous à d'autres marcheurs sur le forum pour partager leur expérience, je pense à Sophie et sa capacité à fixer une tente 2 secondes sur un sac à dos. Nous espérons de leurs nouvelles.
L'Avenir Nous allons maintenant nous équiper un peu mieux pour gagner en légereté et en simplicité, ce que nous avons découvert en marchant va nous servir pour le quotidien, je vais relire Pierre Rabhi je devrais mieux comprendre ce qu'il veux nous dire.
Carnet d'aventure va continuer à trainer dans la maison, en espérant qu'un jour en kayak...
Copier le lien ci-dessus (ctrl+c) et partagez-le où bon vous semble. Ou cliquez sur les liens de partage (fb/twitter)
Nous partons un peu, la Loire à Vélo, des week-end en kayak de mer; sujets qui reviennet souvent dans des articles.
Il était donc facile pour moi de faire remarquer : le tour de Minorque en kayak, la navigation dans les iles grecques (la clarté de l'eau) et nous sommes suffisamment rustiques pour faire du bivouac ou dormir dans la voiture.
Cet été j'avais bon espoir ! Peines perdues, une amie croisée réponds à ma femme la questionnant sur des possibilités de rando : faites le chemin de Stevenson ???? C'est qui ? C'est quoi ? Marcher ? en portant tout ? 250 km? Départ dans trois semaines ??
Une fois tombé de l'armoire il ne restait plus qu'à tout organiser, en trois semaines !
Un tour sur internet permet d'en savoir un peu plus, il y a du rassurant, beaucoup de monde l'a fait, notamment trois retraités avec chacun un carrix et du plus inquiétant: il y a de la pluie dans la région.
Nous avons un petit stock de matériel de camping, pas trop mauvais, mais pas vraiment MUL (Merci Max et David sur les bonnes idées).
Des amis nous pretent un Carrix car nous n'avons pas de sac à dos, une autre amie prête également un bon sac à dos
Nous profitons du week end du 14 juillet pour faire une répétion sur un parcours en GR histoire de voir si nous sommes en forme et s'il est raisonnable de partir... la semaine suivante.
Ce premier et unique test nous révèle que nos chaussures ne sont pas bonnes elles sont trop lourdes et trop rigides, normal ce sont des chaussures pour la montagne, pas la randonnée; par contre le Carrix est pratique ; il passe partout; il est bien pour nous.
Une derniére semaine avant de partir nous permet de nous mettre un peu plus au niveau, achat de chaussures, chaussettes, sous-vétements, un t-shirt, deux vrais vestes et un poncho de pluie, le guide du parcours, doivent nous donner toutes les chances d'atteindre notre objectif : marcher du Puy en velay jusqu'à Ales estimation de 12 jours de marche avec une moyenne de 22,23 km par jour.
Nous avons déjà fait une telle distance pendant une journée, même plus, mais pas chaque jour pendant 12 jours - un léger questionnement nous effleure, possible ou pas ?
La voiture est stationnée a Luc, commune située à 5 jours de marche, comme cela nous avons une porte de sortie si nécessaire. Dans le train qui nous mène au départ, Puy en velay, nous rencontrons des personnes qui viennent de terminer cette rando et qui nous donnent des informations précises et précieuses sur le parcours à venir, ils semblent tous très heureux d'avoir terminé, les paysages sont très beaux, quelques orages mais il y a dans le minibus un rapatrié sanitaire qui ne peut plus faire un pas sans douleur, ambiance.
Le premier jour consiste à débarquer du train à 12h00 rejoindre la basilique en haut de la ville pour partir vers la première étape (Monastier), 20 km, 670m de montée, 500m en descente. C'est déjà un programme sur le papier, sur le terrain c'est un peu plus ardu.
moi : mais pourquoi aller à la Basilique ? le chemin passe à coté de la gare !
ma femme : c'est le point de départ et cela nous rappellera ta descente de la Loire en canoë en 2009
L'argument est irréfutable, la femme est l'avenir de l'homme dit le poête donc 2km en plus dans la ville au milieu des touristes qui regardent notre carrix plus que nous.
La différence c'est que la Loire coule au fond de la vallée, et que de la Basilique, on descend et c'est tout, la différence c'est que le canoë portait le matériel ; la différence c'est qu'il suffit de pagayer en profitant du courant.
Nous sommes donc sorti du Puy en descendant de la Basilique pour traverser la ville et ses faubourgs (petit les faubourgs) pour remonter sur le plateau et si le début était de la route, la suite est très vite devenu du chemin, pas vraiment en fait, plutot un ruisseau ou pierrier qui a permis de tester notre motivation.
L'arrivée le soir à Monastier n'a pas été très glorieuse, nos 25km réels ne sont pas un bon souvenir, le corps n'était pas habitué ni entrainé.
Montage de la tente, repas, et dodo.
Le second jour est gris, avec menace de pluie et quelques goutes ; deux heures pour tout plier et partir en repérant quelques marcheurs qui passent devant nous, d'un pas léger.
Un peu hésitant à un croisement en haut d'un nouveau ruisseau servant de chemin, nous rencontrons deux hommes super équipés et visiblement entrainés qui ont fait le même parcours que nous hier mais dormis dans les bois et qui sont inquiets car ils trouvent le chemin plus abimés que des années auparavant, je partage leur inquiétude.
