Sonebula merino hoody de Icebreaker

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Premières couches manches longues à capuche et en laine mérinos

Pour une réflexion plus complète et globale, lire notre dossier sur les premières couches manches longues à capuche et en laine mérinos. De nombreux enjeux sont abordés, et vous trouverez des tests d'autres modèles.

Test : le vêtement Icebreaker Sonebula merino hoody

Voici quelques points spécifiques concernant le Sonebula merino hoody, ainsi que des photos de détails et en utilisation.

Coupe, praticité, confort

Avec sa coupe près du corps, le Sonebula est confortable. L’arrière descend suffisamment offrant une bonne protection des lombaires et jonction avec le haut du pantalon.
Les manches sont confortables et de bonne longueur, les poignets intègrent un passe-pouce (que l’on peut ou non utiliser bien sûr).
Le Zonebula est pourvu d'une capuche intégrée et d'un col zippé (zip YKK) de 24cm allant de la pomme d'Adam en haut à la mi-poitrine en bas. La capuche intégrée est appréciable pour protéger la tête et la nuque. Le haut du zip du col et le tissu montent ne remontent pas sur le menton voire la bouche comme cela peut être le cas sur d’autres vêtements de ce type (notamment ceux sans zip de col) qui protègent ainsi mieux l’avant du cou et le bas du visage (au détriment de la capacité d’aération – pas toujours possible d’avoir le beurre et l’argent du beurre). Il reste un espace (entre la pomme d'Adam et le menton) où le vent peut s'infiltrer, la protection est moins bonne que sur d'autres modèles, mais la ventilation meilleure, et le look aussi .
Lorsque la capuche n’est pas portée sur la tête, la coupe avec le long col maintient la nuque au chaud, là aussi de manière moins marquée que d’autres vêtements de notre dossier : le zip même fermé a tendance à retomber en se repliant légèrement sur l’avant et reste donc moins collé au cou. C’est souvent un peu le cas pour les vêtements de ce type pourvus d’un zip de col. Cette fonctionnalité est en revanche fort utile quand il faut plus doux et/ou que l’effort est intense et que l’on transpire beaucoup. Pourvoir ouvrir le col jusqu’à la mi-poitrine est très appréciable.
Les photos montrent les différentes configurations possibles : sans capuche zip grand-ouvert, sans capuche zip fermé, et avec capuche.
Le design avec 3 couleurs est bien sympa.

Conditions et plage d’utilisation

Avec un grammage de tissu à 200 g/m², le Sonebula se veut une première couche thermique pour les conditions intermédiaires. Nous l’avons testé sur plusieurs mois lors d’activités sportives 4 saisons en montagne ainsi qu’à l’occasion de bivouacs et dans la vie de tous les jours. Sa coupe, l'ajustement et la capuche font que l’on se sent bien protégé. La capuche et le col pourvu d’un long zip lui confèrent une bonne polyvalence entre nécessité de protection / conservation de la chaleur et aération / nécessité de ventiler. Un bon allié pour de nombreuses activités de demi-saison voire hivernales.
En ce qui concerne l’entretien, voici les recommandations du fabricant : laver en machine à l’eau froide ou tiède (30°C), cycle délicat, pas d’adoucissant ni d’eau de javel ou agent blanchissant. Pour laver et sécher, fermer le zip. Sécher suspendu à l’ombre, ne pas passer au sèche-linge. Pas de nettoyage à sec. Si repassage (quelle idée : )) à basse température.

La gamme, la marque et l’éthique

Ce vêtement existe en trois coloris pour le modèle femme et 5 tailles, et également en modèle homme avec plusieurs coloris. Dans la même gamme Sonebula, on trouve aussi (pour homme et femme à chaque fois) : un haut manches longues sans capuche ni zip (deux versions, col montant et col rond) et un legging…
Icebreaker est née en 1995 en Nouvelle-Zélande. Depuis ses débuts, la marque promeut des vêtements de performance ancrés dans la nature. « Nous défendons la transparence, la responsabilité et l’innovation inspirée par la nature. Notre laine mérinos haut de gamme est le centre de tout ce que nous faisons. La durabilité est au cœur de notre ADN ». La marque travaille énormément avec la laine mérinos et à retirer les matières plastiques superflues de ses vêtements. Icebreaker souhaite sélectionner de la laine d’excellente qualité et travaille avec les moutons mérinos néo-zélandais particulièrement réputés : leur toison leur permet de survivre au difficile climat du pays : hivers froids (-10°C) et étés chauds (+30°C).
La marque souhaite aussi travailler sur le bien-être animal et la traçabilité, notamment à travers de partenariats long terme avec ses principaux éleveurs de mérinos, et de partenariats internationaux. Elle travaille également sur d’autres tissus comme le MerinoLoft, une isolation naturelle en fibres mérinos, comme alternative au duvet de canard ; le Cool-Lite, mélange innovant de fibres mérinos et de fibres en Lyocell Tencel.
Icebreaker promeut également la transparence en publiant des rapports sur ses pratiques, ses structures, ses stratégies et sa chaîne d’approvisionnement.
On peut en lire davantage sur le site de la marque.