Freerain hip pack de Matador

Son poids plume va de pair avec un volume de rangement très réduit. La banane utilise des matériaux légers, adaptés à sa capacité de stockage modérée. En comparaison des autres modèles du comparatif qui peuvent sembler plutôt proéminents, la souplesse et la compacité de la Freerain hip pack en font une banane qui se porte discrètement. Le seul coloris disponible, noir quadrillé de blanc, y contribue aussi.

La banane dispose d’une poche frontale, dans laquelle on peut glisser un objet de la taille d’un téléphone par exemple (quoique, les derniers téléphones XL s’y sentiront un peu à l’étroit !). Quant au compartiment principal, il est muni d’un double système de fermeture : par enroulement et par zip. Pour aller plus vite, il est possible de n’utiliser qu’un seul système, selon les circonstances. En ne fermant qu’avec le zip, le volume de portage se trouve bien agrandi, mais l’étanchéité n’est plus garantie (on en reparle plus loin) et l’équilibre de la banane est un peu changé : il s’agit de ne pas mettre d’objet lourd en haut, comme pour un sac à dos en fait.

Autre caractéristique intéressante de cette petite banane : elle peut être compactée et rangée quand on ne s’en sert pas. Deux possibilités :

• Utiliser la poche frontale en réversible (un peu comme les peluches double face)
• La ranger dans une poche filet dédiée, qui demande un pliage méthodique pour une compacité maximale

Ainsi, la Freerain hip pack tient dans la paume de la main.

Côté confort, la taille de la ceinture est proportionnelle au poids de la banane : plutôt fine. Comme le volume de portage est limité, cela ne génère aucun inconfort. Au contraire, le choix est plutôt cohérent. La boucle de réglage de la longueur de la ceinture est positionnée côté gauche, contrairement aux autres bananes du comparatif dont la position est centrale pour un réglage symétrique. En revanche, la partie en contact avec les lombaires n’est pas doublée d’un matériau plus rigide : on sent facilement les objets solides à l’intérieur du compartiment principal ! On y range plus volontiers un vêtement et une bouteille souple qu’un appareil photo par exemple. Dernier détail : la banane peut être portée en bandoulière, à la manière d’un sling comme ils disent outre atlantique.

Terminons avec un détail important : l’étanchéité. Je cite directement le site internet de Matador (traduit de l’anglais par mes soins) : nos sacs de la série Freerain sont fabriqués avec des matériaux étanches, des coutures étanchéifiées et des fermetures par enroulement. Bien qu’ils ne soient pas conçus pour de l’immersion, ces sacs sont 100% weatherproof et assurent une protection contre l’humidité dans les conditions les plus extrêmes dès que la fermeture par enroulement est roulée 3 fois. En pratique, la promesse de protéger dans lesdites conditions me semble un peu exagérée. Lors du drache test, le contenu était bien humidifié : j’ai d’abord suspecté une petite flaque d’eau formée sous la banane, qui aurait pénétré par infiltration. Pour en avoir le cœur net, j’ai recommencé plusieurs fois le test, sous la douche pour mieux contrôler les conditions. Malheureusement, à chaque fois, un peu d’eau s'est infiltré dans la banane. Celle-ci assure donc une protection en demi-teinte, convenable pour une humidité modérée.