Nous croisons également deux jeunes femmes qui viennent d'Ales, en dormant tous les soirs en bivouac, sans tente mais avec des sur-sac. Respect et estime. La plus jeune m'affirme que c'est "Génial" de notre coté c'est "Galére" mais nous continuons.
Trois jours à ne faire que marcher, manger et dormir; avec le sentiment de ne plus être dans l'humanité mais dans l'animalité de tirer, freiner,avancer, dormir,manger , que l'on est appelé à plus grand, c'est le temps qui nous a été nécessaire pour quitter notre vie précédente et rentrer dans la marche, la randonnée, heureusement aucun gros problème n'est venu nous donner l'envie de stopper, les quelques difficultés furent gérables.
Alors, après cet apprentissage c'est devenu pas tout à fait "génial" mais quand même "super" et "hors du commun".
Vous n'allez pas avoir à lire toutes nos mésaventures, ni un descriptif du parcours, d'autres avant nous l'ont très bien fait; mais la marche c'est lent, hyper lent, et qu'il faut tout porter.
Marcher deviens agréable quand le corps est habitué, nous avons profité de la voiture pour nous délester de tout ce qui était en trop
continuant avec un couteau, deux cuillers*, une casserole et une boite en plastique pour nous servir d'assiette par exemple.
Les paysages sont réellement magnifiques, et nous avons jour après jour fait de belles rencontres car la marche à pied permet, mieux que le vélo, de prendre le temps de parler : à l'agriculteur qui nous a expliqué les lentilles du Puy, au randonneur sur plusieurs jours, à l'habitant qui nous parle de sa maison construire en 1112, à la maire de la commune de passage qui nous explique son action pour garder la commune vivante et la nécessite des marcheurs pour apporter des ressources supplémentaires, au garde chasse des eaux et forets qui nous explique sa forèt, sa faune, la flore, ce qui est fait pour la garder, l'emplacement d'une source sur le parcours pour faire le plein d'une eau fraiche et savoureuse; à cette famille avec trois ados et un ane, qui leur donnait tellement de difficultés qu'il y en avait un à tirer et un à pousser (au fait la rentrée c'est bien passée ?)
De prendre le temps de regarder, le paysage ou le sentier sur la montée, l'aigle royal dans le ciel, ou le rapace qui plane haut, très haut et majestueusement; le troupeau de 2400 moutons et les deux bergers nous parlant de leur quotidien;
D'avoir le temps du silence, extérieur et intérieur, comment le meubler et le nourrir ce silence intérieur ? Ce silence qui nous fait retrouver notre humanité. Ou sont les textes et les chants que nous connaissions par coeur avant ?
Cette impression, une fois que les plus rapides, et tous les marcheurs étaient plus rapides que nous; d'être seul dans la campagne, à marcher sur le chemin, sentiment d'isolement qui rend humble et nous fait prendre conscience de notre fragilité mais aussi de notre force et de nos capacités.
Il y a aussi les liens avec les autres marcheurs, que l'on retrouve le soir au camping à partager une biére pour étancher la soif, la solidarité pour s'entraider à porter un sac après une chute, à partager de l'eau pour celui qui était à court; à parler et à rire tout simplement.
Nos trois bivouacs avec ce sentiment, nous citadins, d'étre tolérer, subit ? par les autres habitants du lieu, les animaux; l'un ou l'autre venant fouiner autour ou une fois sous l'abside de la tente.
Nous sommes allés jusqu'à Saint Jean du Gard en évitant le dernier tronçon décrit par certains comme impossible avec le carrix, notamment un passage quasiment en via ferrata.
D'après plusieurs marcheurs, le chemin de Stevenson est plus difficile et physique que le chemin de st jacques , il est préférable de le savoir avant de se lancer, en l'ignorant nous avons dépassé un couple qui venait de casser sa remorque , très bien pour st jacques mais pas ici.
Comme le propose Carnet d'Aventure l'aventure se trouve à la porte de chez soi, et nous l'avons fait.
Le Carrix
pour terminer un mot sur cette remorque. Elle a été très bien, sur 95% du trajet c'était une aide, les 5% concernent des dénivelés dans des chemins de cailloux ou des marches à passer, dans ce cas il ralentit même si il est très bien étudié pour passer ces difficultés. Sa mono roue est un gage de sécurité car elle passe dans les pas du marcheurs. Son système de harnais est bien étudié pour être pratique.
Nous avons vu deux autres remorques, une radical design (wheelie) tiré par un homme qui nous en a dit le plus grand bien mais qui évitait les passages trop difficiles. Il revenait d'Ales après avoir fait le chemin de Stevenson et pensait continuer encore un peu, 950 km au total.
La deuxieme remorque était un chariot Mottez dont l'essieu avait cassé car il était fixé par deux écrous traversant l'axe principal, il me semble très bien sur des chemins simples, mais pas sur des sentiers 'sauvages'.
En marchant nous avons plusieurs fois parlé de Carnet d'Aventure et nous avions donné rendez vous à d'autres marcheurs sur le forum pour partager leur expérience, je pense à Sophie et sa capacité à fixer une tente 2 secondes sur un sac à dos. Nous espérons de leurs nouvelles.
L'Avenir
Nous allons maintenant nous équiper un peu mieux pour gagner en légereté et en simplicité, ce que nous avons découvert en marchant va nous servir pour le quotidien, je vais relire Pierre Rabhi je devrais mieux comprendre ce qu'il veux nous dire.
Carnet d'aventure va continuer à trainer dans la maison, en espérant qu'un jour en kayak...
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